HAUT KARABAKH
Petit clin d'`il depuis la ligne de front
Collaborateur des NAM, Jean Manouk Yérémian, après avoir effectué
toutes les démarches administratives de rigueur auprès des autorités
militaires de la République du Haut-Karabakh a été autorisé enfin à se
rendre sur la ligne de contact entre les forces armées arméniennes et
azéries, dans la région d'Askéran, ce jour, samedi 1er octobre 2011,
pour près de 4 heures de déplacement dont une demi heure de présence
sur place. Il en a rapporté quelques photos. Le temps étant à la pluie
et au brouillard les arméniens ne pouvaient ni voir l'ennemi, ni être
vu de lui. C'était shabbat forcé pour les snipers de tous bords. Seul
un innocent volatile a pu être apercu et être photographié entre les
deux lignes de front.
Quant aux officiers tout proche, il était absolument interdit de les
photographier. La règle ne souffre aucune exeption. Pour ce qui est du
moral, tous les officiers et officiers supérieurs affichaient une
conviction unanime : une victoire de l'armée arménienne rapide et
certaine dans une hypothèse d'un éventuel déclenchement des hostilités
de la part de l'Azerbaïdjan.
Pour ce petit déplacement, il n'a fallu pas moins que l'aval du
ministre de la défense de l'Artsakh, l'accord de plusieurs
personnalités à différents niveaux ainsi que la prise en main par le
Lieutenant-colonel Ashot Aghadjanian pour la concrétisation du
reportage.
© photos : Jean Manouk Yérémian
dimanche 2 octobre 2011,
[email protected]
Petit clin d'`il depuis la ligne de front
Collaborateur des NAM, Jean Manouk Yérémian, après avoir effectué
toutes les démarches administratives de rigueur auprès des autorités
militaires de la République du Haut-Karabakh a été autorisé enfin à se
rendre sur la ligne de contact entre les forces armées arméniennes et
azéries, dans la région d'Askéran, ce jour, samedi 1er octobre 2011,
pour près de 4 heures de déplacement dont une demi heure de présence
sur place. Il en a rapporté quelques photos. Le temps étant à la pluie
et au brouillard les arméniens ne pouvaient ni voir l'ennemi, ni être
vu de lui. C'était shabbat forcé pour les snipers de tous bords. Seul
un innocent volatile a pu être apercu et être photographié entre les
deux lignes de front.
Quant aux officiers tout proche, il était absolument interdit de les
photographier. La règle ne souffre aucune exeption. Pour ce qui est du
moral, tous les officiers et officiers supérieurs affichaient une
conviction unanime : une victoire de l'armée arménienne rapide et
certaine dans une hypothèse d'un éventuel déclenchement des hostilités
de la part de l'Azerbaïdjan.
Pour ce petit déplacement, il n'a fallu pas moins que l'aval du
ministre de la défense de l'Artsakh, l'accord de plusieurs
personnalités à différents niveaux ainsi que la prise en main par le
Lieutenant-colonel Ashot Aghadjanian pour la concrétisation du
reportage.
© photos : Jean Manouk Yérémian
dimanche 2 octobre 2011,
[email protected]