L'ARMENIE DEVIENT MEMBRE DU CONSEIL DE L'UNESCO
Gari
armenews.com
vendredi 11 novembre 2011
L'admission recemment de l'Azerbaïdjan dans le club très convoite
du Conseil de securite de l'Onu, dont les 15 Etats membres ont un
mandat limite, contrairement aux cinq puissances membres du Conseil
permanent de securite, avait defraye la chronique en Armenie, où l'on
s'inquietait de cette promotion du voisin et ennemi, percue comme
une victoire politique sur la scène international. L'Armenie se
consolait un peu plus tard en etant admise comme membre du Conseil
du Bureau international de l'Unesco, antenne onusienne pour la
science et la culture. L'Armenie, avec la Bulgarie, la Slovaquie et
la Lettonie avait postule pour devenir membre de ce Conseil, dont
trois sièges etaient vacants. L'Armenie a recueilli 108 voix et y
sera donc representee par son vice-ministre de l'Education et des
Sciences, Karine Harutyunyan. A la veille du vote la semaine dernière,
le ministre armenien des affaires etrangères, Edouard Nalbandian,
avait pris la parole devant la 36e conference generale de l'UNESCO,
qui venait par ailleurs d'accueillir en son sein la Palestine. Dans son
discours, M. Nalbandian avait notamment exalte le patrimoine historique
et culturel de l'Armenie, riche de quelque 33 000 monuments, survolant
six mille ans d'histoire, et places desormais sous la protection de
l'Etat armenien. Il a rappele aussi qu'une grande partie du patrimoine
legue par le peuple armenien et temoignant de son genie se trouvait en
dehors des frontières de l'actuel Etat armenien, les " Etats voisins
sur le territoire desquels ces vestiges se trouvent aujourd'hui
disperses ayant des politiques diverses concernant la preservation
de l'heritage historique armenien ". M. Nalbandian a salue l'Iran
pour le soin qu'il apporte a la preservation des monuments armeniens,
dont les monastères de Saint Stepanos et de Saint Thadee ou encore
la chapelle de Dzordzor, inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco,
en rappelant que l'Armenie de son côte, avait restaure la mosquee
persane de Erevan datant du 18e siècle, avec l'aide de specialistes
iraniens. Le chef de la diplomatie armenienne a souligne aussi la
cooperation prometteuse dans ce domaine avec le voisin georgien. Il a
en revanche deplore l'attitude des autres voisins, l'Azerbaïdjan et
la Turquie, où le patrimoine armenien a terriblement souffert d'une
politique deliberee de destruction et d'aneantissement, qui ont perdu
a jamais des monuments d'une valeur universelle. " A une epoque où
la protection et la promotion des droits de l'homme sont tenus pour
des principes majeurs, la degradation et la destruction volontaires,
repetees et systematiques de pans entiers de la memoire culturelle
et religieuse doivent etre condamnees avec la plus grande vigueur,
afin d'empecher la repetition des erreurs du passe ", a declare
M. Nalbandian. Il a en outre rappele qu'en 2010, les " khatchkars"
armeniens avaient ete inscrits sur la liste de l'heritage culturel
universel de l'UNESCO, dont le siège a accueilli cette annee une
exposition qui etait consacree a ces stèles incarnant dans la pierre
la spiritualite et le genie armeniens. Il en a profite pour denoncer
le sort qui avait ete reserve dans la province azerbaïdjanaise du
Nakhitchevan a des milliers de ces khatchkars du cimetière medieval
armenien de Djoulfa , deliberement et sauvagement detruits en
quelques annees sur ordre des autorites azeries, qui ont transforme
le site en terrain militaire. " La destruction de ces steles si
delicatement ouvragees, creees par des maîtres armeniens au Moyen Age
est l'expression d'une haine aveugle a l'encontre des cultures des
autres peuples ", avait declare le ministre armenien. La resolution
de la 16e Assemblee generale du Conseil international des Monuments
et Sites (ICOMOS) evoquait ces actes de vandalism en deplorant que
"cet heritage qui avait jadis sa place parmi les chefs d'~\uvre du
patrimoine mondial ne peut etre transmis aux generations futures. "
M. Nalbandian en a profite pour rappeler qu'en 2012, l'Armenie
celèbrera le 500e anniversaire du premier livre imprime en langue
armenienne, une commemoration qui coïncide avec la celebration de
l'Armenie comme capitale mondiale du Livre en 2012.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Gari
