AZERBAIDJAN : LA JEUNESSE "FACEBOOK" MANIFESTE A BAKOU
Source/Lien : IFEX
Publie le : 25-03-2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Plusieurs centaines
de manifestants azerbaïdjanais sont descendus dans les rues dans
la capitale, Bakou, le 12 mars, determines a exiger le respect de
leurs droits après avoir observe les soulèvements au Moyen-Orient. Ils
demandaient la demission du President Ilham Aliyev. L'Institut pour la
liberte et la sûrete des reporters (Institute for Reporters Freedom and
Safety, IRFS) et d'autres groupes membres de l'IFEX rapportent que les
autorites ont arrete des activistes qui invitaient leurs concitoyens
a protester contre les politiques et la corruption gouvernementales,
qu'elles ont detenu de nombreux manifestants et evince de leurs
bureaux plusieurs organisations non gouvernementales.
Les jeunes Azeris se servent des reseaux sociaux pour promouvoir les
manifestations. Le Collectif VAN vous invite a lire cette information
publiee sur le site de l'IFEX le 16 mars 2011.
Le reseautage social appelle a protester; des activistes sont detenus
Plusieurs centaines de manifestants azerbaïdjanais sont descendus
dans les rues dans la capitale, Bakou, la semaine dernière,
determines a exiger le respect de leurs droits après avoir observe
les soulèvements au Moyen-Orient. Ils demandaient la demission du
President Ilham Aliyev. L'Institut pour la liberte et la sûrete
des reporters (Institute for Reporters Freedom and Safety, IRFS) et
d'autres groupes membres de l'IFEX rapportent que les autorites ont
arrete des activistes qui invitaient leurs concitoyens a protester
contre les politiques et la corruption gouvernementales, qu'elles ont
detenu de nombreux manifestants et evince de leurs bureaux plusieurs
organisations non gouvernementales.
Ces dernières semaines, les autorites ont arrete au moins cinq
activistes des medias sociaux et de l'opposition politique sur
la foi d'accusations montees de toutes pièces de possession de
drogue, de vandalisme et d'insoumission - dans l'espoir d'ecraser
les rassemblements, selon ce que rapporte Human Rights Watch. Les
activistes avaient eu recours a Facebook et a d'autres medias sociaux
pour appeler la jeunesse a protester le 11 mars et a participer a
une manifestation des partis de l'opposition le 12 mars.
Dans une action conjointe, les membres de l'IFEX associes au Groupe
international de partenariat pour l'Azerbaïdjan (International
Partnership Group for Azerbaijan) - ARTICLE 19, Reporters sans
frontières (RSF), Freedom House et Index on Censorship - ont invite
les autorites a relâcher cinq jeunes activistes detenus.
Le blogueur et militant d'un mouvement de jeunes Bakhtiyar Hajiyev, 29
ans, et Dayanat Babayev, 21 ans, membre du Comite Jeunesse du parti du
Front populaire, d'opposition, figuraient parmi les personnes arretees
dans les jours qui ont precede la tenue des manifestations. Hajiyev
s'est servi des medias sociaux pour promouvoir les manifestations et,
en tant qu'ancien candidat a l'election parlementaire de 2010, avait
prononce des discours critiques des autorites. Il a ete retenu en
garde a vue pendant un mois en attente de procès et rapporte avoir
ete gravement tabasse et menace de viol par la police. Babayev est
un usager actif de Facebook et du reseautage social qui se montre
extremement critique du gouvernement dans ses propos sur Internet,
mais a lance des appels a des manifestations non violentes. Il a ete
condamne a 10 jours de detention.
Au moins 32 personnes ont ete arretees tandis qu'elles traversaient
des parcs publics ou qu'elles circulaient a proximite de l'universite
locale ou meme lorsqu'elles etaient attablees a des cafes, alors
qu'elles se rendaient participer aux manifestations le 11 mars. Le
12 mars, l'opposition politique a tente de tenir un rassemblement
mais des centaines de policiers ont envahi les lieux et ont agresse
et detenu des manifestants. Des policiers, en uniforme et en civil,
ont arrete des manifestants et les ont jetes dans des autobus, disent
les depeches. Pendant deux jours, la police de Bakou a ramasse 100
personnes; la plupart d'entre elles ont ete relâchees après quelques
heures de detention.
