ENERGIE
La mise en service du gazoduc Nabucco repoussée de 2 ans
La mise en service du gazoduc Nabucco, destiné à réduire la dépendance
de l'Europe au gaz russe, est repoussée à 2017, soit un retard de deux
ans sur la date prévue jusqu'ici, a indiqué vendredi Reinhard
Mitschek, le chef du consortium viennois responsable du projet.
La mise en chantier est à présent envisagée pour 2013 et nous
attendons que le gaz commence à être transporté par le gazoduc en
2017, a précisé le responsable, cité dans un communiqué.
Le retard dans le début des travaux de construction de Nabucco est lié
à cette incertitude sur les fournitures de gaz promises par
l'Azerbaïdjan, dont la répartition des volumes n'a pas encore été
décidée, a indiqué une porte-parole du commissaire européen à
l'Energie Günther Oettinger, Marlène Holzner.
Le projet Nabucco continue d'être déterminé par les besoins de ses
clients, a fait valoir M. Mitschek.
En février, la mise en service du gazoduc avait déjà été repoussée
d'un an, notamment en raison de la décision de supprimer la
ramification vers l'Iran, au coeur de tensions internationales liées à
son programme nucléaire controversé.
Le tracé prévoit désormais un passage par l'Irak, qui rajoute 550 km
par rapport au plan initial, si bien qu'au final, le gazoduc mesurera
3.900 km.
Si Nabucco a posé un cadre juridique et obtenu une aide de Bruxelles
de 200 millions d'euros, aucun contrat n'a encore été signé avec les
pays producteurs sur l'approvisionnement en gaz.
Günther Oettinger, grand partisan du projet, a contacté les autorités
d'Azerbaïdjan pour les presser de tenir leurs engagements de fournir
les volumes de gaz promis, a indiqué Mme Holzner, qui a ajouté qu'il
devrait se rendre en Azerbaïdjan en juin.
Nabucco est un projet prioritaire et a besoin des fournitures promises
par l'Azerbaïdjan à l'UE au début de l'année lors d'une précédente
visite de M. Oettinger en janvier, a-t-elle ajouté.
Un retard dans la livraison en gaz d'Azerbaïdjan ne nuirait pas qu'à
Nabucco, mais également d'autres projets européens, les gazoducs
Interconnecteur Turquie-Grèce-Italie (ITGI) et Transadriatique, selon
une porte-parole de M. Oettinger.
Le commissaire à l'Energie avait appelé fin mars la Russie à ne pas
faire pression sur les pays d'Asie centrale pour bloquer le projet de
gazoduc, dont les opérateurs sont RWE (Allemagne), OMV (Autriche), MOL
(Hongrie), Transgaz (Roumanie), Bulgargas (Bulgarie) et Botas
(Turquie).
Nabucco est en concurrence avec le projet South Stream, porté par le
géant russe Gazprom et l'italien ENI, qui veut aussi exploiter le gaz
de la Caspienne.
dimanche 8 mai 2011,
Sté[email protected]
From: A. Papazian
La mise en service du gazoduc Nabucco repoussée de 2 ans
La mise en service du gazoduc Nabucco, destiné à réduire la dépendance
de l'Europe au gaz russe, est repoussée à 2017, soit un retard de deux
ans sur la date prévue jusqu'ici, a indiqué vendredi Reinhard
Mitschek, le chef du consortium viennois responsable du projet.
La mise en chantier est à présent envisagée pour 2013 et nous
attendons que le gaz commence à être transporté par le gazoduc en
2017, a précisé le responsable, cité dans un communiqué.
Le retard dans le début des travaux de construction de Nabucco est lié
à cette incertitude sur les fournitures de gaz promises par
l'Azerbaïdjan, dont la répartition des volumes n'a pas encore été
décidée, a indiqué une porte-parole du commissaire européen à
l'Energie Günther Oettinger, Marlène Holzner.
Le projet Nabucco continue d'être déterminé par les besoins de ses
clients, a fait valoir M. Mitschek.
En février, la mise en service du gazoduc avait déjà été repoussée
d'un an, notamment en raison de la décision de supprimer la
ramification vers l'Iran, au coeur de tensions internationales liées à
son programme nucléaire controversé.
Le tracé prévoit désormais un passage par l'Irak, qui rajoute 550 km
par rapport au plan initial, si bien qu'au final, le gazoduc mesurera
3.900 km.
Si Nabucco a posé un cadre juridique et obtenu une aide de Bruxelles
de 200 millions d'euros, aucun contrat n'a encore été signé avec les
pays producteurs sur l'approvisionnement en gaz.
Günther Oettinger, grand partisan du projet, a contacté les autorités
d'Azerbaïdjan pour les presser de tenir leurs engagements de fournir
les volumes de gaz promis, a indiqué Mme Holzner, qui a ajouté qu'il
devrait se rendre en Azerbaïdjan en juin.
Nabucco est un projet prioritaire et a besoin des fournitures promises
par l'Azerbaïdjan à l'UE au début de l'année lors d'une précédente
visite de M. Oettinger en janvier, a-t-elle ajouté.
Un retard dans la livraison en gaz d'Azerbaïdjan ne nuirait pas qu'à
Nabucco, mais également d'autres projets européens, les gazoducs
Interconnecteur Turquie-Grèce-Italie (ITGI) et Transadriatique, selon
une porte-parole de M. Oettinger.
Le commissaire à l'Energie avait appelé fin mars la Russie à ne pas
faire pression sur les pays d'Asie centrale pour bloquer le projet de
gazoduc, dont les opérateurs sont RWE (Allemagne), OMV (Autriche), MOL
(Hongrie), Transgaz (Roumanie), Bulgargas (Bulgarie) et Botas
(Turquie).
Nabucco est en concurrence avec le projet South Stream, porté par le
géant russe Gazprom et l'italien ENI, qui veut aussi exploiter le gaz
de la Caspienne.
dimanche 8 mai 2011,
Sté[email protected]
From: A. Papazian