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Histoire D'Une Destruction : Le Sort Des Biens De L'Eglise Armenienn

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  • Histoire D'Une Destruction : Le Sort Des Biens De L'Eglise Armenienn

    HISTOIRE D'UNE DESTRUCTION : LE SORT DES BIENS DE L'EGLISE ARMENIENNE A ADANA

    Source/Lien : NAM
    Publie le : 04-11-2011

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    invite a lire une traduction de Gilbert Beguian d'un article en
    anglais mise en ligne sur le site de NAM (Nouvelles d'Armenie Magazine)
    le 14 octobre 2011.

    Legende photo: Le quartier armenien d'Adana en ruines (source de la
    photo : Musee du Genocide Armenien)

    Mehmet Polatel est un historien dont les travaux se concentrent
    sur l'histoire de la fin de l'Empire Ottoman et les debuts de la
    Republique Turque. Les centres d'interet pour ses recherches sont les
    domaines de la puissance, de la formation de l'etat , les changement a
    l'interieur des societes, le nationalisme et le genocide. Il a conduit
    des recherches sur le sort des biens des Armeniens dans l'Empire
    Ottoman et la Republique de Turquie. Il est actuellement doctorant
    en philosophie a l'Universite Bogazici et assistant de recherche
    au Departement d'Histoire a l'Universite de Koc a Istanbul. Il est
    egalement chercheur a la Fondation Internationale Hrant Dink.

    Les processus genocidaires impliquent la perte de grandes quantites
    de vies humaines. La motivation profonde en arrière de tels processus
    est toujours liee a la destruction d'un certain groupe de personnes.

    Cependant, ce ne sont pas seulement des personnes qui constituent
    une communaute ; l'idee de communaute est aussi liee aux valeurs
    partagees, aux usages quotidiens, a la culture, a la litterature et a
    la religion. Le processus genocidaire ne vise pas seulement certains
    groupes de personnes, mais aussi les symboles, les constructions,
    les monuments qui leur appartiennent. Cet article examine le sort
    des edifices religieux a Adana après le Genocide Armenien de 1915,
    dans un processus de destruction qui visait a eradiquer les preuves
    de la presence armenienne dans la region.

    La region d'Adana a ete habitee par les Armeniens depuis le 4ème
    siècle. Comme Adana etait l'une des premières regions de l'Empire
    Ottoman a integrer le monde de l'economie par la production cotonnière,
    elle representait pour les Armeniens un endroit favorable a leur
    prosperite. Cette prosperite se refletait dans le nombre d'ecoles,
    de monastères, et d'eglises en activite dans la region. Les Armeniens
    occupes au commerce et a l'artisanat, participaient activement a la
    vie publique de la ville. Avec le district d'Adana, Tarse, Hadjin,
    Sis et Cebel-i Bereket constituaient les quatre regions majeures
    de la province d'Adana où se trouvait une importante presence
    armenienne. L'organisation administrative de l'etat ottoman
    etant base sur le système du millet, les Armeniens se voyaient
    offerte une representation au conseil administratif basee sur la
    difference de religion. Les communautes apostoliques, catholiques et
    protestantes etaient representees dans ce conseil par leurs chefs
    religieux. Les Armeniens d'Adana vivaient principalement dans le
    quartier Khidir-Ilvas, autour de l'eglise Notre Dame, et au centre de
    la ville, autour de la paroisse Saint-Etienne. Le dynamisme de la vie
    intellectuelle et educative presente dans la communaute etait l'image
    de son importance en nombre et de sa prosperite[ii]. Les collèges
    Abkarian, Ashkhenian et Aramian comptaient 1 500 etudiants en 1913.

    Une ecole de filles accueillait egalement plus de 500 etudiantes.

    D'après les statistiques du Patriarcat, il y avait 25 ecoles avec 1
    947 etudiants de sexe masculin, 808 etudiantes, et 69 enseignants dans
    la province. Sept de ces ecoles se trouvaient a Sis, qui accueillaient
    476 garcons et 165 filles, avec 19 enseignants [iii].

