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Quant Sarkozy fait sa campagne électorale depuis l'étranger

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  • Quant Sarkozy fait sa campagne électorale depuis l'étranger

    AgoraVox, France
    8 oct 2011

    Quant Sarkozy fait sa campagne électorale depuis l'étranger


    Depuis qu'il a pris un bain de foule en Libye - pour marquer Calderon
    à la culotte qui y était parti et que la presse française oublie de
    citer - pour une victoire encore même pas acquise et à la Pyrrhus en
    adoubant à la tête du CNT l'ancien ministre tortionnaire de la justice
    de Kadhafi et maître de la charia pour une guerre qui, selon Juppé,
    devait durer 48 heures, Sarkozy qui coule en France cherche à redorer
    son blason avec son cynisme absolu et une amoralité sans fond à partir
    de l'étranger où il est facile de brosser les « indigènes » dans le
    sens du poil et de se faire ovationner avec des propos irresponsables
    et faciles qui n'engagent à rien.


    Qui a dit : « Sarkozy adopte ce type d'accroche après avoir été
    effrayé par les derniers sondages politiques en France » et cela : «
    Il serait mieux, pour la sérénité en France, en Europe et dans le
    monde, que M. Sarkozy abandonne le rôle de l'historien et se creuse un
    peu la tête pour sortir son pays du gouffre économique dans lequel il
    se trouve et produise des projets pour l'avenir de l'Union européenne
    » ? On croirait des propos d'opposants en France. Ce qui aurait pour
    réaction immédiate de la part de l'UMP de renvoyer les déclarants dans
    les cordes avec des arguments du genre et Mitterrand alors ? Et la
    crise ce n'est pas Sarkozy qui l'a inventée, Mon chat est mort écrasé
    c'est la faute de Sarkozy, hein ? etc.

    En fait il s'agit (Le Figaro) du ministre turc des affaires
    européennes qui a bien repéré "l'opportunisme politique" de "propos
    qui s'inscrivent totalement dans le contexte électoral en France". Le
    président français Nicolas Sarkozy ferait mieux de s'occuper des
    problèmes des Français plutôt que de jouer les historiens sur la
    question du génocide arménien.

    Le Figaro dont Etienne Mougeotte est le patron tout en étant partie
    prenante dans la cellule de réflexion de la campagne électorale
    élyséenne et dont l'actionnaire est Dassault qui ne vit que de
    commandes de l'Etat (une belle bouillabaisse) nous présente Sarkozy
    comme un intrépide chevalier : « Je vais lancer une grenade
    dégoupillée », prévenait jeudi Nicolas Sarkozy devant une partie de la
    délégation qui l'accompagnait à Erevan, en Arménie.

    Voilà le grand courage : aller dire aux Arméniens que les turcs sont
    des salauds et leur donner une belle leçon (quelle grenade dégoupillée
    ! il l'a gardée dans la main et lui a explosé au visage en fait). Et
    tout cela car il n'a pas tenu une de ses innombrables promesses
    électorales. Il a déjà voulu en 2007 se rallier les voix des arméniens
    en promettant une loi pour eux, loi qui n'est jamais allée au bout.
    Alors il va faire le fier à bras à Erevan (je vous laisse goûter à
    l'immense flagornerie du Figaro, on se croirait sous Staline) : Hier,
    le visage recueilli, le président de la République s'est exprimé plus
    fortement qu'il ne l'avait fait depuis le début du quinquennat, en
    dénonçant « un négationnisme qui n'est pas acceptable ». « La Turquie
    est un grand pays qui s'honorerait à revisiter son histoire, comme
    d'autres grands pays l'ont fait. Le négationnisme collectif est pire
    encore que le négationnisme individuel. Si la Turquie ne regarde pas
    son histoire en face, il faudra sans doute aller plus loin », a-t-il
    martelé, à 25 km seulement de la frontière turque. Après la Libye et
    la Côte d'Ivoire, son injonction témoigne du grand retour des droits
    de l'homme dans la diplomatie du président.

