ISRAEL
Avigdor Liberman prêt à aider l'Arménie à récupérer le Mont Ararat
Après l'expulsion des diplomates israéliens de Turquie et les
déclarations du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, sur la
rupture des relations militaires avec Israël et sur son intention de
protéger la prochaine flottille pour Gaza, le ministre des Affaires
étrangères, Avigdor Liberman, a décidé de riposter.
La direction du ministère des Affaires étrangères s'est réunie hier
pour préparer une réunion qui se tiendra samedi en présence du
ministre et qui portera sur la réaction israélienne aux démarches
d'Erdogan. Selon les hauts responsables du ministère, la Turquie n'est
pas intéressée par des excuses israéliennes et préfère utiliser
l'actuelle tension avec Israël pour renforcer sa position au sein du
monde musulman. Avigdor Liberman estime par conséquent qu'il ne sert à
rien de chercher des formules d'excuses créatives, qui seront de toute
façon rejetées, et qu'il est préférable de prendre des mesures contre
les Turcs. C'est pourquoi, le ministère a décidé d'élaborer une «
boite à outils » diplomatique contre la Turquie.
Le ministère a tout d'abord l'intention de déconseiller à tous les
Israéliens ayant effectué leur service militaire, et notamment à ceux
qui ont servi durant Plomb Durci ou ont participé à des opérations
antiterroristes, de se rendre en Turquie. Cette mise en garde
concernera aussi les passagers israéliens en transit à l'aéroport
d'Istanbul. Le ministère craint en effet que les Turcs n'essaient de «
saisir » des Israéliens ayant un passé militaire pour les traduire en
justice.
L'autre démarche que devrait effectuer Avigdor Liberman consiste à
coopérer avec les Arméniens. Au cours de sa visite aux Etats-Unis,
dans les prochaines semaines, le chef de la diplomatie israélienne
devrait rencontrer les dirigeants du lobby arménien pour leur proposer
de collaborer auprès du Congrès américain. Israël pourrait ainsi
contribuer à la reconnaissance internationale du génocide arménien et
soutenir les Arméniens contre les Turcs dans leur conflit sur le
contrôle de mont Ararat.
Le troisième front que pourrait ouvrir Israël face à la Turquie
concerne le Kurdistan. Avigdor Liberman prévoit des rencontres
publiques avec des dirigeants kurdes en Europe pour « coopérer avec
eux et les renforcer dans tous les domaines possibles ». Les Kurdes
pourraient demander une aide militaire à Israël.
Enfin, le quatrième élément est une campagne diplomatique dans le
cadre de laquelle les représentations israéliennes dans le monde
mettront en avant les atteintes aux droits de l'homme commises par les
Turcs contre les minorités qui vivent dans le pays.
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l'ambassade de
France en Israël
samedi 10 septembre 2011
dimanche 11 septembre 2011,
Sté[email protected]
Avigdor Liberman prêt à aider l'Arménie à récupérer le Mont Ararat
Après l'expulsion des diplomates israéliens de Turquie et les
déclarations du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, sur la
rupture des relations militaires avec Israël et sur son intention de
protéger la prochaine flottille pour Gaza, le ministre des Affaires
étrangères, Avigdor Liberman, a décidé de riposter.
La direction du ministère des Affaires étrangères s'est réunie hier
pour préparer une réunion qui se tiendra samedi en présence du
ministre et qui portera sur la réaction israélienne aux démarches
d'Erdogan. Selon les hauts responsables du ministère, la Turquie n'est
pas intéressée par des excuses israéliennes et préfère utiliser
l'actuelle tension avec Israël pour renforcer sa position au sein du
monde musulman. Avigdor Liberman estime par conséquent qu'il ne sert à
rien de chercher des formules d'excuses créatives, qui seront de toute
façon rejetées, et qu'il est préférable de prendre des mesures contre
les Turcs. C'est pourquoi, le ministère a décidé d'élaborer une «
boite à outils » diplomatique contre la Turquie.
Le ministère a tout d'abord l'intention de déconseiller à tous les
Israéliens ayant effectué leur service militaire, et notamment à ceux
qui ont servi durant Plomb Durci ou ont participé à des opérations
antiterroristes, de se rendre en Turquie. Cette mise en garde
concernera aussi les passagers israéliens en transit à l'aéroport
d'Istanbul. Le ministère craint en effet que les Turcs n'essaient de «
saisir » des Israéliens ayant un passé militaire pour les traduire en
justice.
L'autre démarche que devrait effectuer Avigdor Liberman consiste à
coopérer avec les Arméniens. Au cours de sa visite aux Etats-Unis,
dans les prochaines semaines, le chef de la diplomatie israélienne
devrait rencontrer les dirigeants du lobby arménien pour leur proposer
de collaborer auprès du Congrès américain. Israël pourrait ainsi
contribuer à la reconnaissance internationale du génocide arménien et
soutenir les Arméniens contre les Turcs dans leur conflit sur le
contrôle de mont Ararat.
Le troisième front que pourrait ouvrir Israël face à la Turquie
concerne le Kurdistan. Avigdor Liberman prévoit des rencontres
publiques avec des dirigeants kurdes en Europe pour « coopérer avec
eux et les renforcer dans tous les domaines possibles ». Les Kurdes
pourraient demander une aide militaire à Israël.
Enfin, le quatrième élément est une campagne diplomatique dans le
cadre de laquelle les représentations israéliennes dans le monde
mettront en avant les atteintes aux droits de l'homme commises par les
Turcs contre les minorités qui vivent dans le pays.
Revue de la presse israélienne du service de Presse de l'ambassade de
France en Israël
samedi 10 septembre 2011
dimanche 11 septembre 2011,
Sté[email protected]