LES EMPLOYES DE LA CENTRALE NUCLEAIRE ARMENIENNE REPRENNENT LE TRAVAIL APRES UNE AUGMENTATION DE SALAIRE
Stephane
armenews.com
lundi 31 octobre 2011
Les douzaines d'employes de la Centrale Nucleaire de Medzamor qui
avaient cesse le travail la semaine passee, ont accepte de se remettre
au travail lundi, après avoir accepte l'augmentation de salaire de
dix pourcent offerte par le gouvernement.
Le Ministre armenien de l'Energie et des Ressources Naturelles
a annonce l'augmentation de salaire plusieurs heures après les
negociations engagees entre les representants des employes et le
Ministre de l'Energie Armen Movsisian.
Plus de 150 d'entre eux avaient cesse le travail a Medzamor vendredi
un mois après avoir demande que l'administration de la centrale
augmente leurs salaires de 50 pourcent ou les libère de leurs
engagements. Ils ont insiste sur le caractère dangereux de leur
travail et l'augmentation du coût de la vie dans le pays.
L'administration et le comite de protestation s'etaient mis d'accord
sur une augmentation de 20 a 30 pourcent au cours des ultimes
conversations tenues le jour meme. Mais le compromis avait fait
l'objet du veto du ministère Movsisian. Ce dernier avait offert une
augmentation de salaire plus modeste que celle envisagee au cours
des discussions de lundi.
Dans une courte declaration, le ministre a dit que le salaire moyen
des 450 employes permanents qui font tourner l'unique reacteur de
la centrale et ses annexes sera augmente de 10 pourcent. Tous les
employes protestataires, parmi lesquels des ingenieurs de haut rang,
travaillent ici. Selon l'administration de l'usine, ils gagnent en
moyenne 277 500 drams par mois (740 $) ;
Les representants des employes ont discute les propositions avec
leurs collègues avant de donner leur reponse. "Ce n'etait pas une
proposition particulièrement genereuse. Mais nous l'avons acceptee
pour rabaisser la tension", a dit l'un d'entre eux, Karen Karapetian
au service Armenie de RFE/RL (Azatutyun.am).
"Personne n'est content", a dit un autre travailleur. "Mais que
pouvons nous faire ? Il nous faut aller de l'avant pour notre pays
et nos familles".
Entre temps, le Ministre de l'Energie et des Ressources Naturelles,
par la voix de sa porte-parole, Lusine Harutunian, a insiste sur le
fait que l'arret collectif du travail n'a pas compromis la securite de
la centrale, qui date de l'ère sovietique. "Il n'y a aucun problème de
securite, et le fonctionnement de la centrale nucleaire est normal",
a-t-elle dit au service Armenie de RFE/RL.
L'unique reacteur en fonctionnement, qui produit près de 40 % de
l'electricite d'Armenie, a ete mis a l'arret le 5 septembre pour
des reparations prophylactiques normales et son reapprovisionnement
partiel. Il aurait du etre demarre le 21 octobre.
Selon la declaration du ministère, le reacteur de Metsamor est
actuellement soumis a des essais finaux et va produire de l'energie
très rapidement. Mais il n'a donne concrètement aucune date.
Vahram Petrosian, chef de l'institut de recherches d'etat Hayatom
sur l'energie nucleaire, a attribue le retard du demarrage a la
demission collective. "C'est un phenomène inedit, une methode de lutter
totalement fausse" a dit Petrosian en faisant allusion a l'arret de
travail. "Cela aurait pu conduire a de très mauvaises choses".
Traduction Gilbert Beguian
Stephane
armenews.com
lundi 31 octobre 2011
Les douzaines d'employes de la Centrale Nucleaire de Medzamor qui
avaient cesse le travail la semaine passee, ont accepte de se remettre
au travail lundi, après avoir accepte l'augmentation de salaire de
dix pourcent offerte par le gouvernement.
Le Ministre armenien de l'Energie et des Ressources Naturelles
a annonce l'augmentation de salaire plusieurs heures après les
negociations engagees entre les representants des employes et le
Ministre de l'Energie Armen Movsisian.
Plus de 150 d'entre eux avaient cesse le travail a Medzamor vendredi
un mois après avoir demande que l'administration de la centrale
augmente leurs salaires de 50 pourcent ou les libère de leurs
engagements. Ils ont insiste sur le caractère dangereux de leur
travail et l'augmentation du coût de la vie dans le pays.
L'administration et le comite de protestation s'etaient mis d'accord
sur une augmentation de 20 a 30 pourcent au cours des ultimes
conversations tenues le jour meme. Mais le compromis avait fait
l'objet du veto du ministère Movsisian. Ce dernier avait offert une
augmentation de salaire plus modeste que celle envisagee au cours
des discussions de lundi.
Dans une courte declaration, le ministre a dit que le salaire moyen
des 450 employes permanents qui font tourner l'unique reacteur de
la centrale et ses annexes sera augmente de 10 pourcent. Tous les
employes protestataires, parmi lesquels des ingenieurs de haut rang,
travaillent ici. Selon l'administration de l'usine, ils gagnent en
moyenne 277 500 drams par mois (740 $) ;
Les representants des employes ont discute les propositions avec
leurs collègues avant de donner leur reponse. "Ce n'etait pas une
proposition particulièrement genereuse. Mais nous l'avons acceptee
pour rabaisser la tension", a dit l'un d'entre eux, Karen Karapetian
au service Armenie de RFE/RL (Azatutyun.am).
"Personne n'est content", a dit un autre travailleur. "Mais que
pouvons nous faire ? Il nous faut aller de l'avant pour notre pays
et nos familles".
Entre temps, le Ministre de l'Energie et des Ressources Naturelles,
par la voix de sa porte-parole, Lusine Harutunian, a insiste sur le
fait que l'arret collectif du travail n'a pas compromis la securite de
la centrale, qui date de l'ère sovietique. "Il n'y a aucun problème de
securite, et le fonctionnement de la centrale nucleaire est normal",
a-t-elle dit au service Armenie de RFE/RL.
L'unique reacteur en fonctionnement, qui produit près de 40 % de
l'electricite d'Armenie, a ete mis a l'arret le 5 septembre pour
des reparations prophylactiques normales et son reapprovisionnement
partiel. Il aurait du etre demarre le 21 octobre.
Selon la declaration du ministère, le reacteur de Metsamor est
actuellement soumis a des essais finaux et va produire de l'energie
très rapidement. Mais il n'a donne concrètement aucune date.
Vahram Petrosian, chef de l'institut de recherches d'etat Hayatom
sur l'energie nucleaire, a attribue le retard du demarrage a la
demission collective. "C'est un phenomène inedit, une methode de lutter
totalement fausse" a dit Petrosian en faisant allusion a l'arret de
travail. "Cela aurait pu conduire a de très mauvaises choses".
Traduction Gilbert Beguian