    Mais voilà il y a parfois des retours de bton et celui-ci fut éclair
    et violent et lorsque l'on sait la chasse aux Roms on peut se dire
    qu'il faudrait réfléchir à deux fois avant de faire le matamore
    (attention je ne confonds absolument pas le renvoi des Roms avec un
    génocide et l'assassinat programmé de milliers de personnes, bien
    évidemment) : Une vive réaction était à prévoir et la réponse,
    cinglante, ne s'est pas fait attendre. Vendredi, Ahmet Davutoglu a
    conseillé à la France d'« affronter son passé colonial avant de donner
    des leçons aux autres pays ». Le ministre turc des Affaires étrangères
    a également insisté sur la situation des étrangers, considérés comme
    des « citoyens de seconde zone » dans l'Hexagone, selon lui.

    Mais cela ne lui suffit pas. Il est parti ensuite pour Tbilissi pour
    donner des leçons aux Russes. Ce gars-là ne manque d'aucun culot. Son
    arrogance, soin cynisme, sa mauvaise foi, son électoralisme sont sans
    fonds. Le tonneau des Danaïdes c'est lui tout seul. Il ose, cet homme
    qui est parti avec un projet d'accord pour Moscou en août 2008
    contenant 4 clauses en est reparti après s'être vautré comme un
    minable devant Poutine et Medvedev et en est reparti avec un autre
    accord en 6 points qui a permis à la Russie de faire ce qu'elle a
    fait. C'est cet homme qui a dit publiquement qu'il comprenait le droit
    aux Russes d'aller partout dans le monde, avec la force s'il le faut
    sans doute, défendre ses compatriotes ce qui donnait une caution
    morale à Moscou pour envahir la Géorgie. Moscou qui a annexé deux
    régions, qui a implanté son armée et qui a débordé les frontières des
    régions annexées. Et Sarkozy va faire le coq gaulois et donner des
    leçons lui qui est co-responsable de ce qu'il dénonce. Lui qui a ce
    grand courage de flatter les populations chez elles et jamais d'aller
    dire aussi haut dans les pays accusés ce qu'il dit si fort sous les
    ovations faciles. On l'attend toujours pour le Darfour, pour le Tibet,
    pour la Corée, pour la Chine.

    Le Figaro : Trois ans après avoir négocié un cessez-le-feu toujours
    contesté, le chef de l'État a profité de la dernière étape de sa
    tournée dans le Caucase pour rappeler fermement la Russie à ses
    engagements, dénonçant ses « menaces et intimidations ». Il a
    notamment critiqué le maintien, « à rebours des engagements pris »,
    d'importantes forces militaires « de l'autre côté des lignes de
    séparation », en Ossétie du Sud et en Abkhazie. Allusion aux forces
    que Moscou, loin d'avoir réduites, a renforcées dans ces deux
    provinces géorgiennes sécessionnistes, dont la Russie a reconnu
    unilatéralement l'indépendance. Les accords de 2008 prévoyaient
    pourtant que leur statut serait défini dans le cadre de négociations,
    aujourd'hui en panne. [...] C'est cependant à la Russie qu'il a fait
    allusion dans la foulée en affirmant qu'il fallait que cessent « la
    rhétorique de confrontation (...), les intimidations, les menaces et les
    tentatives de déstabilisation proprement inacceptables ».

    Mais Le Figaro, pour une fois, est obligé de rappeler : Oubliée, dans
    les déclarations du moins, la vente par la France de quatre
    porte-hélicoptères Mistral à la Russie, qui pourraient faciliter,
    selon Tbilissi, une éventuelle intervention militaire russe. Précisons
    qu'il y a également transfert de technologie ce qui est pour l'avenir
    introduire le loup dans la bergerie et se créer de toutes pièces un
    concurrent avec notre propre ingéniérie.

    Sarkosy est donc parti à la pêche aux voix par la bande espérant que
    les trompettes de l'étranger le feront remonter dans les sondages et
    l'aideront à gagner des bulletins de vote. Il est vrai qu'il est
    extraordinairement silencieux sur la crise multiple qui secoue notre
    pays : la dette, l'Europe, l'euro, la crise financière, économique.
    Lui qui devait faire une présidence impériale du G8 et du G20 qui est
    donc complètement effacé, inefficace. Il veut sans doute que l'on ne
    parle pas trop de Dexia qui à l'époque avait été sauvée par Sarkozy
    lui-même, à tel point qu'il avait fait placer un de ses amis à la tête
    de la banque et que cet homme, digne cousin de Sarkozy, n'avait pas
    hésité une seconde avant de se faire augmenter d'une façon que même
    l'indécence en rougirait de 30 % pour un salaire de, tenez-vous bien
    dans une banque où on perdait tout ce qu'on voulait et licenciait à
    tour de bras - 1 million d'euros avec un bonus maximal de 2,5 millions
    ! Wikipédia : Le successeur d'Axel Miller, Pierre Mariani, un proche
    de Nicolas Sarkozy, s'est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 %
    par rapport à Axel Miller.

