LE JOURNAL AGOS INTERDIT DANS LES PRISONS TURQUES
Stephane
armenews.com
mercredi 18 mai 2011
Les residents dans les prisons de la Turquie, dont les journalistes
recemment arretes Ahmet Sik et Nedim Sener, n'ont pas ete autorises
a recevoir les copies du journal armenien Agos parce que les
fonctionnaires disent qu'il est publie en " langue etrangère ".
Les deux journalistes ont depose plainte pour n'avoir pas recu des
copies du journal qui est publie en partie en Turc et en partie en
Amenien et qui leur avait ete envoye a la prison de Silivri.
Les administrateurs de la prison de haute securite ont repondu a
la plainte, expliquant que " le journal Agos est inscrit parmi les
publications interdites par le Ministère de la Justice, ainsi il ne
peut pas etre remis dans des prisons ".
Le Ministère de la Justice a declare plus tard cependant qu'il
autorise le journal en prison desormais. Le journal, qui est publie
depuis 15 ans, a ete accepte dans la Bibliothèque du Parlement la
semaine dernière.
" Nous avons recu des plaintes depuis 2008 comme quoi Agos n'ait pas
recu par des prisonniers dans la prison de Tekirdag de type F. Nous
avons meme fait des articles sur cela " a dit le redacteur en chef
du papier, Roper Koptas. " Alors nous avons pense que l'interdiction
avait ete soulevee car nous ne recevions plus de plaintes desormais ".
Cette supposition a ete mis a mal quand Sik et Sener n'ont pas recu le
journal a dit Koptas ajoutant que l'interdiction dans les des prisons
n'est pas toujours certaine. " Nous croyons que c'est une grande erreur
" a-t-il dit.
Agos entre en contact a la fois avec le directeur de la prison et le
president du comite parlementaire pour les Droits de l'homme Zafer
Uskul, mais a echoue a obtenir une reponse claire.
" Comme si le meurtre [de l'ancien redacteur en chef d'Agos] Hrant
Dink n'etait pas assez, ils interdisent meme maintenant Agos d'entrer
dans les prisons " ont declare Sik et Sener, qui ont rencontre leurs
parents dans une declaration. " C'est un acte " difficile a croire
" ; l'interdiction reflète une des nombreuses injustices faites dans
ce pays chaque jour ".
From: A. Papazian
Stephane
armenews.com
mercredi 18 mai 2011
Les residents dans les prisons de la Turquie, dont les journalistes
recemment arretes Ahmet Sik et Nedim Sener, n'ont pas ete autorises
a recevoir les copies du journal armenien Agos parce que les
fonctionnaires disent qu'il est publie en " langue etrangère ".
Les deux journalistes ont depose plainte pour n'avoir pas recu des
copies du journal qui est publie en partie en Turc et en partie en
Amenien et qui leur avait ete envoye a la prison de Silivri.
Les administrateurs de la prison de haute securite ont repondu a
la plainte, expliquant que " le journal Agos est inscrit parmi les
publications interdites par le Ministère de la Justice, ainsi il ne
peut pas etre remis dans des prisons ".
Le Ministère de la Justice a declare plus tard cependant qu'il
autorise le journal en prison desormais. Le journal, qui est publie
depuis 15 ans, a ete accepte dans la Bibliothèque du Parlement la
semaine dernière.
" Nous avons recu des plaintes depuis 2008 comme quoi Agos n'ait pas
recu par des prisonniers dans la prison de Tekirdag de type F. Nous
avons meme fait des articles sur cela " a dit le redacteur en chef
du papier, Roper Koptas. " Alors nous avons pense que l'interdiction
avait ete soulevee car nous ne recevions plus de plaintes desormais ".
Cette supposition a ete mis a mal quand Sik et Sener n'ont pas recu le
journal a dit Koptas ajoutant que l'interdiction dans les des prisons
n'est pas toujours certaine. " Nous croyons que c'est une grande erreur
" a-t-il dit.
Agos entre en contact a la fois avec le directeur de la prison et le
president du comite parlementaire pour les Droits de l'homme Zafer
Uskul, mais a echoue a obtenir une reponse claire.
" Comme si le meurtre [de l'ancien redacteur en chef d'Agos] Hrant
Dink n'etait pas assez, ils interdisent meme maintenant Agos d'entrer
dans les prisons " ont declare Sik et Sener, qui ont rencontre leurs
parents dans une declaration. " C'est un acte " difficile a croire
" ; l'interdiction reflète une des nombreuses injustices faites dans
ce pays chaque jour ".
From: A. Papazian