LANCEMENT DE L'EXPOSITION HOROVEL EN TURQUIE
Stephane
armenews.com
mercredi 25 mai 2011
Â" J'ai fait un rêve. Je suis dans la maison d'Ardahan où je suis
né, une maison Â" hérité Â" des Arméniens. Et je suis dans la
partie de la maison que nous utilisons comme grange. La voix dans mon
rêve me questionne sur cette aile non utilisée de la maison : Â"
Pourquoi cette pièce est si sale Pourquoi ce foyer en pierre où nous
cuisions notre pain est maintenant utilisé comme grange ? Â" Et je me
suis réveillé en sursaut, hanté par cela et bien d'autres questions
dont je ne me souviens pas maintenant Â" indique le photographe turc
Erhan Arık dans la présentation de son exposition.
Â" Les arméniens essayent de se rappeler leurs souvenirs amères
tandis que le peuple turc essaye de l'oublier Â" a dit l'artiste
en montrant son exposition photographique intitulée Â" Horovel Â"
qui présente des images de portraits humains de Turcs et Arméniens
des villages frontaliers.
L'exposition s'est ouverte a Tutun Deposu dans le district de Tophane
d'Istanbul et aura une grande influence sur les visiteurs.
Né dans la province d'Ardahan, Erhan Arik a pris des photos dans 13
villages frontaliers de Turquie et 10 villages frontaliers en Arménie
sur une période de six mois et a examiné la mémoire historique. Â"
Les arméniens étaient mes ennemis ; même leur pain devait être pris
de leurs mains. Nous vivions dans une maison arménienne. Bien que
la maison appartienne aux arméniens, je pensais que nous avions le
droit de saisir leur propriété Â" a affirmé Erhan Arik au journal
turc Hurriyet.
Il a dit que c'est un rêve qui a transformé sa perception. Â"
J'ai été impressionné par ce rêve et ai décidé de faire des
recherches sur les arméniens Â".
Erhan Arik a dit que le rêve pourrait ressembler a une utopie pour
certaines personnes mais il l'a vraiment impressionné et lui a montré
une autre voie. Â" Mon père est un musulman et je lui ai raconté ce
rêve. Il était sous l'influence de celui-ci aussi et a nettoyé la
grange. Maintenant nous allons dans cette maison en été seulement Â".
En prenant les photos Erhan Arik a compris combien les gens se
ressemblent en Turquie et en Arménie. Â" Oui ils se ressemblent
physiquement, mais leurs pensées et sentiments sont différents. Ceux
en Arménie essayent de se rappeler leurs souvenirs amères tandis
que les gens en Turquie essayent de les oublier Â" a-t-il dit. Les
images de la Turquie et l'Arménie sont exposées dans des pièces
séparées pour cette raison.
Â" De cette facon je peux expliquer deux mémoires différentes a
l'auditoire. Il y a la douleur et la déchirure dans une partie de
la mémoire et le vide et le silence dans l'autre Â" a-t-il dit.
Erhan Arik a défini les événements comme une tragédie. Â" Vous
pouvez nommer cette douleur cependant comme vous le souhaitez. Même
si seulement une personne est morte ou seulement une personne a été
forcée de quitter sa patrie, comme humain, cela doit être posé
comme question Â".
Erhan Arik a dit que les Turcs ont été saisis par la haine
causée par les préjugés et la résistance créée par l'histoire
officielle. Â" Il est très difficile de progresser a moins que vous
ne vous confrontiez a la douleur. Il y a une douleur réelle et nous
avons besoin de la partager Â".
Parlant du nom de l'exposition, Â" Horovel Â", Erhan Arik a dit, Â"
Un jour en parlant a Pakrad Oztukyan du journal Agos, il m'a demandé
si je savais la signification de Â" horovel Â" Je ne l'ai pas su
et il a dit Â" Votre père est un fermier, allez et demandez-lui
Â". Mon père m'a dit que les chansons que les fermiers chantent
en travaillant dans les champs sont appelées Â" horovel Â". Â" C
'est un vieux mot Turc Â" a-t-il dit. Mais j'ai appris Â" horovel Â"
était un mot arménien ; mon père a hésité a me dire ce fait Â".
Â" Ã~@ l'exposition, je m'interroge, ma foi dans le passé et la
douleur expérimentée sur cette terre Â" a-t-il dit.