    Le conseil d'administration de Dexia a accepté « à l'unanimité » le 13
    novembre 2008 de porter à un million d'euros le salaire annuel du
    directeur général et de fixer à 2,25 millions d'euros son bonus
    maximum. Axel Miller ne touchait « que » 825 000 euros de fixe, et son
    bonus était plafonné à 1,8 million d'euros. C'est le comité des
    rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du
    Medef, et d'Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des
    dépôts, qui a fait ses propositions.

    Evidemment le sauveur de la « Caucasie » et de l'Arménie n'a pas trop
    envie de regarder en France, ce pardfis des affaires. Son ami
    Wildenstein, légionné d'honneur, co-fondateur de l'UMP, éminent membre
    du Premier Cercle, proche de notre Président de la République vient de
    se voir signifier une plainte par l'Etat. Il est vrai que la police a
    mis son nez dan ses petites affaires. IL est vrai aussi que l'Immaculé
    Eric n'a pas réagi malgré deux lettres explicites, documentées et avec
    des preuves de l'avocate de la veuve, aujourd'hui décédée, du père
    Wildenstein, concernant la fraude fiscale, la fraude à la succession,
    les tableaux à l'étranger, les fiducies et autres trust Le Point :
    Après presque dix ans de tergiversations, l'État a décidé d'engager
    des poursuites contre Guy Wildenstein pour "fraude fiscale". Réputé
    proche de Nicolas Sarkozy - qui l'a décoré de la Légion d'honneur -,
    le marchand d'art est soupçonné de n'avoir déclaré qu'une infime
    partie de la succession de son père, décédé en 2001, dont la fortune
    se serait chiffrée en milliards d'euros.

    "Abus de confiance" et "blanchiment"

    La plainte a été signée durant l'été par François Baroin, peu avant
    son passage du ministère du Budget à celui de l'Économie. Le parquet
    de Paris a aussitôt ouvert une information judiciaire confiée au juge
    Guillaume Daieff, qui instruit déjà sur d'éventuels "abus de
    confiance" et "blanchiment".

    Succession en 2001, 2002 fondation de l'UMP première mouture, sans
    oublier que Sarkozy en 2004 était ministre des finances et que Woerth
    fut le ministre des impôts de 2007 à 2010. Il a donc fallu attendre
    que la police sur plainte de spoliation découvre tant de choses que
    cette-fois-ci il était impossible de rester dans le statu quo
    bénéfique à Wildenstein, pour que Baroin dans le plus grand secret
    décide ce que lui imposait les faits.

    Il est vrai aussi que l'on découvre qu'Horfeux a menti et que ce n'est
    pas par la lecture de Médiapart qu'il aurait ses sources
    d'informations. En effet Tant Marianne que Médiapart (L'ancien
    ministre de l'intérieur a livré à Thierry Gaubert des informations sur
    l'audition de sa femme par la police. Contrairement à ce qu'il
    affirme, ce n'est pas en lisant Mediapart qu'il les a obtenues. Peu
    après avoir vu Brice Hortefeux, Thierry Gaubert a reproché à sa femme
    d'avoir communiqué une clé USB aux enquêteurs. Un détail resté
    secret.) révèlent qu'il avait en sa possession des informations non
    communiquées : Dans l'entretien qu'il a accordé au JDD, le dimanche 2
    octobre, à la question : « comment avez-vous été au courant des
    déclarations d'Hélène de Yougoslavie affirmant que son mari, votre ami
    Thierry Gaubert, et Ziad Takieddine, remettaient des fonds à Nicolas ?
    », Brice Hortefeux a répondu : « Un site Internet a publié le 13
    septembre des informations concernant « un témoin » accablant Thierry
    Gaubert. Connaissant bien la famille et sachant que celui-ci était en
    plein divorce, j'ai eu une première indication sur l'identité du
    témoin. Cela est devenu une quasi-certitude lorsque j'ai appris que
    Mme Gaubert avait le même avocat que Mme Takieddine ... ».

