TURQUIE
Le chef du parlement européen inquiet de l'impasse UE-Turquie et Chypre
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a exprimé jeudi à
Ankara son souhait de voir l'impasse dans les négociations d'adhésion
de la Turquie à l'Union européenne surmontée, se disant aussi inquiet
au sujet d'un conflit gazier opposant Ankara à Chypre.
Je suis arrivé en Turquie à un moment difficile, a-t-il dit lors d'un
discours au Parlement, dans des propos traduits en turc par la
télévision publique.
Evoquant une impasse turco-européenne, il a appelé les deux parties à
faire preuve de détermination pour pouvoir la surmonter afin d'avoir
des conséquences favorables pour les rapports bilatéraux.
M. Buzek est arrivé jeudi à Ankara pour une visite de deux jours afin
de discuter avec les dirigeants turcs de la candidature turque à
l'Union européenne et de la situation des droits de l'Homme.
Le processus des négociations entre Ankara et l'UE sera en tête des
thèmes qu'il devrait aborder vendredi avec le président Abdullah Gül
et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Depuis le lancement des pourparlers d'adhésion en 2005, seuls 13 des
35 chapitres thématiques qui les jalonnent ont été ouverts, et un seul
est déjà bouclé.
De nombreux chapitres sont bloqués du fait du refus d'Ankara
d'appliquer l'union douanière à la partie grecque de l'île divisée de
Chypre, membre de l'UE depuis 2004, que la Turquie ne reconnaît pas.
De plus, certains pays comme la France et l'Allemagne sont réticents à
faire entrer ce pays musulman de 78 millions d'habitants dans l'UE.
Je suis très inquiet au sujet des tensions survenues ces derniers mois
autour de Chypre, a encore dit M. Buzek, en référence apparemment à un
conflit turco-chypriote sur des explorations de gaz lancées en
septembre par les Chypriotes-grecs en Méditerranée et qui ont provoqué
l'ire de la Turquie qui estime que les droits de l'entité
chypriote-turque (nord de Chypre) sont bafoués.
La Turquie a d'ailleurs menacé de geler ses relations avec le bloc
européen quand Chypre prendra la tête de sa présidence tournante pour
six mois, le 1er juillet 2012, si les Chypriotes grecs et turcs ne
parviennent pas d'ici là à un accord en vue d'une réunification de
l'île.
Avant sa visite, M. Buzek a dit dans un communiqué que la Turquie et
l'UE partagent une même histoire et un même destin. L'Europe a besoin
de la Turquie et la Turquie a besoin de l'Europe.
Sur le dossier des libertés et des droits de l'Homme, pour lequel la
Turquie est régulièrement épinglée, le gouvernement
islamo-conservateur d'Ankara est accusé par l'opposition de mener une
campagne d'intimidation contre la presse
Quelque 70 journalistes et écrivains sont inculpés pour leurs écrits,
notamment sur la question kurde.
samedi 26 novembre 2011,
Stéphane ©armenews.com
Le chef du parlement européen inquiet de l'impasse UE-Turquie et Chypre
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a exprimé jeudi à
Ankara son souhait de voir l'impasse dans les négociations d'adhésion
de la Turquie à l'Union européenne surmontée, se disant aussi inquiet
au sujet d'un conflit gazier opposant Ankara à Chypre.
Je suis arrivé en Turquie à un moment difficile, a-t-il dit lors d'un
discours au Parlement, dans des propos traduits en turc par la
télévision publique.
Evoquant une impasse turco-européenne, il a appelé les deux parties à
faire preuve de détermination pour pouvoir la surmonter afin d'avoir
des conséquences favorables pour les rapports bilatéraux.
M. Buzek est arrivé jeudi à Ankara pour une visite de deux jours afin
de discuter avec les dirigeants turcs de la candidature turque à
l'Union européenne et de la situation des droits de l'Homme.
Le processus des négociations entre Ankara et l'UE sera en tête des
thèmes qu'il devrait aborder vendredi avec le président Abdullah Gül
et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Depuis le lancement des pourparlers d'adhésion en 2005, seuls 13 des
35 chapitres thématiques qui les jalonnent ont été ouverts, et un seul
est déjà bouclé.
De nombreux chapitres sont bloqués du fait du refus d'Ankara
d'appliquer l'union douanière à la partie grecque de l'île divisée de
Chypre, membre de l'UE depuis 2004, que la Turquie ne reconnaît pas.
De plus, certains pays comme la France et l'Allemagne sont réticents à
faire entrer ce pays musulman de 78 millions d'habitants dans l'UE.
Je suis très inquiet au sujet des tensions survenues ces derniers mois
autour de Chypre, a encore dit M. Buzek, en référence apparemment à un
conflit turco-chypriote sur des explorations de gaz lancées en
septembre par les Chypriotes-grecs en Méditerranée et qui ont provoqué
l'ire de la Turquie qui estime que les droits de l'entité
chypriote-turque (nord de Chypre) sont bafoués.
La Turquie a d'ailleurs menacé de geler ses relations avec le bloc
européen quand Chypre prendra la tête de sa présidence tournante pour
six mois, le 1er juillet 2012, si les Chypriotes grecs et turcs ne
parviennent pas d'ici là à un accord en vue d'une réunification de
l'île.
Avant sa visite, M. Buzek a dit dans un communiqué que la Turquie et
l'UE partagent une même histoire et un même destin. L'Europe a besoin
de la Turquie et la Turquie a besoin de l'Europe.
Sur le dossier des libertés et des droits de l'Homme, pour lequel la
Turquie est régulièrement épinglée, le gouvernement
islamo-conservateur d'Ankara est accusé par l'opposition de mener une
campagne d'intimidation contre la presse
Quelque 70 journalistes et écrivains sont inculpés pour leurs écrits,
notamment sur la question kurde.
samedi 26 novembre 2011,
Stéphane ©armenews.com