La plupart des detenus se sont vu refuser tout accès a un avocat de
leur choix, et tous ont ete retenus sur la base de chefs d'inculpation
bidons de nature criminelle et administrative. Le 14 mars, les
tribunaux azerbaïdjanais ont condamne au moins 30 manifestants a des
peines variant de cinq a huit jours de prison a l'issue de procès a
huis clos tenus en pleine nuit. Des membres de l'IRFS ont eux aussi
ete detenus et interroges.
Dans le cadre de ses efforts incessants pour faire taire les critiques,
le 10 mars, le ministère de la Justice a ferme la Maison des droits
de la personne d'Azerbaïdjan (Azerbaijan Human Rights House, AHRH),
une organisation non gouvernementale qui est venue en aide aux groupes
locaux par des revendications internationales en faveur des droits
de la personne dans le pays. En janvier, le groupe s'est rendu a
Strasbourg pour parler devant l'Assemblee parlementaire du Conseil de
l'Europe de la degradation de la situation des droits de la personne
en Azerbaïdjan.
Dans la ville de Ganja, le 4 mars, trois autres organisations non
gouvernementales ont recu d'officiels et d'employes de la police
l'ordre de quitter leurs bureaux : le bureau regional du Centre de
surveillance electorale et de formation a la democratie (Election
Monitoring and Democracy Training Center), l'Union publique Demos
(Demos Public Union) et le Centre regional d'information de Ganja
(Ganja Regional Information Center). Ces trois ONG basees a Ganja
sont connues pour " denoncer et combattre les conditions sociales /
politiques negatives, et pour encourager les gens a exprimer librement
leurs opinions ", dit l'IRFS.
Retour a la rubrique
From: A. Papazian
Source/Lien : IFEX
Publie le : 25-03-2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Plusieurs centaines
de manifestants azerbaïdjanais sont descendus dans les rues dans
la capitale, Bakou, le 12 mars, determines a exiger le respect de
leurs droits après avoir observe les soulèvements au Moyen-Orient. Ils
demandaient la demission du President Ilham Aliyev. L'Institut pour la
liberte et la sûrete des reporters (Institute for Reporters Freedom and
Safety, IRFS) et d'autres groupes membres de l'IFEX rapportent que les
autorites ont arrete des activistes qui invitaient leurs concitoyens
a protester contre les politiques et la corruption gouvernementales,
qu'elles ont detenu de nombreux manifestants et evince de leurs
bureaux plusieurs organisations non gouvernementales.
Les jeunes Azeris se servent des reseaux sociaux pour promouvoir les
manifestations. Le Collectif VAN vous invite a lire cette information
publiee sur le site de l'IFEX le 16 mars 2011.
Le reseautage social appelle a protester; des activistes sont detenus
Plusieurs centaines de manifestants azerbaïdjanais sont descendus
dans les rues dans la capitale, Bakou, la semaine dernière,
determines a exiger le respect de leurs droits après avoir observe
les soulèvements au Moyen-Orient. Ils demandaient la demission du
President Ilham Aliyev. L'Institut pour la liberte et la sûrete
des reporters (Institute for Reporters Freedom and Safety, IRFS) et
d'autres groupes membres de l'IFEX rapportent que les autorites ont
arrete des activistes qui invitaient leurs concitoyens a protester
contre les politiques et la corruption gouvernementales, qu'elles ont
detenu de nombreux manifestants et evince de leurs bureaux plusieurs
organisations non gouvernementales.
