AZERBAIDJAN
Eynulla Fatullayev remis en liberté par le fait du prince
Reporters sans frontières salue avec un grand soulagement la remise en
liberté du journaliste Eynulla Fatullayev.
« Nous nous associons à la joie des proches et des collègues d'Eynulla
Fatullayev, qui l'ont vu rentrer à la maison hier soir vers 18h. Le
rédacteur en chef de Realny Azerbaijan était devenu le symbole de
l'arbitraire du pouvoir, qui aura usé de tous les stratagèmes pour le
maintenir derrière les barreaux le plus longtemps possible. De ce
point de vue, la grce présidentielle n'est qu'un nouveau fait du
prince, qui ne saurait racheter les quatre ans que le journaliste a
passé en prison pour n'avoir fait que son métier », a déclaré
l'organisation.
« Le directeur de la prison est venu me voir pour me dire de
rassembler mes affaires », a raconté Eynulla Fatullayev au
correspondant de l'organisation, venu célébrer l'événement chez lui. «
J'ai d'abord cru à une nouvelle provocation. Mais on m'a ensuite
demandé de signer ma déclaration de remise en liberté (...) et renvoyé
à la maison. »
Le journaliste a exprimé sa gratitude aux organisations
internationales et non-gouvernementales qui se sont mobilisées en sa
faveur. « La pression internationale a eu un impact très important »,
a-t-il déclaré à Reporters sans frontières au téléphone ce matin.
« Je vais bien sûr reprendre mes activités journalistiques, mais je ne
sais pas encore si je vais le faire en Azerbaïdjan ou à l'étranger. Je
vais d'abord voir si les conditions sont réunies, notamment en termes
de sécurité, pour que je puisse travailler dans mon pays. Si ce n'est
pas le cas, je serai contraint de m'exiler », a-t-il ajouté.
Ce moment est historique au sens où l'Azerbaïdjan, à notre
connaissance, ne compte désormais plus aucun journaliste des médias «
traditionnels » emprisonné. Mais ceci ne doit pas cacher la réalité du
violent pic de répression qui touche les médias depuis plus de deux
mois. Des jeunes activistes et blogueurs sont jugés et emprisonnés, et
les journalistes d'opposition, notamment d'Azadlig, font l'objet d'un
harcèlement permanent.
dimanche 12 juin 2011,
Sté[email protected]
Eynulla Fatullayev remis en liberté par le fait du prince
Reporters sans frontières salue avec un grand soulagement la remise en
liberté du journaliste Eynulla Fatullayev.
« Nous nous associons à la joie des proches et des collègues d'Eynulla
Fatullayev, qui l'ont vu rentrer à la maison hier soir vers 18h. Le
rédacteur en chef de Realny Azerbaijan était devenu le symbole de
l'arbitraire du pouvoir, qui aura usé de tous les stratagèmes pour le
maintenir derrière les barreaux le plus longtemps possible. De ce
point de vue, la grce présidentielle n'est qu'un nouveau fait du
prince, qui ne saurait racheter les quatre ans que le journaliste a
passé en prison pour n'avoir fait que son métier », a déclaré
l'organisation.
« Le directeur de la prison est venu me voir pour me dire de
rassembler mes affaires », a raconté Eynulla Fatullayev au
correspondant de l'organisation, venu célébrer l'événement chez lui. «
J'ai d'abord cru à une nouvelle provocation. Mais on m'a ensuite
demandé de signer ma déclaration de remise en liberté (...) et renvoyé
à la maison. »
Le journaliste a exprimé sa gratitude aux organisations
internationales et non-gouvernementales qui se sont mobilisées en sa
faveur. « La pression internationale a eu un impact très important »,
a-t-il déclaré à Reporters sans frontières au téléphone ce matin.
« Je vais bien sûr reprendre mes activités journalistiques, mais je ne
sais pas encore si je vais le faire en Azerbaïdjan ou à l'étranger. Je
vais d'abord voir si les conditions sont réunies, notamment en termes
de sécurité, pour que je puisse travailler dans mon pays. Si ce n'est
pas le cas, je serai contraint de m'exiler », a-t-il ajouté.
Ce moment est historique au sens où l'Azerbaïdjan, à notre
connaissance, ne compte désormais plus aucun journaliste des médias «
traditionnels » emprisonné. Mais ceci ne doit pas cacher la réalité du
violent pic de répression qui touche les médias depuis plus de deux
mois. Des jeunes activistes et blogueurs sont jugés et emprisonnés, et
les journalistes d'opposition, notamment d'Azadlig, font l'objet d'un
harcèlement permanent.
dimanche 12 juin 2011,
Sté[email protected]