TURQUIE : ISMAIL BESIKI POSE LA QUESTION DES BIENS ARMENIENS CONFISQUES
Stephane
armenews.com
jeudi 2 juin 2011
" La question kurde est inextricablement liee avec les problèmes
auxquels ont fait face les communautes armeniennes et syriaques en
Turquie dans le Sud-Est dans le passe " a declare le sociologue Ismail
Besiki expert de l'histoire de la question kurde cite par le quotidien
turc Zaman. Ismail Besiki a fait des recherches sur la question kurde
pendant des annees et, bien qu'il soit turc, il a passe 17 ans en
prison après avoir ete condamne pour ses ecrits sur le sujet.
S'exprimant lors d'une reunion-debat sur la question kurde où il etait
le conferencier a l'occasion d'un evenement organise par la Fondation
des Journalistes et des Ecrivains Ismail Besiki a dit que la question
kurde ne peut pas etre vue separement de la question des communautes
armeniennes et syriaques de Turquie, qui ont ete chasses du pays,
laissant derrière elles leurs affaires, banques, des champs agricoles
et meme des usines. Il a dit que le transfert de proprietes de ces
communautes, en particulier des armeniens, qui ont ete victimes d'une
campagne de deportation obligatoire quand les Unionistes etaient au
pouvoir a la fin de l'ère Ottomane en 1915 aux Kurdes dans la region et
la consequence de la deportation massive se sont unifies en un simple
problème. Ismail Besiki a dit que le Comite Union et Progrès (CUP),
qui etait au pouvoir durant les dernières annees de l'Empire Ottoman,
avait de vastes plans pour reorganiser l'empire afin " de le turquifier
". Cela a debouche a la nationalisation de l'economie Ottomane, qui
a amene le problème de que faire avec les communautes alors assez
considerables an Turquie des armeniens, des grecs et des Alevis. La
plupart des evenements qui ont eu lieu a la tournure du siècle passe,
comme l'echange de population entre la Grèce et la Turquie et la
deportation et le meurtre des armeniens que ces derniers qualifient de
genocide, a eu lieu dans le cadre des plans du CUP et du gouvernement
de la première Republique de Turquie de nationaliser l'economie.
Ismail Besiki a souligne que la communaute internationale avait aussi
ete immensement utile dans ce plan, qu'il affirme etre toujours au
coeur de l'ideologie officielle de l'etat. Une fois que le nouveau
regime a supprime ses grecs et armeniens, transfere leurs actifs
aux turcs ( Sunnites) aux kurdes (Sunnites) ils ont dû faire face au
problème de la communaute Alevi, qu'ils ont crû pouvoir facilement
convertir a l'Islam Sunnite. Une strategie d'assimilation semblable a
ete assumee pour les Kurdes, que l'on a permis de garder le capital,
des bâtiments, le betail, des champs et d'autres actifs laisses par
les bannis, tant qu'ils reniaient leur identite kurde.
Ismail Besiki a dit que la politique kurde de la Turquie etait basee
sur la negation de l'identite Kurde et sa destruction chaque fois
que possible. L'etat a aussi manifeste des efforts enormes pour
s'assurer que l'elite intellectuelle et les partis politiques de
Turquie soutenaient cette vision de la question kurde.
Ismail Besiki a dit que le defi le plus important pour l'etat etait
de s'assurer qu'une bourgeoisie locale Kurde ne pouvait apparaître
dans la region. " Donc vous pouvez investir au sud ou l'ouest comme
homme d'affaires kurde et ils vous donneront tous les prets du monde
pour le faire, mais on ne vous permettra pas d'ouvrir une usine dans,
disons, Diyarbakyr ou Van " a explique Ismail Besiki qui a dit que
les Kurdes qui possedaient des capitaux etaient constamment diriges
vers les provinces occidentales. Cela devait permettre une nouvelle
assimilation. " Une bourgeoisie locale et des investissements Kurdes
dans la region garderaient les Kurdes au Kurdistan, ce qui est en
violation de la politique d'assimilation " a-t-il dit. " Il y a des
actifs immobiles laisses par les communautes armenienne et syriaque
qui sont sous le contrôle des Kurdes. Quand on a chasse les armeniens
et ne leur a pas permis de revenir, l'etat a permis aux Kurdes de
garder leurs actifs. Après 1915, les Kurdes ont commence a migrer des
secteurs ruraux vers les villes où les armeniens ont vecu. En fait,
aujourd'hui, la source de la richesse de la bourgeoisie Turque est les
proprietes armeniennes et greques, bien que les livres sur l'histoire
economique turque ne mentionnent jamais cela " a-t-il dit. Ismail
Besiki espere que les chercheurs kurdes et les generations futures
recriront l'histoire economique de la Turquie et examineront la
source reelle de la richesse dans le pays, affirmant sa croyance que
cela aiderait aussi la Turquie a resoudre ses problèmes seculaires,
incluant les questions kurdes et armeniennes.
