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L'OPPOSITION PRETE A LA GUERRE CIVILE SELON DES ECOUTES
Ara
armenews.com
vendredi 27 mai 2011
TBILISSI, 26 mai 2011 (AFP) - Le ministère georgien de l'Interieur
a diffuse jeudi ce qu'il a presente comme un enregistrement d'une
conversation entre l'opposante Nino Bourdjanadze et son fils Anzor
dans laquelle il est question de declencher un guerre civile pour
renverser le president Mikheïl Saakachvili.
Mme Bourdjanadze, contactee par l'AFP, a reconnu qu'il s'agissait de sa
voix. "Nous avons bien prononce certaines de ces phrases, mais d'autres
ont ete sorties de leur contexte. Je ne peux pas me souvenir de tout
ce dont je parle avec mon fils au telephone", a-t-elle declare. La
diffusion de l'enregistrement sur le site du ministère intervient
après l'intervention de la police dans la nuit de mercredi a jeudi
pour disperser quelque 300 manifestants d'opposition reclamant le
depart du chef de l'Etat.
Deux personnes, dont un policier, ont ete tues. "On peut y arriver. Si
tu en prends la responsabilite, alors ca peut valoir le coup d'aller
jusqu'a la guerre civile", dit la voix presentee comme etant celle
d'Anzor Bourdjanadze, evoquant un bilan qui pourrait alors s'elever
de 100 a 500 morts.
"Oui, c'est comme ca", repond une voix presentee comme celle de sa
mère. "Tous les peuples qui sont arrives a leurs fins ont leur terre
gorgee de sang", insiste encore le fils de l'opposante, une ancienne
presidente du Parlement.
Il estime aussi que si l'armee georgienne intervenait contre les
protestataires, le regime aurait a faire "avec l'unite d'elite du GRU",
le service de renseignement militaire de la Russie, ennemi jure de
M. Saakachvili depuis la guerre russo-georgienne d'août 2008.
M. Saakachvili a denonce jeudi les recentes manifestations contre
son regime les presentant comme un complot monte a l'etranger "pour
organiser des sabotages et des troubles".
Ara
armenews.com
vendredi 27 mai 2011
TBILISSI, 26 mai 2011 (AFP) - Le ministère georgien de l'Interieur
a diffuse jeudi ce qu'il a presente comme un enregistrement d'une
conversation entre l'opposante Nino Bourdjanadze et son fils Anzor
dans laquelle il est question de declencher un guerre civile pour
renverser le president Mikheïl Saakachvili.
Mme Bourdjanadze, contactee par l'AFP, a reconnu qu'il s'agissait de sa
voix. "Nous avons bien prononce certaines de ces phrases, mais d'autres
ont ete sorties de leur contexte. Je ne peux pas me souvenir de tout
ce dont je parle avec mon fils au telephone", a-t-elle declare. La
diffusion de l'enregistrement sur le site du ministère intervient
après l'intervention de la police dans la nuit de mercredi a jeudi
pour disperser quelque 300 manifestants d'opposition reclamant le
depart du chef de l'Etat.
Deux personnes, dont un policier, ont ete tues. "On peut y arriver. Si
tu en prends la responsabilite, alors ca peut valoir le coup d'aller
jusqu'a la guerre civile", dit la voix presentee comme etant celle
d'Anzor Bourdjanadze, evoquant un bilan qui pourrait alors s'elever
de 100 a 500 morts.
"Oui, c'est comme ca", repond une voix presentee comme celle de sa
mère. "Tous les peuples qui sont arrives a leurs fins ont leur terre
gorgee de sang", insiste encore le fils de l'opposante, une ancienne
presidente du Parlement.
Il estime aussi que si l'armee georgienne intervenait contre les
protestataires, le regime aurait a faire "avec l'unite d'elite du GRU",
le service de renseignement militaire de la Russie, ennemi jure de
M. Saakachvili depuis la guerre russo-georgienne d'août 2008.
M. Saakachvili a denonce jeudi les recentes manifestations contre
son regime les presentant comme un complot monte a l'etranger "pour
organiser des sabotages et des troubles".