STEPANAKERT VEUT AVOIR LE DERNIER MOT DANS LES POURPARLERS
Marion
armenews.com
mercredi 22 juin 2011
Georgi Petrossian, ministre des Affaires etrangères de la Republique
du Haut-Karabagh (RHK), a averti, mardi 21 juin, qu'un possible accord
de paix entre l'Armenie et l'Azerbaïdjan ne pourra pas etre applique
sans etre approuve par les dirigeants du Haut-Karabagh.
Il a egalement refuse de commenter les chances d'une percee dans les
pourparlers armeno-azerbaïdjanais au sommet de Kazan, en Russie.
Les mediateurs internationaux espèrent que les presidents Serge
Sarkissian et Ilham Aliev s'entenderont sur les principes de base de
la resolution du conflit du Haut-Karabagh, lors de cette reunion.
G. Petrossian n'a pas precise la position du leader de la RHK sur les
principes de base soutenus par les co-presidents du groupe de Minsk
de l'OSCE.
G. Petrossian a seulement insiste sur le fait que le territoire
conteste doit avoir le dernier mot sur tout accord de paix. " On peut
nous detruire, mais on ne peut pas prendre des decisions sans nous
", a-t-il affirme aux journalistes. " Dans ce dernier cas, on doit
dire : " "Nous sommes prets a vous detruire." Mais il faut le dire
ouvertement. "
" Les documents internationaux concernant le Haut-Karabagh
reconnaissent que la Republique du Haut-Karabagh represente l'une des
parties au conflit. Si nous, en tant que partie, avons reussi a arreter
la guerre et a signer un cessez-le-feu [en 1994], nous avons aussi le
droit de construire notre avenir, un avenir pacifique ", a-t-il ajoute.
Le ministre armenien des Affaires etrangères Edouard Nalbandian a
declare la semaine dernière que l'accord-cadre devra etre approuve
par les Armeniens du Haut-Karabagh. " Il sera impossible de passer
a la deuxième phase [du processus de paix] si le Haut-Karabagh n'est
pas d'accord avec les principes de base ", a-t-il declare.
Les co-presidents du groupe de Minsk se rendent regulièrement a
Stepanakert et rencontrent les dirigeants du Haut-Karabagh. Toutefois,
l'Azerbaïdjan a refuse de negocier directement avec la RHK depuis
la fin des annees 1990, en disant que le territoire est occupe par
l'Armenie et n'a pas de gouvernement legitime.
Contrairement a Erevan, Stepanakert ne semble pas convaincu
par l'accord de paix propose. Les autorites ont jusqu'a present
evite d'exprimer leurs doutes publiquement, soulignant plutôt la
necessite de la participation de la RHK dans les pourparlers de paix
armeno-azerbaïdjanais.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Marion
armenews.com
mercredi 22 juin 2011
Georgi Petrossian, ministre des Affaires etrangères de la Republique
du Haut-Karabagh (RHK), a averti, mardi 21 juin, qu'un possible accord
de paix entre l'Armenie et l'Azerbaïdjan ne pourra pas etre applique
sans etre approuve par les dirigeants du Haut-Karabagh.
Il a egalement refuse de commenter les chances d'une percee dans les
pourparlers armeno-azerbaïdjanais au sommet de Kazan, en Russie.
Les mediateurs internationaux espèrent que les presidents Serge
Sarkissian et Ilham Aliev s'entenderont sur les principes de base de
la resolution du conflit du Haut-Karabagh, lors de cette reunion.
G. Petrossian n'a pas precise la position du leader de la RHK sur les
principes de base soutenus par les co-presidents du groupe de Minsk
de l'OSCE.
G. Petrossian a seulement insiste sur le fait que le territoire
conteste doit avoir le dernier mot sur tout accord de paix. " On peut
nous detruire, mais on ne peut pas prendre des decisions sans nous
", a-t-il affirme aux journalistes. " Dans ce dernier cas, on doit
dire : " "Nous sommes prets a vous detruire." Mais il faut le dire
ouvertement. "
" Les documents internationaux concernant le Haut-Karabagh
reconnaissent que la Republique du Haut-Karabagh represente l'une des
parties au conflit. Si nous, en tant que partie, avons reussi a arreter
la guerre et a signer un cessez-le-feu [en 1994], nous avons aussi le
droit de construire notre avenir, un avenir pacifique ", a-t-il ajoute.
Le ministre armenien des Affaires etrangères Edouard Nalbandian a
declare la semaine dernière que l'accord-cadre devra etre approuve
par les Armeniens du Haut-Karabagh. " Il sera impossible de passer
a la deuxième phase [du processus de paix] si le Haut-Karabagh n'est
pas d'accord avec les principes de base ", a-t-il declare.
Les co-presidents du groupe de Minsk se rendent regulièrement a
Stepanakert et rencontrent les dirigeants du Haut-Karabagh. Toutefois,
l'Azerbaïdjan a refuse de negocier directement avec la RHK depuis
la fin des annees 1990, en disant que le territoire est occupe par
l'Armenie et n'a pas de gouvernement legitime.
Contrairement a Erevan, Stepanakert ne semble pas convaincu
par l'accord de paix propose. Les autorites ont jusqu'a present
evite d'exprimer leurs doutes publiquement, soulignant plutôt la
necessite de la participation de la RHK dans les pourparlers de paix
armeno-azerbaïdjanais.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress