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L'AIEA A COMMENCE SON INSPECTION DE LA CENTRALE DE MEDZAMOR
Gari
armenews.com
lundi 17, mai 2011
L'Agence internationale de l'energie atomique (AIEA) a commence le
16 mai sa mission d'inspection d'une duree de deux semaines de la
centrale nucleaire armenienne de Medzamor, dont les conclusions seront
suivies avec beaucoup d'attention, deux mois après le tsunami qui a
gravement endommage la centrale nucleaire de Fukushima, au Japon. Le
ministère de l'energie et des ressources naturelles de l'Armenie a
declare qu'une equipe d'experts de l'AIEA venus de neuf pays devait
examiner le reacteur de Medzamor et d'autres installations annexes
en vue d'evaluer leur securite dans un rapport special. L'inspection
devrait etre effectuee en vertu du programme OSART de l'agence basee
a Vienne concernant le suivi des systèmes de securite des centrales
nucleaires en vue d'aider les pays concernes a parer a toute urgence
nucleaire. La question est d'autant plus brûlante dans un pays comme
l'Armenie, où le risque sismique est très important et dont la centrale
datant de l'ère sovietique n'inspire guère confiance. Les reacteurs
de la centrale de Medzamor avaient d'ailleurs ete arretes en 1989 par
mesure de precaution au lendemain du terrible seisme de decembre 1988
qui avait devaste le nord-ouest du pays, mais la crise energetique
aiguë dont souffrait l'Armenie a conduit les autorites armeniennes
a rouvrir la centrale quelques annees plus tard. Depuis, la centrale
fournit toujours près de la moitie de l'electricite consommee dans le
pays, moyennant des mises aux normes securitaires regulières realisees
avec l'aide des Russes qui en ont pris la charge.
Mais les Americains et les Europeens attendent des Armeniens qu'ils
tiennent leur engagement de fermer la centrale, qui devait etre arretee
depuis longtemps deja. Faute d'energie alternative, les Armeniens
n'ont pourtant d'autre choix que d'en prolonger la vie au maximum,
peut-etre au-dela de 2017, date officielle fixee pour sa fermeture,
tout en preparant la relève, avec un projet de nouveau reacteur dont
les financements, insurmontables pour le budget de l'Armenie, doivent
encore etre trouves. Le gouvernement armenien a sollicite la mission
OSART a Medzamor, environ deux mois auparavant, citant la necessite de
tirer les lecons des accidents graves survenus a la centrale nucleaire
de Fukushima Daiichi du Japon. Le Premier ministre Tigrane Sarkissian
avait declare la semaine dernière que le gouvernement attendait de
l'equipe de l'AIEA qu'elle identifie les " points forts et faibles
de notre usine atomique ". " Nous sommes prets pour cette inspection
", avait-il declare aux journalistes.
Gari
armenews.com
lundi 17, mai 2011
L'Agence internationale de l'energie atomique (AIEA) a commence le
16 mai sa mission d'inspection d'une duree de deux semaines de la
centrale nucleaire armenienne de Medzamor, dont les conclusions seront
suivies avec beaucoup d'attention, deux mois après le tsunami qui a
gravement endommage la centrale nucleaire de Fukushima, au Japon. Le
ministère de l'energie et des ressources naturelles de l'Armenie a
declare qu'une equipe d'experts de l'AIEA venus de neuf pays devait
examiner le reacteur de Medzamor et d'autres installations annexes
en vue d'evaluer leur securite dans un rapport special. L'inspection
devrait etre effectuee en vertu du programme OSART de l'agence basee
a Vienne concernant le suivi des systèmes de securite des centrales
nucleaires en vue d'aider les pays concernes a parer a toute urgence
nucleaire. La question est d'autant plus brûlante dans un pays comme
l'Armenie, où le risque sismique est très important et dont la centrale
datant de l'ère sovietique n'inspire guère confiance. Les reacteurs
de la centrale de Medzamor avaient d'ailleurs ete arretes en 1989 par
mesure de precaution au lendemain du terrible seisme de decembre 1988
qui avait devaste le nord-ouest du pays, mais la crise energetique
aiguë dont souffrait l'Armenie a conduit les autorites armeniennes
a rouvrir la centrale quelques annees plus tard. Depuis, la centrale
fournit toujours près de la moitie de l'electricite consommee dans le
pays, moyennant des mises aux normes securitaires regulières realisees
avec l'aide des Russes qui en ont pris la charge.
Mais les Americains et les Europeens attendent des Armeniens qu'ils
tiennent leur engagement de fermer la centrale, qui devait etre arretee
depuis longtemps deja. Faute d'energie alternative, les Armeniens
n'ont pourtant d'autre choix que d'en prolonger la vie au maximum,
peut-etre au-dela de 2017, date officielle fixee pour sa fermeture,
tout en preparant la relève, avec un projet de nouveau reacteur dont
les financements, insurmontables pour le budget de l'Armenie, doivent
encore etre trouves. Le gouvernement armenien a sollicite la mission
OSART a Medzamor, environ deux mois auparavant, citant la necessite de
tirer les lecons des accidents graves survenus a la centrale nucleaire
de Fukushima Daiichi du Japon. Le Premier ministre Tigrane Sarkissian
avait declare la semaine dernière que le gouvernement attendait de
l'equipe de l'AIEA qu'elle identifie les " points forts et faibles
de notre usine atomique ". " Nous sommes prets pour cette inspection
", avait-il declare aux journalistes.