Stephane
armenews.com
jeudi 2 juin 2011
" La question kurde est inextricablement liee avec les problèmes
auxquels ont fait face les communautes armeniennes et syriaques en
Turquie dans le Sud-Est dans le passe " a declare le sociologue Ismail
Besiki expert de l'histoire de la question kurde cite par le quotidien
turc Zaman. Ismail Besiki a fait des recherches sur la question kurde
pendant des annees et, bien qu'il soit turc, il a passe 17 ans en
prison après avoir ete condamne pour ses ecrits sur le sujet.
S'exprimant lors d'une reunion-debat sur la question kurde où il etait
le conferencier a l'occasion d'un evenement organise par la Fondation
des Journalistes et des Ecrivains Ismail Besiki a dit que la question
kurde ne peut pas etre vue separement de la question des communautes
armeniennes et syriaques de Turquie, qui ont ete chasses du pays,
laissant derrière elles leurs affaires, banques, des champs agricoles
et meme des usines. Il a dit que le transfert de proprietes de ces
communautes, en particulier des armeniens, qui ont ete victimes d'une
campagne de deportation obligatoire quand les Unionistes etaient au
pouvoir a la fin de l'ère Ottomane en 1915 aux Kurdes dans la region et
la consequence de la deportation massive se sont unifies en un simple
problème. Ismail Besiki a dit que le Comite Union et Progrès (CUP),
qui etait au pouvoir durant les dernières annees de l'Empire Ottoman,
avait de vastes plans pour reorganiser l'empire afin " de le turquifier
". Cela a debouche a la nationalisation de l'economie Ottomane, qui
a amene le problème de que faire avec les communautes alors assez
considerables an Turquie des armeniens, des grecs et des Alevis. La
plupart des evenements qui ont eu lieu a la tournure du siècle passe,
comme l'echange de population entre la Grèce et la Turquie et la
deportation et le meurtre des armeniens que ces derniers qualifient de
genocide, a eu lieu dans le cadre des plans du CUP et du gouvernement
de la première Republique de Turquie de nationaliser l'economie.
Ismail Besiki a souligne que la communaute internationale avait aussi
ete immensement utile dans ce plan, qu'il affirme etre toujours au
coeur de l'ideologie officielle de l'etat. Une fois que le nouveau
regime a supprime ses grecs et armeniens, transfere leurs actifs
aux turcs ( Sunnites) aux kurdes (Sunnites) ils ont dû faire face au
problème de la communaute Alevi, qu'ils ont crû pouvoir facilement
convertir a l'Islam Sunnite. Une strategie d'assimilation semblable a
ete assumee pour les Kurdes, que l'on a permis de garder le capital,
des bâtiments, le betail, des champs et d'autres actifs laisses par
les bannis, tant qu'ils reniaient leur identite kurde.
Ismail Besiki a dit que la politique kurde de la Turquie etait basee
sur la negation de l'identite Kurde et sa destruction chaque fois
que possible. L'etat a aussi manifeste des efforts enormes pour
s'assurer que l'elite intellectuelle et les partis politiques de
Turquie soutenaient cette vision de la question kurde.
Ismail Besiki a dit que le defi le plus important pour l'etat etait
de s'assurer qu'une bourgeoisie locale Kurde ne pouvait apparaître
dans la region. " Donc vous pouvez investir au sud ou l'ouest comme
homme d'affaires kurde et ils vous donneront tous les prets du monde
pour le faire, mais on ne vous permettra pas d'ouvrir une usine dans,
disons, Diyarbakyr ou Van " a explique Ismail Besiki qui a dit que
les Kurdes qui possedaient des capitaux etaient constamment diriges
vers les provinces occidentales. Cela devait permettre une nouvelle
assimilation. " Une bourgeoisie locale et des investissements Kurdes
dans la region garderaient les Kurdes au Kurdistan, ce qui est en
violation de la politique d'assimilation " a-t-il dit. " Il y a des
actifs immobiles laisses par les communautes armenienne et syriaque
qui sont sous le contrôle des Kurdes. Quand on a chasse les armeniens
et ne leur a pas permis de revenir, l'etat a permis aux Kurdes de
garder leurs actifs. Après 1915, les Kurdes ont commence a migrer des
secteurs ruraux vers les villes où les armeniens ont vecu. En fait,
aujourd'hui, la source de la richesse de la bourgeoisie Turque est les
proprietes armeniennes et greques, bien que les livres sur l'histoire
economique turque ne mentionnent jamais cela " a-t-il dit. Ismail
Besiki espere que les chercheurs kurdes et les generations futures
recriront l'histoire economique de la Turquie et examineront la
source reelle de la richesse dans le pays, affirmant sa croyance que
cela aiderait aussi la Turquie a resoudre ses problèmes seculaires,
incluant les questions kurdes et armeniennes.