FRANCE
300 gendarmes font tomber un vaste réseau de cambrioleurs caucasiens
Trois cents gendarmes frappant à l'aube à travers le Sud-Ouest de la
France ont fait tomber vendredi un réseau mafieux d'une vingtaine de
cambrioleurs géorgiens et arméniens, soupçonnés de centaines de vols
dans des maisons et des commerces.
Vingt-trois suspects, des hommes et des femmes expérimentés, ont été
placés en garde à vue à l'issue de ce raid mené simultanément à 06H00
dans le Gers, le Tarn, l'Ariège, l'Aveyron, le Lot, le
Tarn-et-Garonne, mais aussi l'Oise et à Paris par le Groupe
d'intervention de la gendarmerie nationale, un escadron de gendarmes
mobiles, la section de recherches de Toulouse et d'autres unités de
gendarmerie, ont annoncé les enquêteurs.
De premières informations selon lesquelles des Russes et des
Tchétchènes figuraient au nombre des suspects n'ont pas été
confirmées.
Les suspects n'ont pas opposé de résistance, aucun coup de feu n'a été
tiré et personne n'a été blessé.
Parmi les gardés à vue figure le chef présumé de cette organisation
décrite comme très structurée et hiérarchisée. Il a été interpellé par
le GIGN à Millau (Aveyron). Le réseau est décapité, dit une source
proche de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de
Bordeaux, qui a piloté l'enquête.
`C'était une grosse opération, une opération très importante, car les
cambriolages, c'est ce qui empoisonne la vie des gens`, dit un
enquêteur.
Depuis plusieurs mois, les cambriolages des résidences principales ne
cessent d'augmenter partout en France. Le ministre de l'Intérieur,
Claude Guéant, a fait du combat contre cette délinquance une priorité
et lui a récemment affecté près de 4.000 renforts dans l'Hexagone.
Le groupe de malfaiteurs démantelé vendredi volait bijoux, argent,
appareils photo ou matériel électronique dans les maisons et tous
types de marchandises dans les commerces, comme des ordinateurs ou
même un stock de vêtements lors d'un récent casse à la voiture bélier
dans un magasin de prêt-à-porter.
Plutôt à la campagne ou en périphérie des villes, ils sévissaient de
jour comme de nuit, sans aucune violence, en l'absence des
propriétaires. Le premier méfait dont ils sont soupçonnés remonte à
début 2011, dans un commerce du Gers.
Les bijoux étaient écoulés en Belgique ; le reste était chargé dans
des conteneurs et expédié par la route ou par la mer vers le Caucase.
Ceux qui ont écoulé le butin, qui devrait représenter au minimum
plusieurs centaines de milliers d'euros selon un enquêteur, sont
également sous les verrous.
Les chefs du réseau, dont certains auraient déjà eu maille à partir
avec la justice, étaient implantés depuis plusieurs années en France,
légalement, et `recrutaient au fur et à mesure, en fonction des
arrivages, des hommes de main, des petites mains`, parfois des
demandeurs d'asile, selon une source proche de l'enquête.
Ils avaient `une force de frappe considérable, ils pouvaient taper
très fréquemment, presque quotidiennement, en différents points`, dit
la même source.
L'organisation du réseau et la complexité des investigations menées
par la section de recherches de Toulouse et l'Office central de lutte
contre la délinquance itinérante (OCLDI) étaient telles que la
direction d'enquête a été confiée à la Jirs de Bordeaux et qu'il a
fallu plusieurs mois pour aboutir.
Les suspects sont à présent interrogés dans les différentes unités de
gendarmerie de la région.
