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Le Sommet De Kazan Constitue Le Principal Sujet D'Actualite De La Pr

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    LE SOMMET DE KAZAN CONSTITUE LE PRINCIPAL SUJET D'ACTUALITE DE LA PRESSE DU WEEK-END
    Stephane

    armenews.com
    mardi 28 juin 2011

    Le sommet de Kazan constitue le principal sujet d'actualite de
    la presse du week-end. Les quotidiens constatent avec regret le
    manque de progrès a l'issue de ce sommet, qui a dure plus de trois
    heures. Les quotidiens annoncent que les ministres des affaires
    etrangères d'Armenie, de Russie et d'Azerbaïdjan ainsi que les
    adjoints des presidents participaient egalement a la reunion. En
    depit des attentes, les Presidents n'ont signe aucun document,
    mais ont diffuse une courte declaration qui indique que " les chefs
    d'Etat sont parvenus a un accord mutuel sur un certain nombre de
    questions dont la resolution contribuera a creer les conditions pour
    l'approbation des principes de base ". Les Presidents ont en outre
    exprime leur gratitude aux dirigeants russes, francais et americains,
    aux copresidents du groupe de Minsk de l'OSCE, pour " leur attention
    constante aux problèmes du Haut-Karabakh " et ont hautement salue
    les efforts personnels du President russe pour sa mediation.

    Les agences de presse rapportent les commentaires du chef de la
    diplomatie armenienne, suite a la rencontre de Kazan, qui a rappele
    que le chef de l'Etat avait declare a Strasbourg qu'il serait possible
    de s'attendre a des resultats positifs si l'Azerbaïdjan ne proposait
    pas de nouveaux amendements. Pourtant, le sommet de Kazan n'est
    pas parvenu a une percee, parce que l'Azerbaïdjan n'etait pas pret
    a accepter la version finale des principes de base proposee par les
    trois copresidents, selon lui. " A Deauville les pays copresidents ont
    exhorte les deux chefs d'Etat a atteindre une entente a Kazan. Le
    President Obama, dans ses conversations telephoniques avec les
    presidents, avaient fait le meme appel. Le President Sarkozy
    avait envoye des messages aux Presidents. Malgre cela, la partie
    azerbaïdjanaise a propose environ une douzaine d'amendements, et c'est
    la raison pour laquelle la reunion de Kazan ne s'est pas revelee etre
    une percee ", a affirme le Ministre. " En tout cas, je pense que la
    reunion a ete utile dans le sens que les discussions detaillees ont
    continue. Le point important est que le President Medvedev, qui s'est
    très engage dans ce processus au cours des trois dernières annees, a
    exprime sa volonte de poursuivre ses efforts en direction des principes
    et pour la realisation d'un accord definitif. C'etait deja la 12ème
    reunion entre les parties au cours des trois dernières annees. Mais
    durant cette dernière annee l'Azerbaïdjan a, en effet, repete ce
    scenario de venir avec de nouveaux amendements et des propositions
    au moins quatre fois. Telle est la realite. Neanmoins, nous allons
    poursuivre les negociations, car il n'y a pas d'autre moyen pour un
    règlement. Il est possible de resoudre le conflit uniquement par des
    moyens pacifiques et des negociations ", a conclu le Ministre.

    De son côte, Bakou n'a pas explicitement nie ces allegations :
    le Ministre des AE, Elmar Mammediarov, a indique qu'Erevan avait
    egalement rejete une precedente version des principes de base presentee
    officiellement aux deux parties a Madrid en novembre 2007. " Pour une
    raison quelconque, la partie armenienne est restee silencieuse quand
    l'Azerbaïdjan a accepte une version actualisee du document de Madrid,
    presentee officiellement par les copresidents du Groupe de Minsk en
    2009 a Athènes. Nous parlons maintenant d'une des nombreuses versions
    du document de travail, basee sur la première proposition faite a
    Madrid ", a-t-il dit. Il a affirme que la reunion de Kazan n'avait
    pas repondu aux attentes de Bakou parce que " la partie armenienne
    exige des concessions maximalistes a l'Azerbaïdjan ". Neanmoins,
    il a ajoute avoir eu l'impression que les deux presidents avaient
    l'intention de continuer a travailler intensement en vue de trouver
    une solution definitive.