    Genocide et Biens Armeniens

    A la suite de la decision de deportation, le Comite Union et
    Progrès a exerce un contrôle meticuleux sur le devenir des biens
    armeniens. Deux processus parallèles ont ete appliques les biens
    armeniens : l'un legal et l'autre illegal. Le processus legal a
    commence avec la decision du cabinet de proteger les biens armeniens
    laisses derrière eux et les allouer aux immigrants des Balkans et du
    Caucase[iv]. Une autre decision legale etait l'ordre secret d'informer
    les gouvernements locaux de la gestion des biens armeniens. Cet ordre
    secret prevoyait la creation de commissions de liquidation pour gerer
    les biens, y comprises les ventes de biens meubles et la distribution
    de terres, logements et produits agricoles aux immigrants et aux
    tribus[v]. Finalement, le 27 septembre 1915, le CUP adoptait une
    loi qui s'appliquait aux biens armeniens abandonnes, qualifiee de loi
    temporaire : "la loi relative aux passifs et aux actifs des populations
    qui ont ete envoyees ailleurs"[vi]. Alors qu'elle ne contenaient aucune
    disposition differente de l'ordre secret, elle tendait a legaliser les
    mesures de l'ordre secret. Dans un sens pratique, le CUP a employe les
    biens a des fins diverses : l'installation des immigrants nouvellement
    arrives[vii], l'instauration d'une economie nationale[viii], et leur
    affectation aux besoins de l'etat, du peuple et de l'armee[ix].

    Les lieux sacres tels les eglises et les monastères etaient exclus
    des processus d'expropriation et d'appropriation. Il a ete declare
    qu'ils seraient proteges et qu'on en prendrait soin. Les marchandises,
    les images et livres saints des eglises devaient etre enregistres et
    preserves. Dans un autre règlement adopte en novembre 1915 definissant
    les procedures de liquidation, le droit d'usage des equipements
    provenant des ecoles et des monastères a ete transfere au Ministère de
    l'Education[x]. Cette declaration, cependant, est restee sur le papier
    et les biens declares proteges ont ete eux aussi confisques par l'etat.

    Confiscation a Adana

    Le but du CUP etait de desarmeniser la province d'Adana, qui
    comprenait la plaine d'Adana, Mersin, Sis et Tarse, pour les remplir
    d'immigrants musulmans des Balkans et du Caucase. Le genocide a
    frappe Adana a l'ete 1915, lorsque le CUP a ordonne la deportation
    des Armeniens des villages de la province d'Adana. Dans cet ordre,
    le gouvernement reclamait egalement le nom des villages et le nombre
    des deportes[xi]. Le gouvernement CUP a ensuite vise les villes de la
    province. La deportation complète des Armeniens de Sis a ete decretee
    le 17 juin 1915[xii]. D'autres villes ont suivi les unes après les
    autres. En octobre 1915, 9 000 Armeniens ont ete deportes de Dortyol.

    En dehors des employes des chemins de fer de Baghdad Railway et des
    officiers militaires, les Armeniens devaient etre "deportes sans
    exception" (bila-istisna teb id) [xiii]. La Commission des Biens
    Abandonnes de Dortyol etait autorisee a proceder a la liquidation
    des biens immeubles des Armeniens et a son transfert a la population
    musulmane[xiv]. Les biens immeubles ont ete destines a divers usages,
    a facettes multiples, comme par exemple attirer le milieu turc des
    affaires a Adana, et a installer des immigrants musulmans venus des
    Balkans dans les villages et villes desormais vides.

    Selon le propre cahier de note de Talaat, 699 immeubles ont ete
    confisques dans la province d'Adana.

    Tableau I : Immeubles d'Adana confisques :

    Nom du District - Nombre

    Tarse - 9

    Cebel-i Bereket - 5

    Kozan (Sis)- 229

    Kars - 22

    Hadjin - 50

    Hadjin Shar - 25

    Hadjin Rumlar - 25

    Feke - 30

    Feke Karadere - 25

    Feke Karakoy - 130

    Feke Yerebakan - 30

    Feke Dikme - 30

    Ceyhan - 86

    Total - 699

    Source : Bardakcý, 2008, p.93.

    Ces immeubles allaient de la maison individuelle a la grande ferme et
    au domaine. Les pertes a Sis/Kozan sont frappantes : elles comptent
    pour un tiers a tous les immeubles confisques dans l'ensemble de la
    province d'Adana.

