ARMENIA: Newspapers threatened by libel suits with sky-high damages awards
ARMÉNIE: Procès en diffamation et amendes astronomiques menacent
la presse
IFEX - News from the international freedom of expression community
__________________________________________________ _______________
ALERT - ARMENIA
5 May 2011
Newspapers threatened by libel suits with sky-high damages awards
SOURCE: Reporters
Without Borders
(RSF/IFEX) - Reporters Without Borders is concerned about all the
libel actions being brought against Armenian newspapers and the
disproportionate damages being demanded, which threaten their survival
and create a climate that encourages self-censorship. This tendency to
use lawsuits to throttle news media must be reined in.
The repeal of jail sentences for libel and slander in April 2010 was
hailed as a democratic advance but judicial harassment of the media
continues. There were 12 defamation actions during the first quarter
of 2011 alone. Independent newspapers are the leading targets. The
daily "Jamanak" is currently the subject of three different
lawsuits. "Haykakan Jamanak" and "Hraparak" are also being sued.
In most cases the plaintiffs are politicians. On 18 April, Armenia's
highest appeal court ordered the news website Hetq, founded by the NGO
Investigative Journalists, to pay Ijevan mayor Tavush Marz 450,000
drams (820 euros) in damages and publish a retraction. The suit was
brought over a series of articles about embezzlement by local
officials. Having exhausted all possibilities of appeal in Armenia,
the NGO says it will take the case to the European Court of Human
Rights.
Former president Robert Kocharian's family are frequent
plaintiffs. His wife, Bella Kocharian, and son, Sedrak Kocharian, are
suing "Jamanak" for 6 million drams (11,000 euros) over a September
2010 article implicating them in an alleged case of embezzlement. The
newspaper "Haykakan Jamanak" has already been ordered to pay Levon
Kocharian 3.5 million drams (6,400 euros) in damages.
The former president himself recently sued "Hraparak" over a 2
February article describing him as "bloodthirsty" and subject to "fits
of madness." While there may have been grounds for a libel action,
there were certainly no grounds for his request for a freeze on the
newspaper's assets, which was granted at the first hearing.
The order was rescinded on 11 April, but the former president's action
is still dangerous inasmuch as it suggest that the real goal of
defamation suits is to bankrupt independent media. The OSCE, to which
Armenia belongs, has a clear position on this: "The amount of the fine
should not reach the ceiling of bankruptcy of the media outlets or
individual journalists, nor should it endanger their normal work."
In most cases, the courts seem to do what the plaintiffs want,
imposing the maximum amount of damages. On 7 February, "Haykakan
Jamanak" was ordered to pay 2,440,000 drams (nearly 4,500 euros) in
damages to each of the three parliamentarians - Ruben Hayrapetyan,
Samuel Aleksanyan and Levon Sargsyan - who sued it over a 14 October
article quoting a list of Armenian officials and businessmen allegedly
involved in criminal activity. Editor Hayk Gevorgyan said he was
amazed by the court's verdict and has decided to appeal.
As well as the large amounts in damages demanded by plaintiffs,
newspapers must also pay excessive lawyers' fees. The abuses are such
that the council of the Armenian Chamber of Lawyers has approved a
proposed directive imposing a ceiling of 300,000 drams on fees in
defamation cases. It has been submitted to the legal department, which
will decide whether it should go into effect.
Reporters Without Borders is following all of these cases closely. As
well as those already mentioned, Reporters Without Borders will also
attend the upcoming hearings in the parliamentarian Tigran
Arzakantsian's lawsuit against the newspaper "Yerkir" and the lawsuit
that the company Glendale Hills has brought against "Jamanak".
Reporters Without Borders has urged participants in the forum on media
freedom held by the human rights ombudsman in Yerevan to discuss ways
to limit defamation suits. Media self-regulation should be developed
and, when legal actions are brought, the courts should respect the
principle of proportionality when awarding damages.
http://www.ifex.org/armenia/2011/05/05/media_threatened/
For more information:
Reporters Without Borders
47, rue Vivienne
75002 Paris
France
rsf (=40) rsf.org
Phone: +33 1 44 83 84 84
Fax: +33 1 45 23 11 51
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Forward to
a friend
http://info.ifex.org/Forward.aspx?r'8083=26lang
The information contained in this item is the sole responsibility of
the above cited source. In citing this material for broadcast or
publication, please credit the source.
