ANKARA DEMENT AVOIR PROPOSE A DAMAS UN MARCHE FAVORISANT LES FRERES
Stephane
armenews.com
mercredi 5 octobre 2011
Le ministère turc des Affaires etrangères a fermement dementi
vendredi avoir propose aux autorites syriennes de faire entrer les
Frères musulmans au sein du gouvernement en echange de son appui pour
mettre un terme a la contestation, qualifiant ces affirmations de
"propagande".
"Ces allegations n'ont aucun lien avec la realite", a affirme le
porte-parole du ministère, Selcuk unal, dans un communique.
"Nous avons constamment suggere a la direction syrienne de lancer les
travaux pour des reformes dans les domaines politique, economique
et social repondant aux revendications legitimes du peuple et fait
savoir que nous etions pret a fournir notre aide dans ce processus",
a-t-il poursuivi.
"L'objectif a ete la sante et la paix du peuple syrien dans son
ensemble, il n'a jamais ete question de marchandage ou de favoriser un
quelconque groupe politique, ideologique, ethnique ou confessionnel",
a ajoute M. unal, evoquant de la "propagande".
Des responsables syriens et des diplomates occidentaux ont recemment
evoque des tractations entre le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan, un ancien islamiste, et le president syrien Bachar al-Assad,
au sujet des Frères musulmans, une organisation islamiste interdite
en Syrie.
"Dès le mois de juin, (M.) Erdogan avait invite le president syrien
Bachar al-Assad a inclure au gouvernement un quart et ou tiers de
ministres issus des Frères musulmans en echange d'un engagement de
sa part pour user de toute son influence afin de mettre un terme a
la rebellion qui secouait le pays", a affirme a l'AFP un diplomate
occidental.
Un responsable syrien proche du dossier a declare que lors d'une visite
a Damas en août, le chef de la dipolomatie turque Ahmet Davutoglu
"avait demande le retour des Frères musulmans en Syrie", mais avait
essuye un refus de la part d'Assad.
M. Erdogan a annonce le 21 septembre avoir rompu ses contacts avec
le regime de Damas.
"J'ai rompu mes discussions avec l'administration syrienne. Nous
n'aurions jamais souhaite en arriver la mais malheureusement cette
administration nous a pousse a prendre une telle decision", a-t-il dit.
Stephane
armenews.com
mercredi 5 octobre 2011
Le ministère turc des Affaires etrangères a fermement dementi
vendredi avoir propose aux autorites syriennes de faire entrer les
Frères musulmans au sein du gouvernement en echange de son appui pour
mettre un terme a la contestation, qualifiant ces affirmations de
"propagande".
"Ces allegations n'ont aucun lien avec la realite", a affirme le
porte-parole du ministère, Selcuk unal, dans un communique.
"Nous avons constamment suggere a la direction syrienne de lancer les
travaux pour des reformes dans les domaines politique, economique
et social repondant aux revendications legitimes du peuple et fait
savoir que nous etions pret a fournir notre aide dans ce processus",
a-t-il poursuivi.
"L'objectif a ete la sante et la paix du peuple syrien dans son
ensemble, il n'a jamais ete question de marchandage ou de favoriser un
quelconque groupe politique, ideologique, ethnique ou confessionnel",
a ajoute M. unal, evoquant de la "propagande".
Des responsables syriens et des diplomates occidentaux ont recemment
evoque des tractations entre le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan, un ancien islamiste, et le president syrien Bachar al-Assad,
au sujet des Frères musulmans, une organisation islamiste interdite
en Syrie.
"Dès le mois de juin, (M.) Erdogan avait invite le president syrien
Bachar al-Assad a inclure au gouvernement un quart et ou tiers de
ministres issus des Frères musulmans en echange d'un engagement de
sa part pour user de toute son influence afin de mettre un terme a
la rebellion qui secouait le pays", a affirme a l'AFP un diplomate
occidental.
Un responsable syrien proche du dossier a declare que lors d'une visite
a Damas en août, le chef de la dipolomatie turque Ahmet Davutoglu
"avait demande le retour des Frères musulmans en Syrie", mais avait
essuye un refus de la part d'Assad.
M. Erdogan a annonce le 21 septembre avoir rompu ses contacts avec
le regime de Damas.
"J'ai rompu mes discussions avec l'administration syrienne. Nous
n'aurions jamais souhaite en arriver la mais malheureusement cette
administration nous a pousse a prendre une telle decision", a-t-il dit.