    L'etat ottoman a egalement confisque des biens appartenant a la
    communaute. Huit ecoles et eglises, couvrant une surface de 14 400
    m² d'une valeur estimee de 46 400 livres-or turques, ont ete saisies
    par l'etat. Cinquante six immeubles de la communaute et terrains,
    couvrant 16 488 m² et valant 43 785 livres-or turques, ont ete
    egalement saisis[xv].

    Le Catholicossat de Sis dominait la ville et siegeait dans une grande
    construction-bâtie sur 1 250 000 m² - avec 50 chambres et salles.

    L'immeuble etait revetu de dalles de Kutahya de qualite et accueillait
    une bibliothèque de 4 000 livres et 400 manuscrits, ainsi qu'un musee
    d'arts antiques. La taxe payee par le Catholicossat s'elevait a environ
    100 000 livres-or turques. Le diocèse etait en outre en possession
    d'une eglise historique et d'immeubles residentiels couvrant 14 500
    m² et valant 2 000 livres-or turques. Le Catholicossat etait de plus
    proprietaire de plusieurs maisons et magasins, de deux moulins a eau,
    d'un jardin de 10 000 m², d'un champ de 30 000 m² et une ferme de 10
    000 m² avec remises, ecuries, terrains, 130 vaches, 30 mulets et des
    troupeaux de chèvres et de moutons. Les proprietes du Catholicossat
    a Sis couvraient au total 11 687 000 m² et valaient 167 520 livres
    turques-or[xvi].

    Les eglises dans les provinces et du voisinage ont aussi subi des
    pertes astronomiques. Ces pertes ont ete chiffrees et indexees dans
    les archives du Catholicossat d'Antelias, au Liban[xvii].

    - L'Eglise Sainte Mère de Dieu dans les environs de Hidir Ilyas ;

    - Une ecole dans l'enceinte de cette eglise (Ferman [decret] de
    fevrier 1816) : 6 000m², 25 000 livres-or turques ;

    - Saint Etienne et ecole dans les environs de Bucak, brûlees en 1909
    (Ferman perdu) 5 000 m² 18 000 livres-or turques ;

    - Eglise a Hiristiyankoy (Ferman de mars 1848) : 1 000 m², 1 000
    livres-or turques ;

    - Eglise a Incirlik (Ferman perdu) 800 m² 800 livres-or turques ;

    - Eglise a Sheikh Murad (Ferman perdu) 1 000 m², 1 000 livres-or
    turques ;

    - Eglise a Abdo-oghlu, brûlee pendant l'occupation francaise (Ferman
    perdu) : 200 m 200 livres-or turques ;

    - Eglise a Missis, brûlee pendant l'occupation francaise ( Ferman
    perdu) 400 m² 400 livres-or turques.

    L'etat a fait des biens armeniens des usages divers. Certains ont
    ete transferes a des firmes turques. D'autres ont ete distribues aux
    fonctionnaires et citoyens. Les bâtiments importants comme les eglises
    ont ete transformes en prisons. Les autorites locales d'Adana avaient
    offert de convertir six constructions en prisons. Dans un rapport au
    ministère de l'interieur, le gouverneur d'Adana soutint qu'Adana avait
    un serieux besoin d'une prison nouvelle et proposa de transformer
    une eglise - et l'ecole près de cette eglise- en prison moyennant-
    quelques modifications[xviii]. Le ministère de l'interieur accepta
    l'offre et autorisa le gouverneur a mettre le projet a execution.

    Finalement, ces endroits pieux qu'on avait declares "proteges" furent
    convertis en prisons[xix].

    Avant ce changement, la prison n'etait qu'une pièce dans le vieux
    commissariat. Ce n'est as par hasard que ce commissariat fut lui aussi
    deplace dans un autre immeuble, qui faisait partie de la propriete
    d'un Armenien[xx]. Les edifices religieux et les champs appartenant
    a l'eglise ont egalement ete destines a des usages divers. D'après
    les memoires de Damar Arikoglu, qui etait le delegue du CUP a Adana
    et qui representait la province au titre de parlementaire de 1920 a
    1946, un centre d'apprentissage fut installe dans la cour d'une ville
    armenienne de la province[xxi].