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Toronto, Ontario, Canada M5V 3B1
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ALERTE - ARMÉNIE
5 mai 2011
Procès en diffamation et amendes astronomiques menacent la presse
SOURCE: Reporters sans frontières
(RSF/IFEX) - Reporters sans frontières s'inquiète de la multiplication
des plaintes pour diffamation visant les médias arméniens et de la
disproportion des peines requises. Les amendes mirobolantes menacent
l'activité de certains journaux et participent à la création d'un
climat propice à l'auto-censure. Cette tendance à l'étouffement
judiciaire et économique doit être absolument bridée. En avril 2010,
l'abrogation des peines de prison pour diffamation ou calomnie a été
saluée comme une avancée démocratique, mais les pressions n'en
persistent pas moins. Au cours du seul premier trimestre 2011, on
recense 12 procès en diffamation.
Les journaux indépendants sont les premières victimes de cette
avalanche procédurière. Le quotidien "Jamanak" est actuellement en
procès dans trois affaires différentes. "Haykakan Jamanak" et
"Hraparak" sont également visés par des plaintes provenant le plus
souvent d'hommes politiques. Le site d'information en ligne Hetq,
fondé par l'ONG "Investigative journalists", a été condamné le 18
avril 2011 par la cour de cassation à verser au maire d'Ijevan Tavoush
Marz 450 000 drams (820 euros) et à publier un démenti officiel. Le
litige portait sur une série d'articles dénonçant un détournement
d'argent par plusieurs officiels locaux. Ayant épuisé tous les recours
en justice possibles, l'ONG a annoncé qu'elle porterait plainte de la
décision auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
Parmi les habitués du recours en justice, la famille Kotcharian figure
en bonne place. Ainsi, la femme de l'ex-président, Bella Kotcharian,
et son fils, Sedrak Kotcharian, réclament à Jamanak 6 millions de
drams (11 000 euros) pour un article, paru en septembre 2010 les
impliquant dans des malversations financières. En 2009, le journal
"Haykakan Jamanak" avait déjà été condamné à payer 3,5 millions de
drams (6 400 euros) à Levon Kocharian.
Récemment, l'ex-président lui même a entamé un procès retentissant
contre "Hraparak" pour un article du 2 février 2011 le décrivant comme
"assoiffé de sang" et coutumier des "coups de folie". Si le recours à
la justice pouvait être justifié, la demande de Robert Kotcharian de
geler les actifs du journal l'est nettement moins. Or, cette requête
avait été satisfaite dès la première audience du procès. La décision a
été annulée le 11 avril 2011, mais l'action de l'ex-président reste
dangereuse car elle tend à prouver que le véritable but du recours en
justice est l'étouffement financier des médias indépendants. L'OSCE, à
laquelle appartient l'Arménie, esttrès claire sur ce point : "La somme
de l'amende ne doit pas menerà la banqueroute du média concerné, ni ne
doit empêcher son travail normal". La justice semble aller la plupart
du temps dans le sens des plaignants, en demandant à chaque fois
l'amende maximum. Le 7 février 2011, "Haykakan Jamanak" a été condamné
à verser 2 440 000 drams (soit en tout près de 4,500 euros) à chacun
des trois députés Ruben Hayrapetyan, Samvel Aleksanyan et Levon
Sargsyan pour un article publié du 14 octobre 2010 citant une liste
d'officiels et d'hommes d'affaires arméniens impliqués dans des
affaires criminelles. Le rédacteur en chef Hayk Gevorgyan a décidé de
faire appel, mais s'est déclaré peu étonné de la décision de la
justice.
Outre les sommes importantes requises par les plaignants, les journaux
doivent faire face à des frais d'avocat excessifs. Les abus sont tels
que le conseil de la chambre des avocats de la république d'Arménie a
approuvé un arrêté pour limiter les frais d'avocats à 300 000 drams
maximum dans les affaires de diffamation. Le document sera soumis au
département judiciaire qui décidera de son applicabilité.
Reporters sans frontière suit avec attention toutes les affaires en
cours. Outre celles cités plus haut, nous attendons la prochaine
audience des procès en diffamation opposant le député Tigran
Arzakantsian au journal "Yerkir" et la société Glendale Hills à
"Jamanak".
