ISTANBUL ET LE THEATRE AENIEN
Collectif VAN
www.collectifvan.org
14-10-2011
"Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d'Istanbul va
présenter Â" Le dentiste oriental Â" (Adamnapuyjn Arevelyan)
de l'écrivain arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie
musicale. Ce sera la première fois qu'une Å"uvre arménienne sera
présentée dans un théâtre en Turquie. Â" Les Arméniens sont les
fondations du théâtre turc. Les artistes qui ont grandi dans cette
région sont l'AND de cette terre. Nous devons revendiquer notre
passé si nous voulons nous moderniser. Malheureusement, nous sommes
une société sans mémoire Â", a déclaré Aysenil Samlioglu, le
directeur artistique général du Théâtre municipal d'Istanbul". Le
Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru
le 12 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Hurriyet.
Légende photo : Cette photo montre les acteurs et les actrices lors
de la répétition du Â" Dentiste oriental Â" classique célèbre de
l'écrivain arménien Hagop Baranyan, adapté aujourd'hui en pour le
théâtre. Photo DAILY NEWS.
Le Théâtre d'Istanbul présente l'Å"uvre d'un écrivain arménien
Mercredi 12 octobre 2011 VERCÄ°HAN ZÄ°FLÄ°OÄ~^LU
ISTANBUL- Hurriyet Daily News
Le Théâtre municipal d'Istanbul se prépare a présenter Â" Le
dentiste oriental Â" du célèbre écrivain arménien Hagop Baronyan,
dans sa nouvelle saison. Â" Les Arméniens sont les fondations du
théâtre turc Â", a dit le directeur artistique Å~^amlıoglu.
Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d'Istanbul présentera
Â" Le dentiste oriental Â" (Adamnapuyjn Arevelyan) de l'écrivain
arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie musicale. Ce sera
la première fois qu'une pièce arménienne sera au programme d'un
théâtre en Turquie.
Â" Les Arméniens sont les fondations du théâtre turc. Les artistes
qui ont grandi dans cette région sont l'ADN de cette terre. Nous
devons revendiquer notre passé si nous voulons nous moderniser.
Malheureusement, nous sommes une société sans mémoire Â", a
déclaré Aysenil Samlioglu, le directeur artistique général du
Théâtre municipal d'Istanbul.
Le théâtre sera très heureux de jouer la pièce en Arménie avec
toute sa troupe, a ajouté Samlioglu.
Â" Nous marginalisons aussi notre peuple. Pour des raisons
idéologiques, nous avons ignoré les gens qui ont vécu sur ce sol
pendant des milliers d'années. Il nous est impossible de supprimer
les artistes arméniens du théâtre turc Â", a récemment déclaré
au Hurriyet Daily News, Engin Algan qui a adapté l'Å"uvre de Baronyan
a la scène.
Algan est tombé par hasard sur le nom de Baronyan dans un magazine
de théâtre intitulé Mimétisme. Il a ensuite découvert son Å"uvre
sur Internet.
Â" C'est une Å"uvre très importante et unique tant en terme
littéraire qu'en terme théâtral, bien qu'elle ait été écrite
en 1860 Â", a dit Algan.
Considéré comme un auteur de référence dans la littérature
arménienne occidentale, qui s'est développée principalement a
Istanbul au cours du 19ème siècle, Baronyan a été marginalisé
a son époque en raison de sa langue acérée. Auteur de comédies
et journaliste, c'est après sa mort que Baronyan avec son Å"uvre a
pris sa place dans la littérature classique.
'Il y aurait eu un scandale'
Â" Nous n'aurions pas pu présenter cette pièce il y a quelques
années, même si nous l'avions voulu. Nous avons traversé des
périodes difficiles. Il y aurait certainement eu un grand scandale
si nous avions dit que nous allions mettre en scène une telle pièce
dans un théâtre public Â", a dit Algan.
Il est très important de jouer une telle Å"uvre au moment où
l'hostilité est utilisée comme un outil politique et où les
forces nationalistes se sont emparées de la nouvelle génération,
a-t-il dit.
Â" Nous avons partagé une vie commune il y a 100 ans. C'est ce passé
commun qui nous a portés dans le présent. Nous avons l'habitude
de faire l'autruche, mais nous ne pouvons plus continuer ainsi Â",
a dit Algan.
La pièce aborde la question des relations hommes-femmes d'une facon
comique, selon Samlioglu, tandis que les costumes et la musique sont
tout a fait colorés.
Â" Nous avons fait quelques changements par rapport au texte orignal.
Nous avons composé de nouvelles chansons et avons réuni l'influence
de l'occidentalisation, la culture de la communauté arménienne,
l'orientalisme et le chant selon un concept différent tout en
préservant l'esprit de l'époque Â", a dit Algan.
Les publics étrangers auront aussi grand plaisir a voir la pièce
de Baronyan, a déclaré Å~^amlıoglu.