Ces dernières semaines, les autorites ont arrete au moins cinq
activistes des medias sociaux et de l'opposition politique sur
la foi d'accusations montees de toutes pièces de possession de
drogue, de vandalisme et d'insoumission - dans l'espoir d'ecraser
les rassemblements, selon ce que rapporte Human Rights Watch. Les
activistes avaient eu recours a Facebook et a d'autres medias sociaux
pour appeler la jeunesse a protester le 11 mars et a participer a
une manifestation des partis de l'opposition le 12 mars.
Dans une action conjointe, les membres de l'IFEX associes au Groupe
international de partenariat pour l'Azerbaïdjan (International
Partnership Group for Azerbaijan) - ARTICLE 19, Reporters sans
frontières (RSF), Freedom House et Index on Censorship - ont invite
les autorites a relâcher cinq jeunes activistes detenus.
Le blogueur et militant d'un mouvement de jeunes Bakhtiyar Hajiyev, 29
ans, et Dayanat Babayev, 21 ans, membre du Comite Jeunesse du parti du
Front populaire, d'opposition, figuraient parmi les personnes arretees
dans les jours qui ont precede la tenue des manifestations. Hajiyev
s'est servi des medias sociaux pour promouvoir les manifestations et,
en tant qu'ancien candidat a l'election parlementaire de 2010, avait
prononce des discours critiques des autorites. Il a ete retenu en
garde a vue pendant un mois en attente de procès et rapporte avoir
ete gravement tabasse et menace de viol par la police. Babayev est
un usager actif de Facebook et du reseautage social qui se montre
extremement critique du gouvernement dans ses propos sur Internet,
mais a lance des appels a des manifestations non violentes. Il a ete
condamne a 10 jours de detention.
Au moins 32 personnes ont ete arretees tandis qu'elles traversaient
des parcs publics ou qu'elles circulaient a proximite de l'universite
locale ou meme lorsqu'elles etaient attablees a des cafes, alors
qu'elles se rendaient participer aux manifestations le 11 mars. Le
12 mars, l'opposition politique a tente de tenir un rassemblement
mais des centaines de policiers ont envahi les lieux et ont agresse
et detenu des manifestants. Des policiers, en uniforme et en civil,
ont arrete des manifestants et les ont jetes dans des autobus, disent
les depeches. Pendant deux jours, la police de Bakou a ramasse 100
personnes; la plupart d'entre elles ont ete relâchees après quelques
heures de detention.
La plupart des detenus se sont vu refuser tout accès a un avocat de
leur choix, et tous ont ete retenus sur la base de chefs d'inculpation
bidons de nature criminelle et administrative. Le 14 mars, les
tribunaux azerbaïdjanais ont condamne au moins 30 manifestants a des
peines variant de cinq a huit jours de prison a l'issue de procès a
huis clos tenus en pleine nuit. Des membres de l'IRFS ont eux aussi
ete detenus et interroges.
Dans le cadre de ses efforts incessants pour faire taire les critiques,
le 10 mars, le ministère de la Justice a ferme la Maison des droits
de la personne d'Azerbaïdjan (Azerbaijan Human Rights House, AHRH),
une organisation non gouvernementale qui est venue en aide aux groupes
locaux par des revendications internationales en faveur des droits
de la personne dans le pays. En janvier, le groupe s'est rendu a
Strasbourg pour parler devant l'Assemblee parlementaire du Conseil de
l'Europe de la degradation de la situation des droits de la personne
en Azerbaïdjan.
Dans la ville de Ganja, le 4 mars, trois autres organisations non
gouvernementales ont recu d'officiels et d'employes de la police
l'ordre de quitter leurs bureaux : le bureau regional du Centre de
surveillance electorale et de formation a la democratie (Election
Monitoring and Democracy Training Center), l'Union publique Demos
(Demos Public Union) et le Centre regional d'information de Ganja
(Ganja Regional Information Center). Ces trois ONG basees a Ganja
sont connues pour " denoncer et combattre les conditions sociales /
politiques negatives, et pour encourager les gens a exprimer librement
leurs opinions ", dit l'IRFS.
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From: A. Papazian