WIKILEAKS : LA TURQUIE N'A PAS OSE BOYCOTTER LA FRANCE
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armenews.com
jeudi 1er septembre 2011
TURQUIE - FRANCE - LOI CONTRE LE NEGATIONNISME
Un telegramme datant d'Octobre 2006 emanent de l'ambassade des Etats
Unis a Ankara, devoile par Wikileaks, revèle que la Turquie s'est
gardee de lancer un ordre de boycott sur les produits francais après
l'adoption par l'Assemblee nationale du texte penalisant la negation
du genocide des Armeniens.
Malgre les recommandations d'Erdogan, appelant a attendre le resultat
du vote du Senat francais, l'Union des droits des consommateurs avait
precedemment appele au boycott, a commencer par celui de Total qui
compte 500 stations d'essence en Turquie.
En revanche, le Vice-president de l'Union des industriels et
entrepreneurs de Turquie et fondateur de l'Institut du Bosphore *,
Pekin Baran, s'etait demarque en disant que la meilleure reponse a
la decision de l'Assemblee nationale francaise etait l'acceleration
des reformes de la Turquie et l'evolution vers l'Europe.
Par ailleurs, de l'avis de Rifat Hisarciklioglu, membre a l'epoque
du Conseil d'administration de la Confederation des Chambres de
Commerce et d'Industrie, le boycott des entreprises francaises
pourrait causer plus de dommages a la Turquie qu'en France. Mais
dans le meme temps, il ajoutait que la Turquie pourrait refuser a
la France la possibilite d'une participation dans un certain nombre
d'appels d'offres importants.
Meme son de cloches de la part d'Erdikler Saban, President de
l'Association de l'investissement etranger, suggerant que le boycoot
des entreprise francaises en Turquie apporterait plus de mal que de
bien. Pour lui, la reponse aux problèmes politiques doit rester dans
l'arène politique.
Le 25 octobre 2006, il avait declare dans la presse turque : la
Turquie ne doit pas boycotter les entreprises qui ont ete creees
avec des capitaux francais en Turquie et ont investi en Turquie. Le
gouvernement turc a maintenant des responsabilites importantes,
ajoutant que le gouvernement devrait agir avec sang froid et prendre
des initiatives dans la CEDH et de l'UE sur une base juridique.. Il
note par ailleurs que la balance commerciale (entre la Turquie et la
France) est contre la Turquie.
C'est dans ce climat que le Premier ministre R.T Erdogan a mis en
garde contre les dangers du boycott, exhortant le public a rester
calme avant la decision finale du Senat francais.
Un avis partage par un diplomate americain en poste a Ankara,
declarant :" une telle demarche endommagera serieusement le processus
d'integration a l'UE."
* Espace d'echanges cree en 2008 a Paris pour debattre en permanence
dans un esprit libre et objectif sur l'Europe actuelle. Il a aussi
pour vocation de renforcer les liens entre la France et la Turquie.
Independant, l'Institut du Bosphore rassemble des personnalites
turques et francaises issus d'horizons divers, comme les politiques
Pierre Moscovici, Michel Rocard, Thierry Mariani, ou encore l'homme
d'affaire, Kemal Dervis, sauveur de l'economie turque en 2001.
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jeudi 1er septembre 2011
TURQUIE - FRANCE - LOI CONTRE LE NEGATIONNISME
Un telegramme datant d'Octobre 2006 emanent de l'ambassade des Etats
Unis a Ankara, devoile par Wikileaks, revèle que la Turquie s'est
gardee de lancer un ordre de boycott sur les produits francais après
l'adoption par l'Assemblee nationale du texte penalisant la negation
du genocide des Armeniens.
Malgre les recommandations d'Erdogan, appelant a attendre le resultat
du vote du Senat francais, l'Union des droits des consommateurs avait
precedemment appele au boycott, a commencer par celui de Total qui
compte 500 stations d'essence en Turquie.
En revanche, le Vice-president de l'Union des industriels et
entrepreneurs de Turquie et fondateur de l'Institut du Bosphore *,
Pekin Baran, s'etait demarque en disant que la meilleure reponse a
la decision de l'Assemblee nationale francaise etait l'acceleration
des reformes de la Turquie et l'evolution vers l'Europe.
Par ailleurs, de l'avis de Rifat Hisarciklioglu, membre a l'epoque
du Conseil d'administration de la Confederation des Chambres de
Commerce et d'Industrie, le boycott des entreprises francaises
pourrait causer plus de dommages a la Turquie qu'en France. Mais
dans le meme temps, il ajoutait que la Turquie pourrait refuser a
la France la possibilite d'une participation dans un certain nombre
d'appels d'offres importants.
Meme son de cloches de la part d'Erdikler Saban, President de
l'Association de l'investissement etranger, suggerant que le boycoot
des entreprise francaises en Turquie apporterait plus de mal que de
bien. Pour lui, la reponse aux problèmes politiques doit rester dans
l'arène politique.
Le 25 octobre 2006, il avait declare dans la presse turque : la
Turquie ne doit pas boycotter les entreprises qui ont ete creees
avec des capitaux francais en Turquie et ont investi en Turquie. Le
gouvernement turc a maintenant des responsabilites importantes,
ajoutant que le gouvernement devrait agir avec sang froid et prendre
des initiatives dans la CEDH et de l'UE sur une base juridique.. Il
note par ailleurs que la balance commerciale (entre la Turquie et la
France) est contre la Turquie.
C'est dans ce climat que le Premier ministre R.T Erdogan a mis en
garde contre les dangers du boycott, exhortant le public a rester
calme avant la decision finale du Senat francais.
Un avis partage par un diplomate americain en poste a Ankara,
declarant :" une telle demarche endommagera serieusement le processus
d'integration a l'UE."
* Espace d'echanges cree en 2008 a Paris pour debattre en permanence
dans un esprit libre et objectif sur l'Europe actuelle. Il a aussi
pour vocation de renforcer les liens entre la France et la Turquie.
Independant, l'Institut du Bosphore rassemble des personnalites
turques et francaises issus d'horizons divers, comme les politiques
Pierre Moscovici, Michel Rocard, Thierry Mariani, ou encore l'homme
d'affaire, Kemal Dervis, sauveur de l'economie turque en 2001.