Â" Dans cette pièce, vous découvrirez la richesse de ce pays et
une échelle de couleurs différente Â", a dit Å~^amlıoglu.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 14 octobre
2011 - 07:20 - www.collectifvan.org
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Source/Lien : Hurriyet Daily News
From: A. Papazian
Collectif VAN
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14-10-2011
"Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d'Istanbul va
présenter Â" Le dentiste oriental Â" (Adamnapuyjn Arevelyan)
de l'écrivain arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie
musicale. Ce sera la première fois qu'une Å"uvre arménienne sera
présentée dans un théâtre en Turquie. Â" Les Arméniens sont les
fondations du théâtre turc. Les artistes qui ont grandi dans cette
région sont l'AND de cette terre. Nous devons revendiquer notre
passé si nous voulons nous moderniser. Malheureusement, nous sommes
une société sans mémoire Â", a déclaré Aysenil Samlioglu, le
directeur artistique général du Théâtre municipal d'Istanbul". Le
Collectif VAN vous livre la traduction de cet article en anglais paru
le 12 octobre 2011 sur le site du quotidien turc Hurriyet.
Légende photo : Cette photo montre les acteurs et les actrices lors
de la répétition du Â" Dentiste oriental Â" classique célèbre de
l'écrivain arménien Hagop Baranyan, adapté aujourd'hui en pour le
théâtre. Photo DAILY NEWS.
Le Théâtre d'Istanbul présente l'Å"uvre d'un écrivain arménien
Mercredi 12 octobre 2011 VERCÄ°HAN ZÄ°FLÄ°OÄ~^LU
ISTANBUL- Hurriyet Daily News
Le Théâtre municipal d'Istanbul se prépare a présenter Â" Le
dentiste oriental Â" du célèbre écrivain arménien Hagop Baronyan,
dans sa nouvelle saison. Â" Les Arméniens sont les fondations du
théâtre turc Â", a dit le directeur artistique Å~^amlıoglu.
Dans sa nouvelle saison, le Théâtre municipal d'Istanbul présentera
Â" Le dentiste oriental Â" (Adamnapuyjn Arevelyan) de l'écrivain
arménien Hagop Baronyan, sous forme de comédie musicale. Ce sera
la première fois qu'une pièce arménienne sera au programme d'un
théâtre en Turquie.
Â" Les Arméniens sont les fondations du théâtre turc. Les artistes
qui ont grandi dans cette région sont l'ADN de cette terre. Nous
devons revendiquer notre passé si nous voulons nous moderniser.
Malheureusement, nous sommes une société sans mémoire Â", a
déclaré Aysenil Samlioglu, le directeur artistique général du
Théâtre municipal d'Istanbul.
Le théâtre sera très heureux de jouer la pièce en Arménie avec
toute sa troupe, a ajouté Samlioglu.
Â" Nous marginalisons aussi notre peuple. Pour des raisons
idéologiques, nous avons ignoré les gens qui ont vécu sur ce sol
pendant des milliers d'années. Il nous est impossible de supprimer
les artistes arméniens du théâtre turc Â", a récemment déclaré
au Hurriyet Daily News, Engin Algan qui a adapté l'Å"uvre de Baronyan
a la scène.
Algan est tombé par hasard sur le nom de Baronyan dans un magazine
de théâtre intitulé Mimétisme. Il a ensuite découvert son Å"uvre
sur Internet.
Â" C'est une Å"uvre très importante et unique tant en terme
littéraire qu'en terme théâtral, bien qu'elle ait été écrite
en 1860 Â", a dit Algan.
Considéré comme un auteur de référence dans la littérature
arménienne occidentale, qui s'est développée principalement a
Istanbul au cours du 19ème siècle, Baronyan a été marginalisé
a son époque en raison de sa langue acérée. Auteur de comédies
et journaliste, c'est après sa mort que Baronyan avec son Å"uvre a
pris sa place dans la littérature classique.
'Il y aurait eu un scandale'
Â" Nous n'aurions pas pu présenter cette pièce il y a quelques
années, même si nous l'avions voulu. Nous avons traversé des
périodes difficiles. Il y aurait certainement eu un grand scandale
si nous avions dit que nous allions mettre en scène une telle pièce
dans un théâtre public Â", a dit Algan.
Il est très important de jouer une telle Å"uvre au moment où
l'hostilité est utilisée comme un outil politique et où les
forces nationalistes se sont emparées de la nouvelle génération,
a-t-il dit.
Â" Nous avons partagé une vie commune il y a 100 ans. C'est ce passé
commun qui nous a portés dans le présent. Nous avons l'habitude
de faire l'autruche, mais nous ne pouvons plus continuer ainsi Â",
a dit Algan.
La pièce aborde la question des relations hommes-femmes d'une facon
comique, selon Samlioglu, tandis que les costumes et la musique sont
tout a fait colorés.
Â" Nous avons fait quelques changements par rapport au texte orignal.
Nous avons composé de nouvelles chansons et avons réuni l'influence
de l'occidentalisation, la culture de la communauté arménienne,
l'orientalisme et le chant selon un concept différent tout en
préservant l'esprit de l'époque Â", a dit Algan.
Les publics étrangers auront aussi grand plaisir a voir la pièce
de Baronyan, a déclaré Å~^amlıoglu.
Â" Dans cette pièce, vous découvrirez la richesse de ce pays et
une échelle de couleurs différente Â", a dit Å~^amlıoglu.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 14 octobre
2011 - 07:20 - www.collectifvan.org
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From: A. Papazian