LES EGLISES DE TERRE SAINTE PROTESTENT CONTRE LE NOUVEAU CHANGEMENT DE TAXES ISRAELIENNES PAR ARTHUR HAGOPIAN
Stephane
armenews.com
jeudi 16 juin 2011
Les chefs des Eglises chretiennes de Jerusalem ont exprime leur
profonde preoccupation sur les changements renouveles portant sur la
taxation des biens immobiliers de leur Eglise.
Alors que les precedentes modifications avaient toutes finalement
echoue, les Israeliens n'avaient pas cache leur intention d'imposer
une amona (taxe sur les biens immobiliers) sur la propriete des
differentes eglises, celles qui sont restees vacantes pendant un
certain temps etant egalement considerees comme taxables.
Dans une declaration faite ici-meme d'aujourd'hui, "les Chefs
des Eglises de la Ville Sainte de Jerusalem", regroupant de facon
informelle Eglises Chretiennes reconnues officiellement par l'etat
d'Israël, a averti des profondes consequences qui pourraient en
resulter, si Israël mettait son projet en application.
" Par rapport a la pratique de tous les Etats qui ont gouverne en
Terre Sainte, y compris l'Empire Ottoman, le Mandat Britannique, le
Royaume Achemite et l'Etat d'Israël lui-meme, une telle imposition
equivaudrait a une profonde rupture" ont dit les chefs des Eglises.
"Ce serait une importante degradation de la situation des Eglises de
la Terre Sainte. En outre, ce serait une remise en cause directe du
mandat de l'Organisation des Nations Unies decrit dans la Resolution
181 du 29 novembre 1947 de l'Assemblee Generale, qui s'applique non
seulement a Jerusalem mais egalement aux deux Etats qu'elle autorise
a s'etablir sur la Terre Sainte", ont-ils averti.
Les Eglises soutiennent que le changement prevu par Israël
contreviendrait aux accords designes sous le nom de 'statu quo'
convenus au 19ème siècle, qui regissent les relations entre les Eglises
et les gouvernements successifs depuis les temps de l'empire ottoman.
Selon les termes du statu quo, les Ottomans s'engageaient a exonerer de
taxes les biens immobiliers des Eglises, reconnaissaient leurs droits
et leur accordaient des privilèges speciaux, dans des actes appeles
"firmans'.
Un souverain turc, le sultan Chakmak, alla jusqu'a blâmer " un
suppôt de Satan ou fils de Satan" qui avait ose contester les droits
et privilèges de l'Eglise armenienne, dans un edit grave sur une
plaque de marbre fixee a l'entree du Couvent de Saint James, siège
du Patriarche Armenien de Jerusalem.
Les autorites sur la Terre Sainte qui ont suivi, dont celles de
Jordanie, ont exprime leur soutien vis-a-vis du statu quo et souscrit
a ses dogmes.
Les Eglises ont averti que 'toute erosion des dispositions de l'accord
de statu quo entre l'Etat d'Israël et les Eglises chretiennes menace
le bien-etre des Eglises chretiennes et leur aptitude a poursuivre
les differents ministères de leur mission pastorale d'assistance,
educative, sociale et sanitaire qu'elles procurent".
Elles se sont egalement plaintes qu'une "amona" sur les biens des
Eglises "contredirait les promesses faites aux Eglises par les
gouvernements successifs israeliens, plus particulièrement confirme
au lendemain de la guerre de juin 1967" qui avait vu Israël s'emparer
de Jerusalem et de la majeure partie de la Bande Ouest.
Dans leur declaration, les Eglises n'ont pas mâche leurs mots
qualifiant le changement propose par Israël d'"agressif", exprimant
leur surprise sur le moment choisi, en faisant allusion aux troubles
politiques imprevisibles qui se propagent dans la region.
"Les chefs des Eglises ne peuvent pas comprendre comment une telle
action agressive vis-a-vis des Eglises pourrait etre engagee dans
l'interet de l'etat, en particulier en ce moment" peut-on y lire.
Ils pressent les representants officiels de rester sur une base
correcte et amicale, confiants qu'"il en sera sans doute ainsi du
choix definitif du gouvernement d'Israël."
"Les chefs des Eglises pensent que ce respect est essentiel pour
la sante future des relations entre les trois fois d'Abraham qui
coexistent en Israël comme pour les relations de chacune d'entre
elles avec le gouvernement d'Israël" lit-on dans la declaration.
Les Eglises se disent particulièrement inquiètes, "l'abrupte imposition
d'une taxation sans precedent sur les Eglises chretiennes ne pouvant se
produire qu'au detriment de leur aptitude a maintenir une presence sur
la Terre Sainte et a continuer le ministère de leur mission pastorale
d'assistance, educative, sociale et sanitaire."
Les Chefs des Eglises a Jerusalem sont le Patriarche Grec Orthodoxe,
le Patriarche Latin, le Patriarche Armenien, le Custode de la Terre
Sainte et les Archeveques et Eveques Armenien Catholique, Orthodoxe
Copte, Orthodoxe Ethiopien, Catholique Grec, Maronite, Orthodoxe
Syrien, Catholique Syrien, Anglican et Lutherien.