armenews.com
vendredi 11 novembre 2011
L'admission recemment de l'Azerbaïdjan dans le club très convoite
du Conseil de securite de l'Onu, dont les 15 Etats membres ont un
mandat limite, contrairement aux cinq puissances membres du Conseil
permanent de securite, avait defraye la chronique en Armenie, où l'on
s'inquietait de cette promotion du voisin et ennemi, percue comme
une victoire politique sur la scène international. L'Armenie se
consolait un peu plus tard en etant admise comme membre du Conseil
du Bureau international de l'Unesco, antenne onusienne pour la
science et la culture. L'Armenie, avec la Bulgarie, la Slovaquie et
la Lettonie avait postule pour devenir membre de ce Conseil, dont
trois sièges etaient vacants. L'Armenie a recueilli 108 voix et y
sera donc representee par son vice-ministre de l'Education et des
Sciences, Karine Harutyunyan. A la veille du vote la semaine dernière,
le ministre armenien des affaires etrangères, Edouard Nalbandian,
avait pris la parole devant la 36e conference generale de l'UNESCO,
qui venait par ailleurs d'accueillir en son sein la Palestine. Dans son
discours, M. Nalbandian avait notamment exalte le patrimoine historique
et culturel de l'Armenie, riche de quelque 33 000 monuments, survolant
six mille ans d'histoire, et places desormais sous la protection de
l'Etat armenien. Il a rappele aussi qu'une grande partie du patrimoine
legue par le peuple armenien et temoignant de son genie se trouvait en
dehors des frontières de l'actuel Etat armenien, les " Etats voisins
sur le territoire desquels ces vestiges se trouvent aujourd'hui
disperses ayant des politiques diverses concernant la preservation
de l'heritage historique armenien ". M. Nalbandian a salue l'Iran
pour le soin qu'il apporte a la preservation des monuments armeniens,
dont les monastères de Saint Stepanos et de Saint Thadee ou encore
la chapelle de Dzordzor, inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco,
en rappelant que l'Armenie de son côte, avait restaure la mosquee
persane de Erevan datant du 18e siècle, avec l'aide de specialistes
iraniens. Le chef de la diplomatie armenienne a souligne aussi la
cooperation prometteuse dans ce domaine avec le voisin georgien. Il a
en revanche deplore l'attitude des autres voisins, l'Azerbaïdjan et
la Turquie, où le patrimoine armenien a terriblement souffert d'une
politique deliberee de destruction et d'aneantissement, qui ont perdu
a jamais des monuments d'une valeur universelle. " A une epoque où
la protection et la promotion des droits de l'homme sont tenus pour
des principes majeurs, la degradation et la destruction volontaires,
repetees et systematiques de pans entiers de la memoire culturelle
et religieuse doivent etre condamnees avec la plus grande vigueur,
afin d'empecher la repetition des erreurs du passe ", a declare
M. Nalbandian. Il a en outre rappele qu'en 2010, les " khatchkars"
armeniens avaient ete inscrits sur la liste de l'heritage culturel
universel de l'UNESCO, dont le siège a accueilli cette annee une
exposition qui etait consacree a ces stèles incarnant dans la pierre
la spiritualite et le genie armeniens. Il en a profite pour denoncer
le sort qui avait ete reserve dans la province azerbaïdjanaise du
Nakhitchevan a des milliers de ces khatchkars du cimetière medieval
armenien de Djoulfa , deliberement et sauvagement detruits en
quelques annees sur ordre des autorites azeries, qui ont transforme
le site en terrain militaire. " La destruction de ces steles si
delicatement ouvragees, creees par des maîtres armeniens au Moyen Age
est l'expression d'une haine aveugle a l'encontre des cultures des
autres peuples ", avait declare le ministre armenien. La resolution
de la 16e Assemblee generale du Conseil international des Monuments
et Sites (ICOMOS) evoquait ces actes de vandalism en deplorant que
"cet heritage qui avait jadis sa place parmi les chefs d'~\uvre du
patrimoine mondial ne peut etre transmis aux generations futures. "
M. Nalbandian en a profite pour rappeler qu'en 2012, l'Armenie
celèbrera le 500e anniversaire du premier livre imprime en langue
armenienne, une commemoration qui coïncide avec la celebration de
l'Armenie comme capitale mondiale du Livre en 2012.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress