TURQUIE
FMI : le gouvernement turc réservé sur l'idée d'une candidature Dervis
Le gouvernement turc n'est pas enthousiaste à l'idée d'une candidature
au Fonds monétaire international (FMI) de Kemal Dervis, l'économiste
turc dont le nom est cité par les diplomates, selon des déclarations
ministérielles rapportées vendredi par la presse.
"Que ce soit Dervis ou nos autres amis qui sont mentionnés, ils ont
tous les connaissances, le talent et les capacités pour diriger le
FMI", a déclaré vendredi le ministre turc de l'économie Ali Babacan, à
une télévision.
"Si nous regardons autour de nous en Turquie, on peut trouver au moins
dix noms de personnes facilement capables de diriger le FMI", a-t-il
ajouté.
Le nom de Kemal Dervis, ancien ministre de l'Economie et ancien
dirigeant du Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement),
revient de plus en plus souvent dans la liste des "pressentis", après
celui de Christine Lagarde, ministre française de l'économie, pour
remplacer Dominique Strauss-Kahn, qui a démissionné, accusé de crime
sexuel.
Le collègue de M. Babacan aux Finances, Mehmet Simsek, s'est lui aussi
montré négatif, devant la presse.
"Avez-vous demandé à M. Dervis s'il a un tel souhait (prendre la tête
du FMI) ?", a-t-il déclaré jeudi à Batman (sud-est). "Autant que je
sache, il a quitté le Pnud il y a un", et la Turquie "avait fait
beaucoup d'efforts" pour qu'il prenne la tête de cette institution,
a-t-il ajouté.
Kemal Dervis avait été élu en 2002 député du Parti républicain du
peuple (CHP, centre-gauche), le principal parti d'opposition qui
croise le fer avec le Parti de la justice et du développement (AKP,
issu de la mouvance islamiste) du Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan, avant les élections législatives du 12 juin.
M. Dervis, 62 ans, a été l'architecte du redressement de la Turquie en
2001, après une grave crise économique et financière.
Il avait su convaincre les institutions multilatérales, dont le FMI,
d'avancer des milliards de dollars à la Turquie et avait assaini le
secteur bancaire.
Kemal Dervis, qui est anglophone, francophone et germanophone, est
actuellement vice-président et directeur du programme Développement et
économie globale de l'institut Brookings, à Washington.
AFP
dimanche 22 mai 2011,
Sté[email protected]
FMI : le gouvernement turc réservé sur l'idée d'une candidature Dervis
Le gouvernement turc n'est pas enthousiaste à l'idée d'une candidature
au Fonds monétaire international (FMI) de Kemal Dervis, l'économiste
turc dont le nom est cité par les diplomates, selon des déclarations
ministérielles rapportées vendredi par la presse.
"Que ce soit Dervis ou nos autres amis qui sont mentionnés, ils ont
tous les connaissances, le talent et les capacités pour diriger le
FMI", a déclaré vendredi le ministre turc de l'économie Ali Babacan, à
une télévision.
"Si nous regardons autour de nous en Turquie, on peut trouver au moins
dix noms de personnes facilement capables de diriger le FMI", a-t-il
ajouté.
Le nom de Kemal Dervis, ancien ministre de l'Economie et ancien
dirigeant du Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement),
revient de plus en plus souvent dans la liste des "pressentis", après
celui de Christine Lagarde, ministre française de l'économie, pour
remplacer Dominique Strauss-Kahn, qui a démissionné, accusé de crime
sexuel.
Le collègue de M. Babacan aux Finances, Mehmet Simsek, s'est lui aussi
montré négatif, devant la presse.
"Avez-vous demandé à M. Dervis s'il a un tel souhait (prendre la tête
du FMI) ?", a-t-il déclaré jeudi à Batman (sud-est). "Autant que je
sache, il a quitté le Pnud il y a un", et la Turquie "avait fait
beaucoup d'efforts" pour qu'il prenne la tête de cette institution,
a-t-il ajouté.
Kemal Dervis avait été élu en 2002 député du Parti républicain du
peuple (CHP, centre-gauche), le principal parti d'opposition qui
croise le fer avec le Parti de la justice et du développement (AKP,
issu de la mouvance islamiste) du Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan, avant les élections législatives du 12 juin.
M. Dervis, 62 ans, a été l'architecte du redressement de la Turquie en
2001, après une grave crise économique et financière.
Il avait su convaincre les institutions multilatérales, dont le FMI,
d'avancer des milliards de dollars à la Turquie et avait assaini le
secteur bancaire.
Kemal Dervis, qui est anglophone, francophone et germanophone, est
actuellement vice-président et directeur du programme Développement et
économie globale de l'institut Brookings, à Washington.
AFP
dimanche 22 mai 2011,
Sté[email protected]