    Après 1918, les Armeniens d'Adana qui survecurent essayèrent de
    retourner dans leurs maisons. La restitution rencontra très vite des
    obstacles. Les heritiers des victimes et des deportes qui etaient
    morts rencontrèrent des difficultes lorsqu'ils tentèrent de recuperer
    leurs biens. Le principe de l'"apparition en personne" (isbat-i vucud)
    prevalait, et seule la personne enregistree comme proprietaire du
    bien pouvait en demander la restitution. Beaucoup de ces personnes
    avaient ete bien sûr tuees, ou avaient souvent perdu leurs documents.

    Quelques douzaines de Maronites, de Catholiques grecs, et d'Armeniens
    catholiques restèrent dans la region. Ces communautes avaient egalement
    ete depossedees a Adana, Mersin et Tarse. L'etat avait confisque les
    entrepôts, les presbytères, les eglises, les jardins, les fermes, les
    maisons, et les couvents, et en usa pour ses propres besoins. Comme
    le traite de Lausanne n'avait nomme specifiquement aucun groupe dont
    le statut de minorite etait garanti, le gouvernement declarait que
    ces communautes n'etaient pas couvertes par le Traite de Lausanne, et
    par consequent n'avait aucun des droits garantis pour les communaute
    minoritaires. Le gouvernement ordonna la saisie de toutes les
    proprietes appartenant a ces communautes le 21 janvier 1926. Le clocher
    de l'eglise maronite de Tarse a ete demoli et l'eglise convertie en
    siège du gouvernement du district en 1928. Les proprietes maronites et
    grecques catholiques ont ete donnees au ministère de l'education[xxii].

    Les dirigeants Jeunes Turcs s'en sont egalement pris au Frère
    Ignace Terzian le chassant de Tarse, puis ont terrorise le pretre
    Jean Khalkovian de Mersin. Les journaux locaux ont contribue a cette
    politique de harcèlement en lancant une campagne de diffamation contre
    Khalkovian, soutenant qu'il avait coopere avec les forces d'occupation
    francaises. Khalkovian a ete par la suite deporte a Kastamonu et a
    ete expulse de Turquie en 1926, En enlevant de la scène un personnage
    de la communaute de cette importance, les autorites se sont encore
    plus senties libres de confisquer la propriete de la communaute
    Catholique armenienne - 18 hectares de terres agricoles, un entrepôt,
    des ateliers et beaucoup d'autres biens. La communaute etait depouillee
    a un point que le dernier Catholique armenien d 'Adana, Monseigneur
    Pascal Keklikian, etait locataire du gouvernement pour ldes immeubles
    appartenant en propre a la communaute Catholique. Bien qu'il ait
    tente d'ameliorer la condition de sa communaute, ses efforts se sont
    averes vains, l'etat etant determine a detruire cette communaute meme
    qu'il essayait de proteger. En janvier 1927, le gouverneur d'Adana,
    Resat Mimaroglu (1880-1953), ordonna la confiscation systematique de
    tous les biens Catholiques armenien de cette province. La communaute
    avait dorenavant tout perdu : son eglise, son presbytère, ses ecles,
    ses ateliers, ses terres, ses maisons. Keklikian decourage et vaincu
    n'avait d'autre option que s'en aller en Syrie[xxiii].

    C'est un mythe largement repandu que les etats ottomans et turcs ont
    protege les biens armeniens, specialement ceux des lieux de culte.

    C'est repandu a un point que l'on peut trouver ce mythe, qui ne
    repose sur aucune realite historique, dans les declarations des
    dirigeants non seulement de l'etat turc amis aussi des USA. On
    devrait cependant regarder l'histoire sans aucune visee politique
    pour voir la difference entre mythe et realite. Ce court article a
    essaye de le faire, partageant une motivation avec d'autres, pour
    regarder l'histoire du Genocide Armenien d'un point de vue purement
    intellectuel et exempt de considerations politiques.

    [i]Cet article est base sur l'etude Confiscation et Destruction : La
    Saisie par les Jeunes Turcs des biens Armeniens. (Continuum, Londres/
    New York, 2011) par Ugur Umit Ungor et Mehmet Polatel.