    Disons les choses clairement : compte tenu des informations dont
    dispose Marianne, l'explication de l'ancien ministre de l'Intérieur
    est particulièrement sujette à caution. Le site Internet en question,
    Médiapart, a bien publié le 13 septembre, un article faisant état de
    la déposition d'un témoin dont le nom n'apparaît pas. Hélène de
    Yougoslavie, épouse de Thierry Gaubert, puisqu'il s'agit d'elle, a été
    interrogée dans le plus grand secret le 8 septembre par les policiers
    de Division nationale des investigations financières (DNIF).

    Ce n'est que huit jours plus tard que Le Nouvel Observateur dévoilera
    son nom. Lorsque Brice Hortefeux appelle son ami Thierry Gaubert, le
    14 septembre, pour l'avertir que sa femme « balance », aucun média n'a
    cité le nom de l'avocat d'Hélène Gaubert, en l'occurrence Me William
    Bourdon. Question : comment Hortefeux sait-il qu'elle a le même avocat
    que Nicola Johnson, ex-Mme Takieddine ? Voilà la réponse, lapidaire,
    qu'il a dressé à Marianne : « Après avoir été entendu, comme témoin et
    à ma demande, par l'autorité judiciaire, je me suis exprimé dans les
    médias et ai répondu point par point dans un journal télévisé puis
    dans la presse écrite. Je n'ai donc rien à ajouter ».

    [...]

    Qui ? Quand ? Comment ? La veille de cette audition, le 19 septembre,
    la question a été posée par les enquêteurs à la princesse Hélène de
    Yougoslavie : que savait exactement son ex-mari, Thierry Gaubert ? La
    réponse laisse pantois : « Il savait que j'avais déposé
    l'enregistrement (de lets conversations,qu'elle a dé"posé sous forme
    de clef USB NDLR) lors de mon audition par les policiers. Il a su que
    j'avais été entendue par les policiers et que j'avais déposé cet
    enregistrement. Quelqu'un le lui avait dit. Il m'a demandé ce que
    j'avais dit. Je ne lui ai pas dit. Il m'a demandé de me rétracter. Je
    lui ai dit que je ne mentais pas. Il m'en voulait, en gros c'est de ma
    faute ».

    Il est vrai que cette affaire Takieddine - qui, il faut sans cesse le
    rappeler, n'a pas beaucoup intéressée les media français tant que la
    justice ne s'est pas affolée alors que Médiapart avait fait des
    révélations continues et fracassantes - est une épine acérée et
    empoisonnée dans le talon de la Sarkozie (Mediapart) : La société
    française Amesys, filiale du groupe Bull, a bien vendu aux Libyens un
    vaste système d'espionnage du net. L'intégralité du contrat,
    aujourd'hui dévoilée par Mediapart, présente même des traces
    d'interceptions de mails au sein d'un laboratoire de l'université
    Paris-VI. Pour tenter d'étouffer le scandale, Amesys menace de
    poursuites judiciaires ses anciens salariés qui parleraient à la
    presse.

    Il est vrai que Boillon, l'OSS 117 de la Tunisie, le proche de Sarkozy
    disait de l'aujourd'hui honni Kadhafi, était son père.

    Au fait, un peu de carnet rose, où en est Carla et son bébé (électoral
    ?) ? Se pourrait-il que le père, pourtant si enthousiaste à l'idée
    d'être à nouveau père ait sapé la naissance de son 4é fils ? N'est-ce
    pas lui dont Cécilia disait qu'il n'aimait que lui et pas ses enfants
    ? Quoiqu'il en soit il ne pouvait se trouver que dans les deux
    situations suivantes : soit il laissait de côté son job pour s'occuper
    de son petit et il fallait qu'il laisse sa place, soit il ne
    s'occupait pas du petit (ou de la petite, excusez-moi) et il était un
    mauvais père, très mauvais père. Il aurait donc choisi un voyage
    surprise sans aucune contingence de temps, sans aucune urgence alors
    que la science a dû donner une fourchette de dates pour l'accouchement
    et peut même en décider d'une précise, ce qui est utile quand on est
    si occupé qu'avec ce foutu Job à 240 000 et gros navion, et aurait
    préféré laisser Carla toute seule pendant plusieurs jours. Voilà ce
    qu'est le dévouement à son pays !

    Sarkozy peut donner des leçons de morale au monde entier, il ricane et
    se met en colère.

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quant-sarkozy-fait-sa-campagne-102085



    From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
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