From: Baghdasarian
Stephane
armenews.com
jeudi 16 juin 2011
Les chefs des Eglises chretiennes de Jerusalem ont exprime leur
profonde preoccupation sur les changements renouveles portant sur la
taxation des biens immobiliers de leur Eglise.
Alors que les precedentes modifications avaient toutes finalement
echoue, les Israeliens n'avaient pas cache leur intention d'imposer
une amona (taxe sur les biens immobiliers) sur la propriete des
differentes eglises, celles qui sont restees vacantes pendant un
certain temps etant egalement considerees comme taxables.
Dans une declaration faite ici-meme d'aujourd'hui, "les Chefs
des Eglises de la Ville Sainte de Jerusalem", regroupant de facon
informelle Eglises Chretiennes reconnues officiellement par l'etat
d'Israël, a averti des profondes consequences qui pourraient en
resulter, si Israël mettait son projet en application.
" Par rapport a la pratique de tous les Etats qui ont gouverne en
Terre Sainte, y compris l'Empire Ottoman, le Mandat Britannique, le
Royaume Achemite et l'Etat d'Israël lui-meme, une telle imposition
equivaudrait a une profonde rupture" ont dit les chefs des Eglises.
"Ce serait une importante degradation de la situation des Eglises de
la Terre Sainte. En outre, ce serait une remise en cause directe du
mandat de l'Organisation des Nations Unies decrit dans la Resolution
181 du 29 novembre 1947 de l'Assemblee Generale, qui s'applique non
seulement a Jerusalem mais egalement aux deux Etats qu'elle autorise
a s'etablir sur la Terre Sainte", ont-ils averti.
Les Eglises soutiennent que le changement prevu par Israël
contreviendrait aux accords designes sous le nom de 'statu quo'
convenus au 19ème siècle, qui regissent les relations entre les Eglises
et les gouvernements successifs depuis les temps de l'empire ottoman.
Selon les termes du statu quo, les Ottomans s'engageaient a exonerer de
taxes les biens immobiliers des Eglises, reconnaissaient leurs droits
et leur accordaient des privilèges speciaux, dans des actes appeles
"firmans'.
Un souverain turc, le sultan Chakmak, alla jusqu'a blâmer " un
suppôt de Satan ou fils de Satan" qui avait ose contester les droits
et privilèges de l'Eglise armenienne, dans un edit grave sur une
plaque de marbre fixee a l'entree du Couvent de Saint James, siège
du Patriarche Armenien de Jerusalem.
Les autorites sur la Terre Sainte qui ont suivi, dont celles de
Jordanie, ont exprime leur soutien vis-a-vis du statu quo et souscrit
a ses dogmes.
Les Eglises ont averti que 'toute erosion des dispositions de l'accord
de statu quo entre l'Etat d'Israël et les Eglises chretiennes menace
le bien-etre des Eglises chretiennes et leur aptitude a poursuivre
les differents ministères de leur mission pastorale d'assistance,
educative, sociale et sanitaire qu'elles procurent".
Elles se sont egalement plaintes qu'une "amona" sur les biens des
Eglises "contredirait les promesses faites aux Eglises par les
gouvernements successifs israeliens, plus particulièrement confirme
au lendemain de la guerre de juin 1967" qui avait vu Israël s'emparer
de Jerusalem et de la majeure partie de la Bande Ouest.
Dans leur declaration, les Eglises n'ont pas mâche leurs mots
qualifiant le changement propose par Israël d'"agressif", exprimant
leur surprise sur le moment choisi, en faisant allusion aux troubles
politiques imprevisibles qui se propagent dans la region.
"Les chefs des Eglises ne peuvent pas comprendre comment une telle
action agressive vis-a-vis des Eglises pourrait etre engagee dans
l'interet de l'etat, en particulier en ce moment" peut-on y lire.
Ils pressent les representants officiels de rester sur une base
correcte et amicale, confiants qu'"il en sera sans doute ainsi du
choix definitif du gouvernement d'Israël."
"Les chefs des Eglises pensent que ce respect est essentiel pour
la sante future des relations entre les trois fois d'Abraham qui
coexistent en Israël comme pour les relations de chacune d'entre
elles avec le gouvernement d'Israël" lit-on dans la declaration.
Les Eglises se disent particulièrement inquiètes, "l'abrupte imposition
d'une taxation sans precedent sur les Eglises chretiennes ne pouvant se
produire qu'au detriment de leur aptitude a maintenir une presence sur
la Terre Sainte et a continuer le ministère de leur mission pastorale
d'assistance, educative, sociale et sanitaire."
Les Chefs des Eglises a Jerusalem sont le Patriarche Grec Orthodoxe,
le Patriarche Latin, le Patriarche Armenien, le Custode de la Terre
Sainte et les Archeveques et Eveques Armenien Catholique, Orthodoxe
Copte, Orthodoxe Ethiopien, Catholique Grec, Maronite, Orthodoxe
Syrien, Catholique Syrien, Anglican et Lutherien.
From: Baghdasarian