PARIS
Projecteur sur Le fils du marchand d'olives
Le fils du marchand d'olives du réalisateur Mathieu Zeitindjioglou a
été présenté, jeudi 3 mars, au Centre Culturel Alex Manoogian de
l'UGAB. Environ quatre-vingt personnes ont assisté à la projection qui
s'est suivie d'un débat animé par l'historien Raymond Kévorkian, le
réalisateur d'origine arménienne et sa femme, Anna, avec qui il a
réalisé le film.
Un long-métrage sur la situation du négationnisme de l'Etat turc de
nos jours, qui alterne entre documentaire, images d'archives et
animations. Plusieurs niveaux de lecture voulus par Mathieu
Zeitindjioglou pour parler de sa propre histoire, celle d'un
petit-fils de rescapé du génocide qui part, avec sa femme lors de leur
lune de miel, sur les traces de son ancêtre en Turquie. Son
grand-père, Garabed, a dû turquifier son nom (Zeitindjian qui signifie
« fils du marchand d'olives ») pour échapper aux massacres, avant de
se réfugier en France où il a fondé une famille.
En ressort un film fort, dépeignant l'envergure et l'ancrage de la
négation du génocide et du détournement historique qu'il en est fait
dans toutes les strates de la société civile turque. « Je m'attendais
à ce que la société turque soit plus évoluée. Pourtant, là-bas, les
traces des Arméniens sont complètement effacées, comme s'ils n'avaient
jamais existé », a regretté le réalisateur. « J'espère que ce film
interpellera les gens et les fera réfléchir. »
Marion Perroud
www.mathieuz.com
www.lefilsdumarchand.com
Le fils du marchand d'olives. Bande-annonce from Mathieu Z on Vimeo.
samedi 5 mars 2011,
[email protected]
From: A. Papazian
Projecteur sur Le fils du marchand d'olives
Le fils du marchand d'olives du réalisateur Mathieu Zeitindjioglou a
été présenté, jeudi 3 mars, au Centre Culturel Alex Manoogian de
l'UGAB. Environ quatre-vingt personnes ont assisté à la projection qui
s'est suivie d'un débat animé par l'historien Raymond Kévorkian, le
réalisateur d'origine arménienne et sa femme, Anna, avec qui il a
réalisé le film.
Un long-métrage sur la situation du négationnisme de l'Etat turc de
nos jours, qui alterne entre documentaire, images d'archives et
animations. Plusieurs niveaux de lecture voulus par Mathieu
Zeitindjioglou pour parler de sa propre histoire, celle d'un
petit-fils de rescapé du génocide qui part, avec sa femme lors de leur
lune de miel, sur les traces de son ancêtre en Turquie. Son
grand-père, Garabed, a dû turquifier son nom (Zeitindjian qui signifie
« fils du marchand d'olives ») pour échapper aux massacres, avant de
se réfugier en France où il a fondé une famille.
En ressort un film fort, dépeignant l'envergure et l'ancrage de la
négation du génocide et du détournement historique qu'il en est fait
dans toutes les strates de la société civile turque. « Je m'attendais
à ce que la société turque soit plus évoluée. Pourtant, là-bas, les
traces des Arméniens sont complètement effacées, comme s'ils n'avaient
jamais existé », a regretté le réalisateur. « J'espère que ce film
interpellera les gens et les fera réfléchir. »
Marion Perroud
www.mathieuz.com
www.lefilsdumarchand.com
Le fils du marchand d'olives. Bande-annonce from Mathieu Z on Vimeo.
samedi 5 mars 2011,
[email protected]
From: A. Papazian