LA RUSSIE SERAIT TOUJOURS DISPOSEE A AIDER L'ARMENIE A SE DOTER D'UNE NOUVELLE CENTRALE NUCLEAIRE, MAIS AVEC DES RESERVES...
Gari
armenews.com
vendredi 28 octobre 2011
"Pour nous, il n'y a aucune hesitation [concernant le projet]. Nous
ne sommes pas encore prets, nous voulons participer a l' elaboration
du volet financier", a explique Nikolay Spassky, directeur adjoint
de l'agence nucleaire d'Etat de Russie Rosatom, qui se trouvait a
Erevan le 26 octobre.
La nouvelle centrale remplacerait la centrale armenienne vieillissante
de de Medzamor, heritage d'une technologie sovietique obsolète, mais
toujours en activite et indispensable a l'Armenie, dont elle fournit
quelque 40 % de l'electricite.
Le gouvernement armenien, presse notamment par les Armeniens qui
en reclament depuis des annees l'arret, s'est engage a terminer la
construction de la nouvelle centrale a l'horizon 2017, de telle
sorte qu'elle puisse prendre le relais du reacteur de Metzamor,
qui doit cesser de fonctionner a cette echeance. Pourtant, il semble
clair que ces delais ne pourront etre respectes, et que l'entreprise
sera differee de plusieurs annees, et sans doute prolongee d'autant
la duree de vie de l'actuel reacteur, faute de sources d'energie
alternative et de moyens permettant de financer un projet très coûteux.
Un argument qui refroidit aussi manifestement les ardeurs des
specialistes russes du nucleaire. Le gouvernement armenien n'a
manifestement pas reussi a reunir les fonds, estimes a 5 milliards de
dollars, necessaires a la construction d'une nouvelle centrale. Les
responsables russes, de leur côte, ont fait savoir que le gouvernement
et les entreprises energetiques et nucleaires russes pourraient
financer le projet a hauteur du cinquième des investissements requis.
Le president russe Dmitri Medvedev a evoque le sujet a l'issue de
sa rencontre avec son homologue armenien Serge Sarkissian, recu au
Kremlin le 24 octobre.
"Franchement, cela exige des investissements massifs car il ne s'agit
pas de projets bon marche, surtout en raison des normes de securite
drastiques requises par l'energie atomique de nos jours", avait
notamment declare le president russe, tout en affirmant que le projet
etait toujours en discussion et qu'il avait "bon espoir qu'il donne
lieu a un plan de cooperation dans le domaine de l'energie nucleaire".
"Il ne s'agit pas d'un projet facile et il appelle des clarifications
concernant une serie de points delicats", declarait pour sa part M.
Spassky devant les journalistes a l'issue d'une reunion a Erevan avec
les responsables de l'energie nucleaire de differentes republiques
de l'ex-URSS.
Il a ajoute que Moscou continue a considerer comme "prometteur"
le projet armenien. Les gouvernements russe et armenien ont cree a
la fin 2009 une societe mixte censee construire le reacteur de la
nouvelle centrale. Par ailleurs, ils ont signe en août 2010, lors de
la visite de M. Medvedev en Armenie, un accord sur la " cooperation
technique et financière" dans la realisation du projet.
Le president francais Nicolas Sarkozy, de son côte, avait discute de
cette question avec M. Sarkissian lors de sa visite d'Etat en Armenie
au debut du mois. IL avait annonce alors qu'une equipe d'experts
francais se rendrait dans la region d'ici la fin de l'annee pour
etudier les moyens d' "aider l'Armenie dans le domaine de l'energie
atomique", suscitant l'enthousiasme sans doute premature du president
Sarkissian.
