La Nouvelle République du Centre Ouest, France
vendredi 30 septembre 2011
36W Edition
Réfugiés arméniens : " Quelle injustice... "
par Pascal VIGNERON
Autrichienne, mariée à un Anglais et vivant en France depuis plus de
onze ans, Monika Bruce, de Saint-Gaultier, a décidé de s'exprimer sur
le sort réservé aux réfugiés arméniens de Chteauroux (NR des 21 et 22
septembre).
« Je suis dégoûtée par la cruauté de l'État français qui a décidé
d'expulser des enfants, des bébés d'un an - nés en France -, soignés
dans un hôpital français, des gens qui ont l'air très honnêtes, qui
veulent justement avoir une meilleure vie pour leurs enfants et pour
eux. La famille est déchirée, le frère en prison, la maman ailleurs,
les deux frères mineurs encore scolarisés, jusqu'à la majorité - pour
être expulsés après ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Nous sommes
des ressortissants européens et nous avons de la chance d'avoir le
droit de vivre et de travailler en France. Quelle injustice de ne pas
permettre à cette famille de justement vivre aussi avec dignité dans
un pays sûr. Ne laissons pas cet État faire : il faut s'y opposer,
protester. Cette famille a le droit de vivre en liberté, ici, à
Chteauroux ! Je serais très heureuse d'avoir, par votre
intermédiaire, des nouvelles pour suivre le destin de la famille
Gevorgyan. »
vendredi 30 septembre 2011
36W Edition
Réfugiés arméniens : " Quelle injustice... "
par Pascal VIGNERON
Autrichienne, mariée à un Anglais et vivant en France depuis plus de
onze ans, Monika Bruce, de Saint-Gaultier, a décidé de s'exprimer sur
le sort réservé aux réfugiés arméniens de Chteauroux (NR des 21 et 22
septembre).
« Je suis dégoûtée par la cruauté de l'État français qui a décidé
d'expulser des enfants, des bébés d'un an - nés en France -, soignés
dans un hôpital français, des gens qui ont l'air très honnêtes, qui
veulent justement avoir une meilleure vie pour leurs enfants et pour
eux. La famille est déchirée, le frère en prison, la maman ailleurs,
les deux frères mineurs encore scolarisés, jusqu'à la majorité - pour
être expulsés après ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Nous sommes
des ressortissants européens et nous avons de la chance d'avoir le
droit de vivre et de travailler en France. Quelle injustice de ne pas
permettre à cette famille de justement vivre aussi avec dignité dans
un pays sûr. Ne laissons pas cet État faire : il faut s'y opposer,
protester. Cette famille a le droit de vivre en liberté, ici, à
Chteauroux ! Je serais très heureuse d'avoir, par votre
intermédiaire, des nouvelles pour suivre le destin de la famille
Gevorgyan. »