L'IRAN RENONCE A CONFIER A LA RUSSIE LE DEVELOPPEMENT D'UN IMPORTANT CHAMP PETROLIER
Stephane
armenews.com
samedi 22 octobre 2011
L'Iran a renonce a confier a la compagnie russe Gazprom le
developpement du champ petrolier d'Azar en raison des tergiversations
du groupe russe sur un contrat en negociation depuis 2009, selon le
PDG de la compagnie nationale petrolière iranienne NIOC.
Nous avons decide de cesser notre cooperation avec cette compagnie
et d'attribuer le contrat a des societes iraniennes, a declare Ahmad
Ghalebani, PDG de la NIOC, cite lundi par le quotidien economique
Donyaye Eghtesad.
Malheureusement le compagnie russe a tergiverse quant a ses engagements
vis a vis de l'Iran, a explique M. Ghalebani en precisant que la NIOC
a donne a plusieurs reprises des avertissements a cette compagnie
qui n'en a pas tenu compte.
Gazpromneft, filiale petrolière du geant rus Gazprom, avait signe en
novembre 2009 un accord de principe pour le developpement du gisement
petrolier d'Azar, decouvert en 2005 a la frontière irano-irakienne
au sud-ouest de l'Iran.
Ce gisement est evalue a quelque 2 milliards de barils, partages entre
l'Iran (40%) et l'Irak (60%) où Gazprom est egalement concessionnaire,
selon les experts petroliers.
Teheran a accuse a plusieurs reprises ces derniers mois Gazprom de
traîner les pieds pour signer l'accord final avec l'Iran, qui est
soumis a de sevères sanctions occidentales frappant notamment son
secteur petrolier et gazier.
Ces sanctions et les pressions americaines et europeennes pour empecher
tout investissement ou toute cooperation avec l'Iran ont entraîne le
depart depuis deux ans de la plupart des grands groupes petroliers
occidentaux, remplaces essentiellement par des entreprises chinoises
et iraniennes.
Les Etats-Unis ont multiplie les pressions sur les principaux
partenaires de l'Iran comme la Chine, la Russie, la Turquie ou les
Emirats arabes unis pour les convaincre de suivre les sanctions
occidentales, qui frappent egalement le secteur bancaire.
L'Iran est par ailleurs sous le coup de quatre trains de sanctions de
l'ONU contre ses programmes nucleaire et balistique et son industrie de
defense, la communaute internationale soupconnant Teheran de chercher,
en depit de ses dementis repetes, a se doter de l'arme atomique.
Stephane
armenews.com
samedi 22 octobre 2011
L'Iran a renonce a confier a la compagnie russe Gazprom le
developpement du champ petrolier d'Azar en raison des tergiversations
du groupe russe sur un contrat en negociation depuis 2009, selon le
PDG de la compagnie nationale petrolière iranienne NIOC.
Nous avons decide de cesser notre cooperation avec cette compagnie
et d'attribuer le contrat a des societes iraniennes, a declare Ahmad
Ghalebani, PDG de la NIOC, cite lundi par le quotidien economique
Donyaye Eghtesad.
Malheureusement le compagnie russe a tergiverse quant a ses engagements
vis a vis de l'Iran, a explique M. Ghalebani en precisant que la NIOC
a donne a plusieurs reprises des avertissements a cette compagnie
qui n'en a pas tenu compte.
Gazpromneft, filiale petrolière du geant rus Gazprom, avait signe en
novembre 2009 un accord de principe pour le developpement du gisement
petrolier d'Azar, decouvert en 2005 a la frontière irano-irakienne
au sud-ouest de l'Iran.
Ce gisement est evalue a quelque 2 milliards de barils, partages entre
l'Iran (40%) et l'Irak (60%) où Gazprom est egalement concessionnaire,
selon les experts petroliers.
Teheran a accuse a plusieurs reprises ces derniers mois Gazprom de
traîner les pieds pour signer l'accord final avec l'Iran, qui est
soumis a de sevères sanctions occidentales frappant notamment son
secteur petrolier et gazier.
Ces sanctions et les pressions americaines et europeennes pour empecher
tout investissement ou toute cooperation avec l'Iran ont entraîne le
depart depuis deux ans de la plupart des grands groupes petroliers
occidentaux, remplaces essentiellement par des entreprises chinoises
et iraniennes.
Les Etats-Unis ont multiplie les pressions sur les principaux
partenaires de l'Iran comme la Chine, la Russie, la Turquie ou les
Emirats arabes unis pour les convaincre de suivre les sanctions
occidentales, qui frappent egalement le secteur bancaire.
L'Iran est par ailleurs sous le coup de quatre trains de sanctions de
l'ONU contre ses programmes nucleaire et balistique et son industrie de
defense, la communaute internationale soupconnant Teheran de chercher,
en depit de ses dementis repetes, a se doter de l'arme atomique.