LES REPRéSAILLESD'ISRAEL
Collectif VAN
www.collectifvan.org
13-09-2011
Un avertissement lancé par Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan
a IsraÃ"l, réitérant la fermeté de son pays a assurer la liberté
de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé des ondes
de choc dans toute la région, car il a été interprété comme
un prélude a une confrontation navale avec son ancien allié. Le
ministre des Affaires étrangères d'IsraÃ"l planifie une série de
mesures pour exercer des représailles contre la Turquie, suite a la
dispute récente concernant les excuses, y compris une aide militaire
au Parti terroriste des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé
un bulletin d'information vendredi. Le Collectif VAN vous livre la
traduction de cet article en anglais paru le 9 septembre sur le site
du quotidien turc Today's Zaman.
Les déclarations mal interprétées d'Erdogan proposant d'escorter
les navires d'aide humanitaire touchent un point sensible
9 septembre 2011 / TODAY'S ZAMAN, Ä°STANBUL
Un avertissement lancé par le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a IsraÃ"l, réitérant la fermeté de son pays a assurer
la liberté de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé
des ondes de choc dans toute la région, car il a été interprété
comme un prélude a une confrontation navale avec son ancien allié.
Mais des responsables a Ankara ont fait clairement savoir vendredi
que les déclarations d'Erdogan lors de son interview avec Al Jazeera
avaient été citées hors de leur contexte. Certaines citations
ont été compilées plus tard par Al Jazeera et Reuters d'une facon
qui sous-tendait que ces phrases s'enchaînaient, ont déclaré ces
mêmes responsables. Â" Avant tout, les navires turcs sont autorisés
a protéger nos bateaux qui transportent de l'aide humanitaire a Gaza
Â", c'est ce qu'aurait dit Erdogan selon Reuters dans une interview
diffusée par Al Jazeera, dans une traduction en arabe. Â" Ã~@ partir
de maintenant, nous ne laisserons pas IsraÃ"l attaquer ces bateaux
comme ce fut le cas avec la Flottille de la Liberté Â", aurait dit
Erdogan toujours selon Reuters.
Cependant, dans la version turque du texte de l'interview fourni par
l'agence Anatolia, répondant a une question concernant la garantie
de la liberté de navigation en Méditerranée orientale, Erdogan
a dit : Â" En ce moment, sans aucun doute, les navires de guerre
turcs ont avant tout la responsabilité de protéger leurs propres
bateaux. C'est la première mesure. Et il y a une aide humanitaire
que nous prolongerons.
Notre aide humanitaire ne sera plus attaquée, comme ce fut le cas
pour le Mavi Marmara. Â"
Un représentant gouvernemental s'adressant au Today Zaman vendredi,
a dit que les remarques d'Erdogan ne pouvaient pas être interprétées
comme signifiant que la Turquie se préparait a envoyer des bateaux
d'aide humanitaire dans cette région, qui seraient escortés par des
navires de guerre turcs. Â" Nous avons avancé un principe, en disant
que nous assurerons la liberté de la navigation en Méditerranée
orientale et que cet espace n'est pas une cour de récréation
israélienne. Â"
Â" Tant qu'IsraÃ"l n'interfère pas dans la liberté de navigation,
nous ne prévoyons pas d'envoyer des navires de guerre pour escorter
des bateaux d'aide humanitaire Â", a déclaré ce responsable au
Today Zaman aujourd'hui, sous couvert d'anonymat, la question étant
très sensible.
Â" Les déclarations citées de facon inexacte suggèrent que
nous sommes prêts a fournir un navire de guerre pour escorter
chaque bateau d'aide humanitaire. Ce n'est pas le cas. Cependant,
la Turquie protégera les droits de ses citoyens au cas où une
interférence surviendrait dans les eaux internationales Â", a ajouté
ce responsable.
