LA TURQUIE UTILISE-T-ELLE DES ARMES CHIMIQUES CONTRE LE PKK ?
www.collectifvan.org
Publié le : 08-11-2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un communiqué du BDP,
parti légal kurde représenté au Parlement turc, signale que des
Â" informations sont de nature a appuyer les allégations selon
lesquelles l'armée turque aurait utilisé des armes chimiques
[contre les militants du PKK]. Le silence des médias concernant ces
allégations est révélateur de leur soumission au Gouvernement. Les
autorités, la presse, les juges, tout le monde se tait. Comme si
les 24 personnes tuées n'étaient pas des êtres humains. Comme
si aucune voix ne s'élevait pour dénoncer l'utilisation d'armes
chimiques. Ratifiée par le Turquie le 14 janvier 1993 et entrée
en vigueur le 3 mai 1997, la Convention du 13 janvier 1993 sur les
armes chimiques (CAC) prohibe de manière absolue l'emploi et le
stockage d'armes chimiques. Â" Le Collectif VAN vous invite a lire
ce Communiqué de presse publié le 31 octobre 2011.
Parti pour la paix et la démocratie bureau national
Après la divulgation par les autorités de la présence de 24 corps
dans la morgue de l'hôpital public de Malatya, une délégation
composée de membres du BDP, de l'Association des Droits de l'Homme
(IHD) et de l'Association Mésopotamienne de Soutien des Familles
de Victimes (Meya-Der) a effectué une enquête et publié ses
conclusions. La délégation a souligné que les autorités avaient
refusé de lui fournir des informations et indiqué que, sur les
photos présentées aux familles des défunts, figuraient des corps
brÃ"lés et mutilés.
Selon plusieurs sources concordantes, ces corps appartiennent a des
militants du PKK. D'après les familles qui ont pu identifier les corps
et les informations fournies par des ONG, les corps étaient brÃ"lés
et ne présentaient pas d'impact pouvant provenir d'une arme a feu.
Ces informations sont de nature a appuyer les allégations selon
lesquelles l'armée turque aurait utilisé des armes chimiques. Le
silence des médias concernant ces allégations est révélateur de
leur soumission au Gouvernement.
Les autorités, la presse, les juges, tout le monde se tait. Comme
si les 24 personnes tuées n'étaient pas des êtres humains. Comme
si aucune voix ne s'élevait pour dénoncer l'utilisation d'armes
chimiques.
Ce silence pernicieux convient a ceux qui veulent plonger le pays
dans le chaos.
Ratifiée par le Turquie le 14 janvier 1993 et entrée en vigueur le
3 mai 1997, la Convention du 13 janvier 1993 sur les armes chimiques
(CAC) prohibe de manière absolue l'emploi et le stockage d'armes
chimiques.
L'article premier de la convention intitulé "obligations générales"
est ainsi rédigé:
1. Chaque Etat partie a la présente Convention s'engage a ne jamais,
en aucune circonstance:
a) Mettre au point, fabriquer, acquérir d'une autre manière,
stocker ou conserver d'armes chimiques, ou transférer, directement
ou indirectement, d'armes chimiques a qui que ce soit;
b) Employer d'armes chimiques; 2
c) Entreprendre de préparatifs militaires quels qu'ils soient en
vue d'un emploi d'armes chimiques;
d) Aider, encourager ou inciter quiconque, de quelque manière que ce
soit, a entreprendre quelque activité que ce soit qui est interdite
a un Etat partie en vertu de la présente Convention.
2. Chaque Etat partie s'engage a détruire les armes chimiques dont
il est le propriétaire ou le détenteur, ou qui se trouvent en des
lieux placés sous sa juridiction ou son contrôle, conformément
aux dispositions de la présente Convention.
3. Chaque Etat partie s'engage a détruire toutes les armes chimiques
qu'il a abandonnées sur le territoire d'un autre Etat partie,
conformément aux dispositions de la présente Convention.
4. Chaque Etat partie s'engage a détruire toute installation de
fabrication d'armes chimiques dont il est le propriétaire ou le
détenteur, ou qui se trouve en un lieu placé sous sa juridiction
ou son contrôle, conformément aux dispositions de la présente
Convention.
5. Chaque Etat partie s'engage a ne pas employer d'agents de lutte
antiémeute en tant que moyens de guerre.
Tenu par ces obligations, le gouvernement turc doit répondre aux
questions suivantes :
Existe-t-il un stock d'armes chimiques ?
En a-t-on utilisé au cours des dernières opérations ?
Pourquoi les rapports d'autopsie sont tenus au secret ?
Quelle est la cause de la mort d'après les rapports d'autopsie ?
Une enquête a-t-elle été menée concernant les allégations d'emploi
d'armes chimiques ? Sinon, pourquoi ?