    Les chaînes de television et les agences de presse annoncent que
    le lendemain de la reunion trilaterale, le President Sarkissian a
    eu un dejeuner de travail avec le president du Tatarstan, Roustam
    Minnikhanov, puis a rencontre les copresidents du Groupe de Minsk de
    l'OSCE et le representant personnel du President de l'OSCE en exercice,
    Andrzej Kasprzyk.

    Les agences rapportent des commentaires d'experts, dont celui de Karen
    Bekarian, directeur de l'ONG " Integration europeenne ", selon lequel
    l'Armenie n'a aucune raison de paniquer, mais doit toutefois rester
    vigilante. Il a egalement note que l'Armenie doit travailler sur les
    questions concernant l'engagement du HK comme partie prenante dans les
    negociations, ainsi que sur sa reconnaissance internationale. Selon
    Bekarian, l'une des raisons de l'echec de la reunion de Kazan est
    la difference entre la politique exterieure de l'Azerbaïdjan et sa
    politique interieure. Ainsi, le contenu de sa propagande interieure
    ne correspond pas aux propos tenus lors de sa participation aux
    pourparlers. Si Aliev avait signe les principes de base, cela aurait
    signifie que les autorites azerbaïdjanaises avaient trompe leur propre
    peuple. En fait, si l'on regarde bien, ce n'est pas la population
    azerbaïdjanaise, mais Aliev qui refuse de ceder, selon lui.

    Pour le porte-parole du Parti Republicain, Edouard Charmazanov,
    le HK n'a jamais fait partie de l'Azerbaïdjan independant. Le
    conflit du Karabakh n'est pas un conflit territorial, c'est une
    question d'autodetermination, un droit qui a ete legalement exerce
    par le peuple du HK. La reunion de Kazan a de nouveau prouve que
    l'Azerbaïdjan, en ignorant complètement les declarations faites
    par les copresidents du Groupe de Minsk de l'OSCE et la logique du
    règlement, a mene les pourparlers dans une impasse. Ce n'est pas
    nouveau que l'Azerbaïdjan fait semblant de negocier, car negocier
    signifie faire des compromis. En attendant, l'Armenie ne sera jamais
    d'accord de faire des concessions unilaterales. Quoi qu'il en soit,
    la poursuite des negociations est mieux que rien.

    Le dachnak Armen Roustamian estime dans Haykakan Jamanak, que la
    declaration des deux chefs d'Etat est revelatrice du manque de tout
    progrès. Il est evident que l'Azerbaïdjan n'a accepte et n'est pret
    a aucune concession. Le parti Dachnak, rappelle-t-il, a exprime son
    objection quant aux principes de Madrid, et, si le President Sarkissian
    accepte ces principes, le parti Dachnak reclamera sa demission. A
    ce moment la, le changement de pouvoir s'avèrera indispensable. Le
    parti dachnak sera alors pret a constituer un front avec toute force
    politique, y compris avec le CNA, soucieux de l'avenir du pays.

    Les quotidiens notent que les attentes, quelque peu exagerees, de ce
    sommet ne se sont pas justifiees. Au contraire, la courte declaration
    des presidents traduit l'ambiance tendue dans laquelle se sommet se
    serait tenu. Cette declaration a ete une tentative, selon 168 Jam,
    de ne pas permettre un echec des negociations.

    Titres

    " Les principes de base sont restes en suspens a Kazan "- Hayots
    Achkhar

    " Rien n'est ne a Kazan "- Azg

    " Les principes ne sont pas acceptes, mais un progrès a ete obtenu
    lors du sommet "- Hayastani Hanrapetoutioun

    " Les attentes des pessimistes se sont justifiees "- Aravot

    " Les attentes d'une percee se sont scindees ", " Kazan a renforce
    l'incertitude "- 168 Jam

    " On n'a pas pu franchir le Rubicon de Kazan "- Novoye Vremia

    Ambassade de France en Armenie

    Service de presse

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