ARLES : DES CENTAINES DE PERSONNES AUX OBSEQUES DU PETIT KHOREN
Stephane
armenews.com
lundi 6 juin 2011
Comment, mais comment donc trouver les mots pour apaiser la douleur ?
En se rendant hier matin, vers la place de la Republique, a
Saint-Trophime où devait se tenir la ceremonie autour de Khoren
Grimaldi, la question etait lancinante. Elle se reflechissait sur les
visages fermes, rebondissait dans le silence etrange qui, a deux pas
du marche, avait envahi l'espace.
Une heure plus tard, au sortir de la Primatiale, tout près du cercueil
où dormait l'enfant de onze ans, mort lors d'un accident dans son ecole
a Trinquetaille, on avait au coeur, deux infimes elements de reponse,
qui venaient de la ceremonie elle-meme, et de l'intense partage de
ceux qui etaient venus soutenir les familles Ripert et Grimaldi :
anonymes, elus du Pays d'Arles serres autour du depute Michel Vauzelle
et du maire Herve Schiavetti, enfants de la classe du petit garcon.
Une rare dignite
Deux reponses infimes. Dont l'une est l'extraordinaire dignite de
cette famille soudee autour de l'impensable. Arrière-grands parents,
grands-parents et Nicolas et Laurence, les parents de Khoren, le
regard droit et clair. C'est ce père qui a porte le cercueil de son
enfant, lu un texte plein d'amour pour cette "Petite lumière", prenom
armenien donne a son fils Khoren. Et puis il y a eu la celebration
du jeune diacre Martin Savy, aux côtes du père Stephane Cabanac. Un
exercice complique car comment parler de foi ou d'espoir, fût-ce dans
une eglise et dans un silence aussi intense ?
Il y est parvenu avec une simplicite juvenile, presque naïve, pour dire
que le message chretien signifie, comme pour les pèlerins d'Emmaus,
que ceux qui s'en vont s'installent dans le coeur de ceux qu'ils
laissent. Pour ne plus jamais en partir. Il a su employer des mots
que ce petit garcon paisiblement endormi, aurait compris. Et rendu
hommage joliment, a cet enfant malicieux et debordant d'imagination,
intelligent et vif, une "petite lumière". Dans l'eglise bondee, chacun
a ecoute, avide de trouver un peu de reconfort a transmettre aux siens.
pour lire la suite cliquer sur le lien
http://www.laprovence.com/article/a-la-une/arles-des-centaines-de-personnes-aux-obseques-du-petit-khoren
Stephane
armenews.com
lundi 6 juin 2011
Comment, mais comment donc trouver les mots pour apaiser la douleur ?
En se rendant hier matin, vers la place de la Republique, a
Saint-Trophime où devait se tenir la ceremonie autour de Khoren
Grimaldi, la question etait lancinante. Elle se reflechissait sur les
visages fermes, rebondissait dans le silence etrange qui, a deux pas
du marche, avait envahi l'espace.
Une heure plus tard, au sortir de la Primatiale, tout près du cercueil
où dormait l'enfant de onze ans, mort lors d'un accident dans son ecole
a Trinquetaille, on avait au coeur, deux infimes elements de reponse,
qui venaient de la ceremonie elle-meme, et de l'intense partage de
ceux qui etaient venus soutenir les familles Ripert et Grimaldi :
anonymes, elus du Pays d'Arles serres autour du depute Michel Vauzelle
et du maire Herve Schiavetti, enfants de la classe du petit garcon.
Une rare dignite
Deux reponses infimes. Dont l'une est l'extraordinaire dignite de
cette famille soudee autour de l'impensable. Arrière-grands parents,
grands-parents et Nicolas et Laurence, les parents de Khoren, le
regard droit et clair. C'est ce père qui a porte le cercueil de son
enfant, lu un texte plein d'amour pour cette "Petite lumière", prenom
armenien donne a son fils Khoren. Et puis il y a eu la celebration
du jeune diacre Martin Savy, aux côtes du père Stephane Cabanac. Un
exercice complique car comment parler de foi ou d'espoir, fût-ce dans
une eglise et dans un silence aussi intense ?
Il y est parvenu avec une simplicite juvenile, presque naïve, pour dire
que le message chretien signifie, comme pour les pèlerins d'Emmaus,
que ceux qui s'en vont s'installent dans le coeur de ceux qu'ils
laissent. Pour ne plus jamais en partir. Il a su employer des mots
que ce petit garcon paisiblement endormi, aurait compris. Et rendu
hommage joliment, a cet enfant malicieux et debordant d'imagination,
intelligent et vif, une "petite lumière". Dans l'eglise bondee, chacun
a ecoute, avide de trouver un peu de reconfort a transmettre aux siens.
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