Me Meral DANIÅ~^ BEÅ~^TAÅ~^
Présidente adjointe du BDP, chargée des affaires juridiques et des
droits humains
Retour a la rubrique
From: A. Papazian
www.collectifvan.org
Publié le : 08-11-2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Un communiqué du BDP,
parti légal kurde représenté au Parlement turc, signale que des
Â" informations sont de nature a appuyer les allégations selon
lesquelles l'armée turque aurait utilisé des armes chimiques
[contre les militants du PKK]. Le silence des médias concernant ces
allégations est révélateur de leur soumission au Gouvernement. Les
autorités, la presse, les juges, tout le monde se tait. Comme si
les 24 personnes tuées n'étaient pas des êtres humains. Comme
si aucune voix ne s'élevait pour dénoncer l'utilisation d'armes
chimiques. Ratifiée par le Turquie le 14 janvier 1993 et entrée
en vigueur le 3 mai 1997, la Convention du 13 janvier 1993 sur les
armes chimiques (CAC) prohibe de manière absolue l'emploi et le
stockage d'armes chimiques. Â" Le Collectif VAN vous invite a lire
ce Communiqué de presse publié le 31 octobre 2011.
Parti pour la paix et la démocratie bureau national
Après la divulgation par les autorités de la présence de 24 corps
dans la morgue de l'hôpital public de Malatya, une délégation
composée de membres du BDP, de l'Association des Droits de l'Homme
(IHD) et de l'Association Mésopotamienne de Soutien des Familles
de Victimes (Meya-Der) a effectué une enquête et publié ses
conclusions. La délégation a souligné que les autorités avaient
refusé de lui fournir des informations et indiqué que, sur les
photos présentées aux familles des défunts, figuraient des corps
brÃ"lés et mutilés.
Selon plusieurs sources concordantes, ces corps appartiennent a des
militants du PKK. D'après les familles qui ont pu identifier les corps
et les informations fournies par des ONG, les corps étaient brÃ"lés
et ne présentaient pas d'impact pouvant provenir d'une arme a feu.
Ces informations sont de nature a appuyer les allégations selon
lesquelles l'armée turque aurait utilisé des armes chimiques. Le
silence des médias concernant ces allégations est révélateur de
leur soumission au Gouvernement.
Les autorités, la presse, les juges, tout le monde se tait. Comme
si les 24 personnes tuées n'étaient pas des êtres humains. Comme
si aucune voix ne s'élevait pour dénoncer l'utilisation d'armes
chimiques.
Ce silence pernicieux convient a ceux qui veulent plonger le pays
dans le chaos.
Ratifiée par le Turquie le 14 janvier 1993 et entrée en vigueur le
3 mai 1997, la Convention du 13 janvier 1993 sur les armes chimiques
(CAC) prohibe de manière absolue l'emploi et le stockage d'armes
chimiques.
L'article premier de la convention intitulé "obligations générales"
est ainsi rédigé:
1. Chaque Etat partie a la présente Convention s'engage a ne jamais,
en aucune circonstance:
a) Mettre au point, fabriquer, acquérir d'une autre manière,
stocker ou conserver d'armes chimiques, ou transférer, directement
ou indirectement, d'armes chimiques a qui que ce soit;
b) Employer d'armes chimiques; 2
c) Entreprendre de préparatifs militaires quels qu'ils soient en
vue d'un emploi d'armes chimiques;
d) Aider, encourager ou inciter quiconque, de quelque manière que ce
soit, a entreprendre quelque activité que ce soit qui est interdite
a un Etat partie en vertu de la présente Convention.
2. Chaque Etat partie s'engage a détruire les armes chimiques dont
il est le propriétaire ou le détenteur, ou qui se trouvent en des
lieux placés sous sa juridiction ou son contrôle, conformément
aux dispositions de la présente Convention.
3. Chaque Etat partie s'engage a détruire toutes les armes chimiques
qu'il a abandonnées sur le territoire d'un autre Etat partie,
conformément aux dispositions de la présente Convention.
4. Chaque Etat partie s'engage a détruire toute installation de
fabrication d'armes chimiques dont il est le propriétaire ou le
détenteur, ou qui se trouve en un lieu placé sous sa juridiction
ou son contrôle, conformément aux dispositions de la présente
Convention.
5. Chaque Etat partie s'engage a ne pas employer d'agents de lutte
antiémeute en tant que moyens de guerre.
Tenu par ces obligations, le gouvernement turc doit répondre aux
questions suivantes :
Existe-t-il un stock d'armes chimiques ?
En a-t-on utilisé au cours des dernières opérations ?
Pourquoi les rapports d'autopsie sont tenus au secret ?
Quelle est la cause de la mort d'après les rapports d'autopsie ?
Une enquête a-t-elle été menée concernant les allégations d'emploi
d'armes chimiques ? Sinon, pourquoi ?
Me Meral DANIÅ~^ BEÅ~^TAÅ~^
Présidente adjointe du BDP, chargée des affaires juridiques et des
droits humains
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