À la veille du forum sur la liberté des médias, organisé à Erevan par
l'ombudsman d'Arménie, nous appelons les participants à mener une
véritable réflexion sur les moyens de limiter le recours à la justice
en cas de diffamation. Des solutions existent pour promouvoir
l'autorégulation des médias. En cas d'action en justice, le principe
de proportionnalité de la peine doit prévaloir.
http://www.ifex.org/armenia/2011/05/05/media_threatened/fr/
Pour tout renseignement complémentaire:
Reporters sans frontières
47, rue Vivienne
75002 Paris
France
rsf (=40) rsf.org
tél: +33 1 44 83 84 84
téléc: +33 1 45 23 11 51
http://www.rsf.org
Faites suivre à un ami
http://info.ifex.org/Forward.aspx?r'8083=26lang
La source citée ci-dessus est responsable de l'information contenue
dans ce communiqué. Prière de mentionner cette source si vous
reproduisez cette information.
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M5V 3B1 Canada alerts=40ifex.org http://www.ifex.org/fr/
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From: A. Papazian
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libel actions being brought against Armenian newspapers and the
disproportionate damages being demanded, which threaten their survival
and create a climate that encourages self-censorship. This tendency to
use lawsuits to throttle news media must be reined in.
The repeal of jail sentences for libel and slander in April 2010 was
hailed as a democratic advance but judicial harassment of the media
continues. There were 12 defamation actions during the first quarter
of 2011 alone. Independent newspapers are the leading targets. The
daily "Jamanak" is currently the subject of three different
lawsuits. "Haykakan Jamanak" and "Hraparak" are also being sued.
In most cases the plaintiffs are politicians. On 18 April, Armenia's
highest appeal court ordered the news website Hetq, founded by the NGO
Investigative Journalists, to pay Ijevan mayor Tavush Marz 450,000
drams (820 euros) in damages and publish a retraction. The suit was
brought over a series of articles about embezzlement by local
officials. Having exhausted all possibilities of appeal in Armenia,
the NGO says it will take the case to the European Court of Human
Rights.
Former president Robert Kocharian's family are frequent
plaintiffs. His wife, Bella Kocharian, and son, Sedrak Kocharian, are
suing "Jamanak" for 6 million drams (11,000 euros) over a September
2010 article implicating them in an alleged case of embezzlement. The
newspaper "Haykakan Jamanak" has already been ordered to pay Levon
Kocharian 3.5 million drams (6,400 euros) in damages.
The former president himself recently sued "Hraparak" over a 2
February article describing him as "bloodthirsty" and subject to "fits
of madness." While there may have been grounds for a libel action,
there were certainly no grounds for his request for a freeze on the
newspaper's assets, which was granted at the first hearing.
The order was rescinded on 11 April, but the former president's action
is still dangerous inasmuch as it suggest that the real goal of
defamation suits is to bankrupt independent media. The OSCE, to which
Armenia belongs, has a clear position on this: "The amount of the fine
should not reach the ceiling of bankruptcy of the media outlets or
individual journalists, nor should it endanger their normal work."
In most cases, the courts seem to do what the plaintiffs want,
imposing the maximum amount of damages. On 7 February, "Haykakan
Jamanak" was ordered to pay 2,440,000 drams (nearly 4,500 euros) in
damages to each of the three parliamentarians - Ruben Hayrapetyan,
Samuel Aleksanyan and Levon Sargsyan - who sued it over a 14 October
article quoting a list of Armenian officials and businessmen allegedly
involved in criminal activity. Editor Hayk Gevorgyan said he was
amazed by the court's verdict and has decided to appeal.
As well as the large amounts in damages demanded by plaintiffs,
newspapers must also pay excessive lawyers' fees. The abuses are such
that the council of the Armenian Chamber of Lawyers has approved a
proposed directive imposing a ceiling of 300,000 drams on fees in
defamation cases. It has been submitted to the legal department, which
will decide whether it should go into effect.
Reporters Without Borders is following all of these cases closely. As
well as those already mentioned, Reporters Without Borders will also
attend the upcoming hearings in the parliamentarian Tigran
Arzakantsian's lawsuit against the newspaper "Yerkir" and the lawsuit
that the company Glendale Hills has brought against "Jamanak".