Comme il s'agit d'une affaire de criminalité organisée, les enquêteurs
disposent de 96 heures pour les présenter à un juge, soit jusqu'à
mardi matin. Une des difficultés consistera à établir leur véritable
identité car ils utilisaient de faux papiers.
lundi 21 novembre 2011,
Stéphane ©armenews.com
300 gendarmes font tomber un vaste réseau de cambrioleurs caucasiens
Trois cents gendarmes frappant à l'aube à travers le Sud-Ouest de la
France ont fait tomber vendredi un réseau mafieux d'une vingtaine de
cambrioleurs géorgiens et arméniens, soupçonnés de centaines de vols
dans des maisons et des commerces.
Vingt-trois suspects, des hommes et des femmes expérimentés, ont été
placés en garde à vue à l'issue de ce raid mené simultanément à 06H00
dans le Gers, le Tarn, l'Ariège, l'Aveyron, le Lot, le
Tarn-et-Garonne, mais aussi l'Oise et à Paris par le Groupe
d'intervention de la gendarmerie nationale, un escadron de gendarmes
mobiles, la section de recherches de Toulouse et d'autres unités de
gendarmerie, ont annoncé les enquêteurs.
De premières informations selon lesquelles des Russes et des
Tchétchènes figuraient au nombre des suspects n'ont pas été
confirmées.
Les suspects n'ont pas opposé de résistance, aucun coup de feu n'a été
tiré et personne n'a été blessé.
Parmi les gardés à vue figure le chef présumé de cette organisation
décrite comme très structurée et hiérarchisée. Il a été interpellé par
le GIGN à Millau (Aveyron). Le réseau est décapité, dit une source
proche de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de
Bordeaux, qui a piloté l'enquête.
`C'était une grosse opération, une opération très importante, car les
cambriolages, c'est ce qui empoisonne la vie des gens`, dit un
enquêteur.
Depuis plusieurs mois, les cambriolages des résidences principales ne
cessent d'augmenter partout en France. Le ministre de l'Intérieur,
Claude Guéant, a fait du combat contre cette délinquance une priorité
et lui a récemment affecté près de 4.000 renforts dans l'Hexagone.
Le groupe de malfaiteurs démantelé vendredi volait bijoux, argent,
appareils photo ou matériel électronique dans les maisons et tous
types de marchandises dans les commerces, comme des ordinateurs ou
même un stock de vêtements lors d'un récent casse à la voiture bélier
dans un magasin de prêt-à-porter.
Plutôt à la campagne ou en périphérie des villes, ils sévissaient de
jour comme de nuit, sans aucune violence, en l'absence des
propriétaires. Le premier méfait dont ils sont soupçonnés remonte à
début 2011, dans un commerce du Gers.
Les bijoux étaient écoulés en Belgique ; le reste était chargé dans
des conteneurs et expédié par la route ou par la mer vers le Caucase.
Ceux qui ont écoulé le butin, qui devrait représenter au minimum
plusieurs centaines de milliers d'euros selon un enquêteur, sont
également sous les verrous.
Les chefs du réseau, dont certains auraient déjà eu maille à partir
avec la justice, étaient implantés depuis plusieurs années en France,
légalement, et `recrutaient au fur et à mesure, en fonction des
arrivages, des hommes de main, des petites mains`, parfois des
demandeurs d'asile, selon une source proche de l'enquête.
Ils avaient `une force de frappe considérable, ils pouvaient taper
très fréquemment, presque quotidiennement, en différents points`, dit
la même source.
L'organisation du réseau et la complexité des investigations menées
par la section de recherches de Toulouse et l'Office central de lutte
contre la délinquance itinérante (OCLDI) étaient telles que la
direction d'enquête a été confiée à la Jirs de Bordeaux et qu'il a
fallu plusieurs mois pour aboutir.
Les suspects sont à présent interrogés dans les différentes unités de
gendarmerie de la région.
Comme il s'agit d'une affaire de criminalité organisée, les enquêteurs
disposent de 96 heures pour les présenter à un juge, soit jusqu'à
mardi matin. Une des difficultés consistera à établir leur véritable
identité car ils utilisaient de faux papiers.
lundi 21 novembre 2011,
Stéphane ©armenews.com