La Turquie a rétrogradé ses relations avec IsraÃ"l suite au raid
du Mavi Marmara, un bateau qui faisait partie d'une flottille d'aide
internationale tentant de forcer le blocus israélien de Gaza. La
Turquie a dit que les relations entre les deux pays reviendraient a
la normale uniquement si IsraÃ"l fait des excuses formelles pour les
morts et verse des dédommagements aux familles des victimes. IsraÃ"l,
cependant, a refusé de s'excuser, en disant qu'il s'agissait pour ses
soldats d'actes d'autodéfense. Plusieurs mois d'efforts diplomatiques
pour restaurer les relations n'ont pas abouti a un accord.
Le gouvernement turc a annoncé vendredi dernier une série de
sanctions contre IsraÃ"l, y compris une nouvelle rétrogradation des
relations au niveau du deuxième secrétaire d'ambassade - expulsant
effectivement des diplomates israéliens de haut niveau - ainsi que
des mesures pour assurer la liberté de navigation en Méditerranée
orientale après qu'IsraÃ"l a fait clairement savoir qu'il ne ferait
pas d'excuses pour le raid du 31 mai 2010.
Ã~@ Jérusalem, les remarques compilées d'Erdogan se sont attirées
une réponse de l'adjoint du Premier ministre, Dan Meridor, qui a
qualifié l'annonce de la Turquie que des navires de guerre turcs
escorteraient tout futur convoi dans la Bande de Gaza de "dure et
grave", mais il a dit qu'IsraÃ"l voulait éviter une guerre des mots
avec son ancien allié.
Â" Les choses que le Premier ministre Erdogan a dites sont dures
et graves, mais je ne pense pas qu'il serait bon d'entrer dans une
rodomontade verbale avec lui Â", a déclaré le Premier ministre
adjoint Meridor a la radio de l'armée israélienne. Â" Notre silence
est la meilleure réponse. J'espère que ce phénomène passera. Â" En
attendant, le ministre des Affaires étrangères belliciste d'IsraÃ"l
planifie une série de mesures pour exercer des représailles contre
la Turquie, suite a la dispute récente concernant les excuses, y
compris une aide militaire au Parti terroriste des Travailleurs du
Kurdistan (PKK), a annoncé un bulletin d'information vendredi.
Les autres mesures prévues sont de coopérer avec le lobby arménien
aux USA dans ses efforts de reconnaissance des revendications
arméniennes selon lesquelles 1,5 million d'Arméniens ont été
victimes d'une campagne de génocide lors des derniers jours de
l'Empire ottoman, pendant la Première Guerre mondiale et de publier
un avertissement concernant les voyages, exhortant tous les vétérans
militaires israéliens de s'abstenir de se rendre en Turquie, selon
un article paru dans le journal israélien Yedioth Ahranoth. Il sera
aussi vivement recommandé aux Israéliens de s'abstenir de prendre
des vols transitant par la Turquie, selon l'article.
Yedioth Ahranoth a indiqué que Lieberman prévoyait de rencontrer
les leaders du PKK en Europe afin de trouver un moyen de coopérer
avec eux "dans tous les domaines possibles." Lors de ces rencontres,
les leaders du PKK pourraient demander une aide militaire a IsraÃ"l
sous forme d'entraînement et de fourniture d'armes, annonce l'article.
Lieberman prévoit également une participation israélienne active
dans les efforts internationaux dénoncant Â" les violations des
droits de l'homme Â" commis par la Turquie en ce qui concerne le
traitement de minorités en Turquie.