Stephane
armenews.com
mercredi 25 mai 2011
Â" J'ai fait un rêve. Je suis dans la maison d'Ardahan où je suis
né, une maison Â" hérité Â" des Arméniens. Et je suis dans la
partie de la maison que nous utilisons comme grange. La voix dans mon
rêve me questionne sur cette aile non utilisée de la maison : Â"
Pourquoi cette pièce est si sale Pourquoi ce foyer en pierre où nous
cuisions notre pain est maintenant utilisé comme grange ? Â" Et je me
suis réveillé en sursaut, hanté par cela et bien d'autres questions
dont je ne me souviens pas maintenant Â" indique le photographe turc
Erhan Arık dans la présentation de son exposition.
Â" Les arméniens essayent de se rappeler leurs souvenirs amères
tandis que le peuple turc essaye de l'oublier Â" a dit l'artiste
en montrant son exposition photographique intitulée Â" Horovel Â"
qui présente des images de portraits humains de Turcs et Arméniens
des villages frontaliers.
L'exposition s'est ouverte a Tutun Deposu dans le district de Tophane
d'Istanbul et aura une grande influence sur les visiteurs.
Né dans la province d'Ardahan, Erhan Arik a pris des photos dans 13
villages frontaliers de Turquie et 10 villages frontaliers en Arménie
sur une période de six mois et a examiné la mémoire historique. Â"
Les arméniens étaient mes ennemis ; même leur pain devait être pris
de leurs mains. Nous vivions dans une maison arménienne. Bien que
la maison appartienne aux arméniens, je pensais que nous avions le
droit de saisir leur propriété Â" a affirmé Erhan Arik au journal
turc Hurriyet.
Il a dit que c'est un rêve qui a transformé sa perception. Â"
J'ai été impressionné par ce rêve et ai décidé de faire des
recherches sur les arméniens Â".
Erhan Arik a dit que le rêve pourrait ressembler a une utopie pour
certaines personnes mais il l'a vraiment impressionné et lui a montré
une autre voie. Â" Mon père est un musulman et je lui ai raconté ce
rêve. Il était sous l'influence de celui-ci aussi et a nettoyé la
grange. Maintenant nous allons dans cette maison en été seulement Â".
En prenant les photos Erhan Arik a compris combien les gens se
ressemblent en Turquie et en Arménie. Â" Oui ils se ressemblent
physiquement, mais leurs pensées et sentiments sont différents. Ceux
en Arménie essayent de se rappeler leurs souvenirs amères tandis
que les gens en Turquie essayent de les oublier Â" a-t-il dit. Les
images de la Turquie et l'Arménie sont exposées dans des pièces
séparées pour cette raison.
Â" De cette facon je peux expliquer deux mémoires différentes a
l'auditoire. Il y a la douleur et la déchirure dans une partie de
la mémoire et le vide et le silence dans l'autre Â" a-t-il dit.
Erhan Arik a défini les événements comme une tragédie. Â" Vous
pouvez nommer cette douleur cependant comme vous le souhaitez. Même
si seulement une personne est morte ou seulement une personne a été
forcée de quitter sa patrie, comme humain, cela doit être posé
comme question Â".
Erhan Arik a dit que les Turcs ont été saisis par la haine
causée par les préjugés et la résistance créée par l'histoire
officielle. Â" Il est très difficile de progresser a moins que vous
ne vous confrontiez a la douleur. Il y a une douleur réelle et nous
avons besoin de la partager Â".
Parlant du nom de l'exposition, Â" Horovel Â", Erhan Arik a dit, Â"
Un jour en parlant a Pakrad Oztukyan du journal Agos, il m'a demandé
si je savais la signification de Â" horovel Â" Je ne l'ai pas su
et il a dit Â" Votre père est un fermier, allez et demandez-lui
Â". Mon père m'a dit que les chansons que les fermiers chantent
en travaillant dans les champs sont appelées Â" horovel Â". Â" C
'est un vieux mot Turc Â" a-t-il dit. Mais j'ai appris Â" horovel Â"
était un mot arménien ; mon père a hésité a me dire ce fait Â".
Â" Ã~@ l'exposition, je m'interroge, ma foi dans le passé et la
douleur expérimentée sur cette terre Â" a-t-il dit.