Reporters Without Borders has urged participants in the forum on media
freedom held by the human rights ombudsman in Yerevan to discuss ways
to limit defamation suits. Media self-regulation should be developed
and, when legal actions are brought, the courts should respect the
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des plaintes pour diffamation visant les médias arméniens et de la
disproportion des peines requises. Les amendes mirobolantes menacent
l'activité de certains journaux et participent à la création d'un
climat propice à l'auto-censure. Cette tendance à l'étouffement
judiciaire et économique doit être absolument bridée. En avril 2010,
l'abrogation des peines de prison pour diffamation ou calomnie a été
saluée comme une avancée démocratique, mais les pressions n'en
persistent pas moins. Au cours du seul premier trimestre 2011, on
recense 12 procès en diffamation.
Les journaux indépendants sont les premières victimes de cette
avalanche procédurière. Le quotidien "Jamanak" est actuellement en
procès dans trois affaires différentes. "Haykakan Jamanak" et
"Hraparak" sont également visés par des plaintes provenant le plus
souvent d'hommes politiques. Le site d'information en ligne Hetq,
fondé par l'ONG "Investigative journalists", a été condamné le 18
avril 2011 par la cour de cassation à verser au maire d'Ijevan Tavoush
Marz 450 000 drams (820 euros) et à publier un démenti officiel. Le
litige portait sur une série d'articles dénonçant un détournement
d'argent par plusieurs officiels locaux. Ayant épuisé tous les recours
en justice possibles, l'ONG a annoncé qu'elle porterait plainte de la
décision auprès de la Cour européenne des droits de l'homme.
Parmi les habitués du recours en justice, la famille Kotcharian figure
en bonne place. Ainsi, la femme de l'ex-président, Bella Kotcharian,
et son fils, Sedrak Kotcharian, réclament à Jamanak 6 millions de
drams (11 000 euros) pour un article, paru en septembre 2010 les
impliquant dans des malversations financières. En 2009, le journal
"Haykakan Jamanak" avait déjà été condamné à payer 3,5 millions de
drams (6 400 euros) à Levon Kocharian.
Récemment, l'ex-président lui même a entamé un procès retentissant
contre "Hraparak" pour un article du 2 février 2011 le décrivant comme
"assoiffé de sang" et coutumier des "coups de folie". Si le recours à
la justice pouvait être justifié, la demande de Robert Kotcharian de
geler les actifs du journal l'est nettement moins. Or, cette requête
avait été satisfaite dès la première audience du procès. La décision a
été annulée le 11 avril 2011, mais l'action de l'ex-président reste
dangereuse car elle tend à prouver que le véritable but du recours en
justice est l'étouffement financier des médias indépendants. L'OSCE, à
laquelle appartient l'Arménie, esttrès claire sur ce point : "La somme
de l'amende ne doit pas menerà la banqueroute du média concerné, ni ne
doit empêcher son travail normal". La justice semble aller la plupart
du temps dans le sens des plaignants, en demandant à chaque fois
l'amende maximum. Le 7 février 2011, "Haykakan Jamanak" a été condamné
à verser 2 440 000 drams (soit en tout près de 4,500 euros) à chacun
des trois députés Ruben Hayrapetyan, Samvel Aleksanyan et Levon
Sargsyan pour un article publié du 14 octobre 2010 citant une liste
d'officiels et d'hommes d'affaires arméniens impliqués dans des
affaires criminelles. Le rédacteur en chef Hayk Gevorgyan a décidé de
faire appel, mais s'est déclaré peu étonné de la décision de la
justice.
Outre les sommes importantes requises par les plaignants, les journaux
doivent faire face à des frais d'avocat excessifs. Les abus sont tels
que le conseil de la chambre des avocats de la république d'Arménie a
approuvé un arrêté pour limiter les frais d'avocats à 300 000 drams
maximum dans les affaires de diffamation. Le document sera soumis au
département judiciaire qui décidera de son applicabilité.
Reporters sans frontière suit avec attention toutes les affaires en
cours. Outre celles cités plus haut, nous attendons la prochaine
audience des procès en diffamation opposant le député Tigran
Arzakantsian au journal "Yerkir" et la société Glendale Hills à
"Jamanak".
À la veille du forum sur la liberté des médias, organisé à Erevan par
l'ombudsman d'Arménie, nous appelons les participants à mener une
véritable réflexion sur les moyens de limiter le recours à la justice
en cas de diffamation. Des solutions existent pour promouvoir
l'autorégulation des médias. En cas d'action en justice, le principe
de proportionnalité de la peine doit prévaloir.
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Pour tout renseignement complémentaire:
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47, rue Vivienne
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France
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