Â" Nous ferons payer le prix exact a Erdogan, ce qui lui prouvera
que quand on cherche IsraÃ"l, on le trouve. La Turquie ferait mieux
de nous traiter avec respect et faire preuve de simple politesse Â",
a dit Lieberman. Les menaces de Lieberman pourront-elles être mises
a exécution ? Cela reste a voir.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 13 septembre
2011 - 07:10 - www.collectifvan.org
Retour a la rubrique
Source/Lien : Today's Zaman
Collectif VAN
www.collectifvan.org
13-09-2011
Un avertissement lancé par Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan
a IsraÃ"l, réitérant la fermeté de son pays a assurer la liberté
de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé des ondes
de choc dans toute la région, car il a été interprété comme
un prélude a une confrontation navale avec son ancien allié. Le
ministre des Affaires étrangères d'IsraÃ"l planifie une série de
mesures pour exercer des représailles contre la Turquie, suite a la
dispute récente concernant les excuses, y compris une aide militaire
au Parti terroriste des Travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé
un bulletin d'information vendredi. Le Collectif VAN vous livre la
traduction de cet article en anglais paru le 9 septembre sur le site
du quotidien turc Today's Zaman.
Les déclarations mal interprétées d'Erdogan proposant d'escorter
les navires d'aide humanitaire touchent un point sensible
9 septembre 2011 / TODAY'S ZAMAN, Ä°STANBUL
Un avertissement lancé par le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan a IsraÃ"l, réitérant la fermeté de son pays a assurer
la liberté de la navigation en Méditerranée orientale, a envoyé
des ondes de choc dans toute la région, car il a été interprété
comme un prélude a une confrontation navale avec son ancien allié.
Mais des responsables a Ankara ont fait clairement savoir vendredi
que les déclarations d'Erdogan lors de son interview avec Al Jazeera
avaient été citées hors de leur contexte. Certaines citations
ont été compilées plus tard par Al Jazeera et Reuters d'une facon
qui sous-tendait que ces phrases s'enchaînaient, ont déclaré ces
mêmes responsables. Â" Avant tout, les navires turcs sont autorisés
a protéger nos bateaux qui transportent de l'aide humanitaire a Gaza
Â", c'est ce qu'aurait dit Erdogan selon Reuters dans une interview
diffusée par Al Jazeera, dans une traduction en arabe. Â" Ã~@ partir
de maintenant, nous ne laisserons pas IsraÃ"l attaquer ces bateaux
comme ce fut le cas avec la Flottille de la Liberté Â", aurait dit
Erdogan toujours selon Reuters.
Cependant, dans la version turque du texte de l'interview fourni par
l'agence Anatolia, répondant a une question concernant la garantie
de la liberté de navigation en Méditerranée orientale, Erdogan
a dit : Â" En ce moment, sans aucun doute, les navires de guerre
turcs ont avant tout la responsabilité de protéger leurs propres
bateaux. C'est la première mesure. Et il y a une aide humanitaire
que nous prolongerons.
Notre aide humanitaire ne sera plus attaquée, comme ce fut le cas
pour le Mavi Marmara. Â"
Un représentant gouvernemental s'adressant au Today Zaman vendredi,
a dit que les remarques d'Erdogan ne pouvaient pas être interprétées
comme signifiant que la Turquie se préparait a envoyer des bateaux
d'aide humanitaire dans cette région, qui seraient escortés par des
navires de guerre turcs. Â" Nous avons avancé un principe, en disant
que nous assurerons la liberté de la navigation en Méditerranée
orientale et que cet espace n'est pas une cour de récréation
israélienne. Â"
Â" Tant qu'IsraÃ"l n'interfère pas dans la liberté de navigation,
nous ne prévoyons pas d'envoyer des navires de guerre pour escorter
des bateaux d'aide humanitaire Â", a déclaré ce responsable au
Today Zaman aujourd'hui, sous couvert d'anonymat, la question étant
très sensible.
Â" Les déclarations citées de facon inexacte suggèrent que
nous sommes prêts a fournir un navire de guerre pour escorter
chaque bateau d'aide humanitaire. Ce n'est pas le cas. Cependant,
la Turquie protégera les droits de ses citoyens au cas où une
interférence surviendrait dans les eaux internationales Â", a ajouté
ce responsable.
