GEORGIE
Russie/Géorgie : la situation a un potentiel d'escalade dangereux
Les participants aux discussions de Genève entre Russes et Géorgiens
ont estimé que la situation sur le terrain était stable, mais
imprévisible, avec un potentiel d'escalade dangereux, Tbilissi
menaçant même de se retirer de ces pourparlers.
Le 16e cycle de discussions de Genève réunissait les protagonistes de
la guerre éclair d'août 2008 - Russes, Géorgiens, ainsi que des
représentants des deux régions séparatistes de Géorgie au coeur du
conflit, celles d'Akhazie et d'Ossétie du Sud - sous l'égide de
l'Union européenne, de l'ONU et de l'Organisation pour la sécurité et
la coopération en Europe (OSCE).
Les participants ont achevé leur 16e session, a déclaré le
représentant européen, Pierre Morel, au cours d'une conférence de
presse.
Dans le groupe de travail 1, les participants ont passé en revue la
situation de sécurité sur le terrain qui a été estimée stable, mais
imprévisible, avec un potentiel d'escalade dangereux dû à des
développements et des incidents hautement préoccupants, a-t-il dit.
Cette situation requiert un effort collectif des participants pour
réduire la tension, a-t-il ajouté, soulignant qu'il fallait renforcer
la confiance entre les parties.
Un tel degré d'incidents après deux ans et demi de travail intensif
est un signal alarmant, a-t-il fait valoir.
Malgré tout, les participants ont décidé de se revoir le 4 octobre
prochain pour un nouveau cycle de discussions.
Toutefois, Giorgi Bokeria, chef de la délégation géorgienne, a jugé
possible un échec des discussions de Genève si la situation sur le
terrain ne venait pas à s'améliorer.
Nous avons toujours eu pour position fondamentale qu'il était
préférable d'avoir un lieu pour discuter, a-t-il expliqué.
Mais cette campagne d'explosions effectuée de manière très
transparente par des agents de sécurité russes conduit la situation à
un niveau difficile, a-t-il ajouté, indiquant que les Géorgiens ne
pouvaient pas avoir une discussion avec une partie qui poursuit une
escalade de la campagne de terreur.
Les tensions restent élevées entre la Géorgie pro-occidentale et la
Russie depuis la brève guerre qui a opposé les deux pays en août 2008
pour le contrôle de l'Ossétie du Sud.
Au cours des derniers mois, la Géorgie, ancienne république
soviétique, a affirmé avoir déjoué plusieurs tentatives d'attentats
sur son sol et interpellé des suspects.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili estime que le Premier
ministre russe et homme fort du pays Vladimir Poutine cherche à
reprendre le contrôle de la Géorgie en rétablissant l'Union
soviétique.
En août 2008, l'armée russe avait envahi une partie de la Géorgie,
alliée des Etats-Unis, pour repousser les forces géorgiennes qui
tentaient de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud.
Un cessez-le-feu négocié par l'UE a mis fin au conflit, mais Moscou a
reconnu dans la foulée l'indépendance de ce territoire ainsi que de
l'Abkhazie.
dimanche 12 juin 2011,
Sté[email protected]
From: Baghdasarian
Russie/Géorgie : la situation a un potentiel d'escalade dangereux
Les participants aux discussions de Genève entre Russes et Géorgiens
ont estimé que la situation sur le terrain était stable, mais
imprévisible, avec un potentiel d'escalade dangereux, Tbilissi
menaçant même de se retirer de ces pourparlers.
Le 16e cycle de discussions de Genève réunissait les protagonistes de
la guerre éclair d'août 2008 - Russes, Géorgiens, ainsi que des
représentants des deux régions séparatistes de Géorgie au coeur du
conflit, celles d'Akhazie et d'Ossétie du Sud - sous l'égide de
l'Union européenne, de l'ONU et de l'Organisation pour la sécurité et
la coopération en Europe (OSCE).
Les participants ont achevé leur 16e session, a déclaré le
représentant européen, Pierre Morel, au cours d'une conférence de
presse.
Dans le groupe de travail 1, les participants ont passé en revue la
situation de sécurité sur le terrain qui a été estimée stable, mais
imprévisible, avec un potentiel d'escalade dangereux dû à des
développements et des incidents hautement préoccupants, a-t-il dit.
Cette situation requiert un effort collectif des participants pour
réduire la tension, a-t-il ajouté, soulignant qu'il fallait renforcer
la confiance entre les parties.
Un tel degré d'incidents après deux ans et demi de travail intensif
est un signal alarmant, a-t-il fait valoir.
Malgré tout, les participants ont décidé de se revoir le 4 octobre
prochain pour un nouveau cycle de discussions.
Toutefois, Giorgi Bokeria, chef de la délégation géorgienne, a jugé
possible un échec des discussions de Genève si la situation sur le
terrain ne venait pas à s'améliorer.
Nous avons toujours eu pour position fondamentale qu'il était
préférable d'avoir un lieu pour discuter, a-t-il expliqué.
Mais cette campagne d'explosions effectuée de manière très
transparente par des agents de sécurité russes conduit la situation à
un niveau difficile, a-t-il ajouté, indiquant que les Géorgiens ne
pouvaient pas avoir une discussion avec une partie qui poursuit une
escalade de la campagne de terreur.
Les tensions restent élevées entre la Géorgie pro-occidentale et la
Russie depuis la brève guerre qui a opposé les deux pays en août 2008
pour le contrôle de l'Ossétie du Sud.
Au cours des derniers mois, la Géorgie, ancienne république
soviétique, a affirmé avoir déjoué plusieurs tentatives d'attentats
sur son sol et interpellé des suspects.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili estime que le Premier
ministre russe et homme fort du pays Vladimir Poutine cherche à
reprendre le contrôle de la Géorgie en rétablissant l'Union
soviétique.
En août 2008, l'armée russe avait envahi une partie de la Géorgie,
alliée des Etats-Unis, pour repousser les forces géorgiennes qui
tentaient de reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud.
Un cessez-le-feu négocié par l'UE a mis fin au conflit, mais Moscou a
reconnu dans la foulée l'indépendance de ce territoire ainsi que de
l'Abkhazie.
dimanche 12 juin 2011,
Sté[email protected]
From: Baghdasarian