    [ii] Raymond H. Kevorkian and Paul B. Paboudjian, Les Armeniens dans
    l'empire ottoman a la veille du genocide (Paris : Editions d'Art et
    d'Histoire, 1992), pp. 265-7.

    [iii] Kevork K. Baghdjian, La confiscation, par le gouvernement turc,
    des biens armeniens dits abandonnes" (Montreal : K.K. Baghdjian,
    1987), p. 253.

    [iv] Archives du Premier Ministre(BOA)Meclis-i Vukela Mazbatasý,
    198/24, in Baþbakanlýk Devlet Arþivleri Genel Mudurluðu Osmanlý
    Arþivleri Daire Baþkanlýðý (2007), Osmanlý Belgelerinde Ermenilerin
    Sevk ve Ýskaný, Ankara, pp. 155-157.

    [v] Document original dans Genelkurmay Askeri Tarih ve Staratejik
    Etud Baþkanlýðý (decembre 1982), "Ahval-i Harbiye ve Zaruret-i
    Fevkalâde-i Siyasiye dolayýsýyla Mahall-i Ahire Nakilleri Ýcra Edilen
    Ermenilere Ait Emval ve Emlâk ve Arazinin Keyfiyet-i Ýdaresi Hakkýnda
    Talimnamedir," Askeri Tarih Belgeleri Dergisi, pp. 147-153. Pour la
    traduction du document original dans le Directorat General de la
    presse et de l'information du Premier Ministre (1982), Documents,
    Ankara pp 74-80.

    [vi] Takvim-i Vakayi, 28 octobre 1915, no : 2303

    [vii] Un exemple pour l'installation des Immigrants ; Archives
    Republicaines du Premier Ministre (BCA), 272, 12, 36, 10, 1, 5 octobre
    1915 et 16 octobre 1915, un exemple pour l'usage des biens pour les
    besoins des immigrants BOA/DH.ÞFR, 61/247, Ministère de l'Interieur
    a Trebizonde, 3 mars 1916

    [viii] Un exemple pour montrer la distribution des biens des Armeniens
    aux Musulmans pour developper l'economie nationale. BOA/DH.SFR,
    59/239, 6 janvier 1916

    [ix] Un exemple pour l'armee : BOA/DH.SFR, 55-A/143, 8 septembre
    1915, un exemple pour etre employe dans le public BOA/DH.SFR, 55/330,
    24 août 1915

    [x] Takvim-i Vakayi, 10 novembre 1915, no : 2343

    [xi] BOA, DH.ÞFR 53/113, Ministère de l'Interieur a Adana, Bitlis,
    Alep, Erzerum 25 mai 1915.

    [xii] BOA, DH.ÞFR 54/51, Ministère de l'Interieur a Adana 25 mai 1915.

    [xiii] BOA, DH.EUM 68/89, 2. Þube, Fethi a Ministère de l'interieur
    11 octobre 1915.

    [xiv] BOA, DH.ÞFR 54/346, Ministère de l'Interieur a Adana,
    6 juillet1915.

    [xv] Baghdjian, La confiscation, p. 73.

    [xvi] ibid., pp. 74-5.

    [xvii] ibid., p. 275.

    [xviii] BOA, DH.MB.HPS 49/31, 14 mai 1916.

    [xix] BOA, DH.MB.HPS 49/22, correspondence datee du 24 octobre 1915
    et 6 janvier 1916.

    [xx] BOA, DH.EUM.MH 162/105, 24 septembre 1917.

    [xxi] Damar Arýkoðlu, Hatýralarým (Istanbul : Tan Matbaasý, 1961),
    p. 95.

    [xxii] Vahe Tachjian, La France en Cilicie et en Haute-Mesopotamie :
    aux confins de la Turquie, de la Syrie et de l'Irak, 1919-1933 (Paris :
    Karthala, 2004), pp. 225-6.

    [xxiii] ibid., pp. 228-9.

    Traduction de Gilbert Beguian

    dimanche 23 octobre 2011, Stephane ©armenews.com

    Le texte en anglais

    A History of Destruction: The Fate of Armenian Church Properties in
    Adana [i]

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