LA POLICE DE GYUMRI CHERCHE A METTRE FIN AUX MANIFESTATIONS DE PROPRIETAIRES DE VOITURE
Stephane
armenews.com
vendredi 4 mars 2011
La police a interdit l'accès a une place dans la ville de Gyumri
pour arreter des manifestations de proprietaires de voiture contre
l'abolition d'une loi qui leur permettait de payer moins de taxes
d'importation.
Les protestations ont commence le jour où la mesure est entree en
vigueur. Des douzaines de voitures portant des plaques georgiennes
ont bloque une section de la route reliant Gyumri a Erevan.
Selon la precedente loi un proprietaire de voiture devait payer les
droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutee d'un montant de
32 pour cent de la valeur sur le marche de leur vehicule importe
pour obtenir des plaques d'immatriculation en Armenie. Les voitures
enregistrees a l'etranger etaient qualifiees jusqu'a present comme
" des importations provisoires " et etaient exemptees de ces impôts.
Beaucoup d'armeniens ont pendant des annees se sont servis de cette
echappatoire pour enregistrer leurs voitures en Georgie, où les taxes
pour les importations sont considerablement plus basses qu'en Armenie.
La pratique etait particulièrement repandue dans les regions du nord
du pays bordant la Georgie. Elle n'etait pas rare aussi parmi les
proprietaires de voiture de luxe a Erevan.
Selon la commission des recettes d'etat, plus de 10 pour cent
des 430000 vehicules circulants en Armenie avaient des plaques
d'immariculation etrangères a la fin de l'annee dernière.
Le gouvernement armenien a supprime l'entent sur " l'importation
provisoire " en août. La decision a signifie que les proprietaires
de telles voitures devaient enregistrer leurs voitures auprès de la
police de la route en Armenie et payer leurs taxes avant le 5 fevrier.
Plusieurs douzaines de conducteurs se sont reunis a l'exterieur du
bâtiment de l'administration de la province de Shirak bordant la
Georgie, dont Gyumri est la capitale.
Ils ont bloque une rue de la ville et se sont ensuite dirigees de
la route reliant Gyumri a Erevan après le gouverneur regional, Ashot
Gizirian, ait refuse de les rencontrer.
" Vous violez l'ordre public, c'est une route d'importance nationale
" a avertit un policier a l'attention des protestataires.
" Nous nous sommes reunis ici pour qu'ils nous ecoutent " a resiste
un conducteur. La route a ete degagee moins d'une heure plus tard.
Les protestataires ont projete de nouveau de converger vers la gare
centrale des autobus de Gyumri et de se diriger vers la frontière
georgienne. Cependant, la protestation n'a pas eu lieu car la place
a ete entouree par plus de cent policiers. La police a retenu trois
protestataires et a confisque leurs voitures.
" Nous nous assurons que l'ordre public n'est pas perturbe " a declare
Hakob Bichakhchian, le chef du departement de la police de Gyumri au
service armenien de RFE/RL.
Plus tard dans la journee, les manifestants se sont reunis dans les
bureaux du Club des Journalistes Asparez, une organisation civique base
a Gyumri qui a appuye leurs demandes. Ils ont dit qu'ils reprendront
bientôt leurs demonstrations.
From: A. Papazian
Stephane
armenews.com
vendredi 4 mars 2011
La police a interdit l'accès a une place dans la ville de Gyumri
pour arreter des manifestations de proprietaires de voiture contre
l'abolition d'une loi qui leur permettait de payer moins de taxes
d'importation.
Les protestations ont commence le jour où la mesure est entree en
vigueur. Des douzaines de voitures portant des plaques georgiennes
ont bloque une section de la route reliant Gyumri a Erevan.
Selon la precedente loi un proprietaire de voiture devait payer les
droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutee d'un montant de
32 pour cent de la valeur sur le marche de leur vehicule importe
pour obtenir des plaques d'immatriculation en Armenie. Les voitures
enregistrees a l'etranger etaient qualifiees jusqu'a present comme
" des importations provisoires " et etaient exemptees de ces impôts.
Beaucoup d'armeniens ont pendant des annees se sont servis de cette
echappatoire pour enregistrer leurs voitures en Georgie, où les taxes
pour les importations sont considerablement plus basses qu'en Armenie.
La pratique etait particulièrement repandue dans les regions du nord
du pays bordant la Georgie. Elle n'etait pas rare aussi parmi les
proprietaires de voiture de luxe a Erevan.
Selon la commission des recettes d'etat, plus de 10 pour cent
des 430000 vehicules circulants en Armenie avaient des plaques
d'immariculation etrangères a la fin de l'annee dernière.
Le gouvernement armenien a supprime l'entent sur " l'importation
provisoire " en août. La decision a signifie que les proprietaires
de telles voitures devaient enregistrer leurs voitures auprès de la
police de la route en Armenie et payer leurs taxes avant le 5 fevrier.
Plusieurs douzaines de conducteurs se sont reunis a l'exterieur du
bâtiment de l'administration de la province de Shirak bordant la
Georgie, dont Gyumri est la capitale.
Ils ont bloque une rue de la ville et se sont ensuite dirigees de
la route reliant Gyumri a Erevan après le gouverneur regional, Ashot
Gizirian, ait refuse de les rencontrer.
" Vous violez l'ordre public, c'est une route d'importance nationale
" a avertit un policier a l'attention des protestataires.
" Nous nous sommes reunis ici pour qu'ils nous ecoutent " a resiste
un conducteur. La route a ete degagee moins d'une heure plus tard.
Les protestataires ont projete de nouveau de converger vers la gare
centrale des autobus de Gyumri et de se diriger vers la frontière
georgienne. Cependant, la protestation n'a pas eu lieu car la place
a ete entouree par plus de cent policiers. La police a retenu trois
protestataires et a confisque leurs voitures.
" Nous nous assurons que l'ordre public n'est pas perturbe " a declare
Hakob Bichakhchian, le chef du departement de la police de Gyumri au
service armenien de RFE/RL.
Plus tard dans la journee, les manifestants se sont reunis dans les
bureaux du Club des Journalistes Asparez, une organisation civique base
a Gyumri qui a appuye leurs demandes. Ils ont dit qu'ils reprendront
bientôt leurs demonstrations.
From: A. Papazian