La Turquie a rétrogradé ses relations avec IsraÃ"l suite au raid
du Mavi Marmara, un bateau qui faisait partie d'une flottille d'aide
internationale tentant de forcer le blocus israélien de Gaza. La
Turquie a dit que les relations entre les deux pays reviendraient a
la normale uniquement si IsraÃ"l fait des excuses formelles pour les
morts et verse des dédommagements aux familles des victimes. IsraÃ"l,
cependant, a refusé de s'excuser, en disant qu'il s'agissait pour ses
soldats d'actes d'autodéfense. Plusieurs mois d'efforts diplomatiques
pour restaurer les relations n'ont pas abouti a un accord.
Le gouvernement turc a annoncé vendredi dernier une série de
sanctions contre IsraÃ"l, y compris une nouvelle rétrogradation des
relations au niveau du deuxième secrétaire d'ambassade - expulsant
effectivement des diplomates israéliens de haut niveau - ainsi que
des mesures pour assurer la liberté de navigation en Méditerranée
orientale après qu'IsraÃ"l a fait clairement savoir qu'il ne ferait
pas d'excuses pour le raid du 31 mai 2010.
Ã~@ Jérusalem, les remarques compilées d'Erdogan se sont attirées
une réponse de l'adjoint du Premier ministre, Dan Meridor, qui a
qualifié l'annonce de la Turquie que des navires de guerre turcs
escorteraient tout futur convoi dans la Bande de Gaza de "dure et
grave", mais il a dit qu'IsraÃ"l voulait éviter une guerre des mots
avec son ancien allié.
Â" Les choses que le Premier ministre Erdogan a dites sont dures
et graves, mais je ne pense pas qu'il serait bon d'entrer dans une
rodomontade verbale avec lui Â", a déclaré le Premier ministre
adjoint Meridor a la radio de l'armée israélienne. Â" Notre silence
est la meilleure réponse. J'espère que ce phénomène passera. Â" En
attendant, le ministre des Affaires étrangères belliciste d'IsraÃ"l
planifie une série de mesures pour exercer des représailles contre
la Turquie, suite a la dispute récente concernant les excuses, y
compris une aide militaire au Parti terroriste des Travailleurs du
Kurdistan (PKK), a annoncé un bulletin d'information vendredi.
Les autres mesures prévues sont de coopérer avec le lobby arménien
aux USA dans ses efforts de reconnaissance des revendications
arméniennes selon lesquelles 1,5 million d'Arméniens ont été
victimes d'une campagne de génocide lors des derniers jours de
l'Empire ottoman, pendant la Première Guerre mondiale et de publier
un avertissement concernant les voyages, exhortant tous les vétérans
militaires israéliens de s'abstenir de se rendre en Turquie, selon
un article paru dans le journal israélien Yedioth Ahranoth. Il sera
aussi vivement recommandé aux Israéliens de s'abstenir de prendre
des vols transitant par la Turquie, selon l'article.
Yedioth Ahranoth a indiqué que Lieberman prévoyait de rencontrer
les leaders du PKK en Europe afin de trouver un moyen de coopérer
avec eux "dans tous les domaines possibles." Lors de ces rencontres,
les leaders du PKK pourraient demander une aide militaire a IsraÃ"l
sous forme d'entraînement et de fourniture d'armes, annonce l'article.
Lieberman prévoit également une participation israélienne active
dans les efforts internationaux dénoncant Â" les violations des
droits de l'homme Â" commis par la Turquie en ce qui concerne le
traitement de minorités en Turquie.
Â" Nous ferons payer le prix exact a Erdogan, ce qui lui prouvera
que quand on cherche IsraÃ"l, on le trouve. La Turquie ferait mieux
de nous traiter avec respect et faire preuve de simple politesse Â",
a dit Lieberman. Les menaces de Lieberman pourront-elles être mises
a exécution ? Cela reste a voir.
©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 13 septembre
2011 - 07:10 - www.collectifvan.org
Retour a la rubrique
Source/Lien : Today's Zaman