Les Etats-Unis ont aussi exprime leur interet pour le projet visant
a remplacer Metzamor par une centrale moderne repondant aux normes
occidentales. Un responsable du Departement d'Etat avait ainsi
declare en november 2010 que Washington esperait que les compagnies
americaines prendraient part a la realisation de ce projet. Ces
discussions interviennent sur fond d'une crise sociale grave a
Medzamor, don't des dizaines d'employes font grève pour exiger de
meilleurs conditions salariales.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Gari
armenews.com
vendredi 28 octobre 2011
"Pour nous, il n'y a aucune hesitation [concernant le projet]. Nous
ne sommes pas encore prets, nous voulons participer a l' elaboration
du volet financier", a explique Nikolay Spassky, directeur adjoint
de l'agence nucleaire d'Etat de Russie Rosatom, qui se trouvait a
Erevan le 26 octobre.
La nouvelle centrale remplacerait la centrale armenienne vieillissante
de de Medzamor, heritage d'une technologie sovietique obsolète, mais
toujours en activite et indispensable a l'Armenie, dont elle fournit
quelque 40 % de l'electricite.
Le gouvernement armenien, presse notamment par les Armeniens qui
en reclament depuis des annees l'arret, s'est engage a terminer la
construction de la nouvelle centrale a l'horizon 2017, de telle
sorte qu'elle puisse prendre le relais du reacteur de Metzamor,
qui doit cesser de fonctionner a cette echeance. Pourtant, il semble
clair que ces delais ne pourront etre respectes, et que l'entreprise
sera differee de plusieurs annees, et sans doute prolongee d'autant
la duree de vie de l'actuel reacteur, faute de sources d'energie
alternative et de moyens permettant de financer un projet très coûteux.
Un argument qui refroidit aussi manifestement les ardeurs des
specialistes russes du nucleaire. Le gouvernement armenien n'a
manifestement pas reussi a reunir les fonds, estimes a 5 milliards de
dollars, necessaires a la construction d'une nouvelle centrale. Les
responsables russes, de leur côte, ont fait savoir que le gouvernement
et les entreprises energetiques et nucleaires russes pourraient
financer le projet a hauteur du cinquième des investissements requis.
Le president russe Dmitri Medvedev a evoque le sujet a l'issue de
sa rencontre avec son homologue armenien Serge Sarkissian, recu au
Kremlin le 24 octobre.
"Franchement, cela exige des investissements massifs car il ne s'agit
pas de projets bon marche, surtout en raison des normes de securite
drastiques requises par l'energie atomique de nos jours", avait
notamment declare le president russe, tout en affirmant que le projet
etait toujours en discussion et qu'il avait "bon espoir qu'il donne
lieu a un plan de cooperation dans le domaine de l'energie nucleaire".
"Il ne s'agit pas d'un projet facile et il appelle des clarifications
concernant une serie de points delicats", declarait pour sa part M.
Spassky devant les journalistes a l'issue d'une reunion a Erevan avec
les responsables de l'energie nucleaire de differentes republiques
de l'ex-URSS.
Il a ajoute que Moscou continue a considerer comme "prometteur"
le projet armenien. Les gouvernements russe et armenien ont cree a
la fin 2009 une societe mixte censee construire le reacteur de la
nouvelle centrale. Par ailleurs, ils ont signe en août 2010, lors de
la visite de M. Medvedev en Armenie, un accord sur la " cooperation
technique et financière" dans la realisation du projet.
Le president francais Nicolas Sarkozy, de son côte, avait discute de
cette question avec M. Sarkissian lors de sa visite d'Etat en Armenie
au debut du mois. IL avait annonce alors qu'une equipe d'experts
francais se rendrait dans la region d'ici la fin de l'annee pour
etudier les moyens d' "aider l'Armenie dans le domaine de l'energie
atomique", suscitant l'enthousiasme sans doute premature du president
Sarkissian.
Les Etats-Unis ont aussi exprime leur interet pour le projet visant
a remplacer Metzamor par une centrale moderne repondant aux normes
occidentales. Un responsable du Departement d'Etat avait ainsi
declare en november 2010 que Washington esperait que les compagnies
americaines prendraient part a la realisation de ce projet. Ces
discussions interviennent sur fond d'une crise sociale grave a
Medzamor, don't des dizaines d'employes font grève pour exiger de
meilleurs conditions salariales.
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress