LE GENOCIDE DE SMYRNE
Jean [email protected]
armenews.com
mercredi 14 septembre 2011
14 SEPTEMBRE 1922
Paroles de plusieurs rescapes de la catastrophe de Smyrne et
certainement de nombreux Smyrniotes arrives en France après l'exode.
"Nous avions une très grande confiance dans les Europeens, leurs
bateaux de guerre etaient près de nous sur nos rivages. Nous ne
pouvions pas nous figurer que ces Europeens laisseraient ces barbares
faire ce qu'ils ont fait. Mais la catastrophe de Smyrne est sur
l'entière responsabilite de l'armee turque sous le commandement de
Mustapha Kermal".
L'immensite du sinistre de Smyrne aurait pu etre sinon evite, du
moins diminue sans l'intervention d'un double facteur d'illusion : la
confiance des puissances dans les Turcs et la confiance des Chretiens
d'Orient dans les puissances.
Les allies, ignorant de la mentalite turque, ne croyaient pas les
vainqueurs capables de monstruosites et traitaient de pessimistes
pusillanimes ceux qui les avertissaient du danger. Cependant,
l'humanite a su creer des limites en interdisant le rapt des femmes et
le pillage des proprietes privees. Mais, les Turcs sont de quelques
siècles en retard . Ce qu'ils ont fait a Smyrne en est la preuve
lamentable. Ils ont ajoute une page sanglante a une histoire deja
riche de semblables forfaits.
L'entree des Turcs a Smyrne
Le samedi 9 septembre 1922, entre 10 et 11 heures , la cavalerie turque
entre a Smyrne. Beaucoup de cavaliers portaient des rameaux d'olivier
en criant "KORMA" (n'ayez pas peur). C'est la tactique adoptee par
les Turcs avant le massacre. Le massacre debuta dans le quartier
armenien, suivi du massacre des Grecs. Le dimanche 10 septembre, entre
16 et 17 heures, les Turcs ont capture Mgr Chrisostomos, archeveque
metropolitain de Smyrne. Ils l'ont traîne dans la rue et la foule
en delire se precipita sur lui. On le saisit par la barbe et on lui
arracha les yeux avec un couteau. On dechira ses habits, on pietina
son bonnet ecclesiastique et, assomme de coups de poing et de pied,
le visage ensanglante par le sang qui coulait de ses yeux creves,
on le conduisit a Tschemenoli, le quartier turc proprement dit. La,
il subit les pires supplices. Il fut mis en pièces, aux cris de
"Kiopein Partsassi" (le chien, dechirez-le !).
Parmi ses bourreaux se trouvaient des enfants. Ce fut la triste fin
de Mgr Chrisostomos.
On ne peut vous decrire la totalite des massacres mais on va vous
donner encore le temoignage du cure de Mensinli.
" Les Turcs m'avaient fait prisonnier et m'ont conduit dans l'eglise.
La, je fus le temoin d'une scène horrible. En ce lieu, se trouvait
etendu le corps d'une jeune fille que je connaissais, Evlambie, qui
avait ete violee, comme on le voyait, et qui portait des blessures de
baïonnette a la poitrine. Devant l'iconostase, se trouvait le corps
d'une autre jeune fille, d'environ 15 ans, qui avait subi le meme
sort. Je n'ai pas pu la reconnaître car sa tete etait enflee ".
Les Turcs, au lieu de s'emouvoir a ce spectacle, disaient avec mepris
" Que font ton Christ et ta Panaghia, que tu evoquais en route ?
Comment n'ont-ils pas porte secours a ces filles ? ". " L'eglise
avait ete pillee et saccagee. Les images saintes gisaient a terre,
lacerees ".
L'horrible massacre ne suffisait pas aux Turcs et ils ont incendie
Smyrne, le mercredi 13 septembre 1922. Cet incendie dura jusqu'au 16
septembre. Alors commenca l'exode : beaucoup de Smyrniotes debarquèrent
en France.
De nombreux passages sont extraits du livre de Rene Puaux "Les derniers
jours de
Le genocide de Smyrne : 850 000 a 1 000 000 de victimes sur une
population de 2 000 000 d'habitants.
POUR L'HISTOIRE : Dans le port de Smyrne, se trouvaient 28 navires
de guerre, 3 americains et les autres europeens. Pendant les 5 jours
durant lesquels Smyrne brûlait, ils n'ont fait que prendre des photos !
D´autres informations disponibles : sur Disapora Grecque.com
Jean [email protected]
armenews.com
mercredi 14 septembre 2011
14 SEPTEMBRE 1922
Paroles de plusieurs rescapes de la catastrophe de Smyrne et
certainement de nombreux Smyrniotes arrives en France après l'exode.
"Nous avions une très grande confiance dans les Europeens, leurs
bateaux de guerre etaient près de nous sur nos rivages. Nous ne
pouvions pas nous figurer que ces Europeens laisseraient ces barbares
faire ce qu'ils ont fait. Mais la catastrophe de Smyrne est sur
l'entière responsabilite de l'armee turque sous le commandement de
Mustapha Kermal".
L'immensite du sinistre de Smyrne aurait pu etre sinon evite, du
moins diminue sans l'intervention d'un double facteur d'illusion : la
confiance des puissances dans les Turcs et la confiance des Chretiens
d'Orient dans les puissances.
Les allies, ignorant de la mentalite turque, ne croyaient pas les
vainqueurs capables de monstruosites et traitaient de pessimistes
pusillanimes ceux qui les avertissaient du danger. Cependant,
l'humanite a su creer des limites en interdisant le rapt des femmes et
le pillage des proprietes privees. Mais, les Turcs sont de quelques
siècles en retard . Ce qu'ils ont fait a Smyrne en est la preuve
lamentable. Ils ont ajoute une page sanglante a une histoire deja
riche de semblables forfaits.
L'entree des Turcs a Smyrne
Le samedi 9 septembre 1922, entre 10 et 11 heures , la cavalerie turque
entre a Smyrne. Beaucoup de cavaliers portaient des rameaux d'olivier
en criant "KORMA" (n'ayez pas peur). C'est la tactique adoptee par
les Turcs avant le massacre. Le massacre debuta dans le quartier
armenien, suivi du massacre des Grecs. Le dimanche 10 septembre, entre
16 et 17 heures, les Turcs ont capture Mgr Chrisostomos, archeveque
metropolitain de Smyrne. Ils l'ont traîne dans la rue et la foule
en delire se precipita sur lui. On le saisit par la barbe et on lui
arracha les yeux avec un couteau. On dechira ses habits, on pietina
son bonnet ecclesiastique et, assomme de coups de poing et de pied,
le visage ensanglante par le sang qui coulait de ses yeux creves,
on le conduisit a Tschemenoli, le quartier turc proprement dit. La,
il subit les pires supplices. Il fut mis en pièces, aux cris de
"Kiopein Partsassi" (le chien, dechirez-le !).
Parmi ses bourreaux se trouvaient des enfants. Ce fut la triste fin
de Mgr Chrisostomos.
On ne peut vous decrire la totalite des massacres mais on va vous
donner encore le temoignage du cure de Mensinli.
" Les Turcs m'avaient fait prisonnier et m'ont conduit dans l'eglise.
La, je fus le temoin d'une scène horrible. En ce lieu, se trouvait
etendu le corps d'une jeune fille que je connaissais, Evlambie, qui
avait ete violee, comme on le voyait, et qui portait des blessures de
baïonnette a la poitrine. Devant l'iconostase, se trouvait le corps
d'une autre jeune fille, d'environ 15 ans, qui avait subi le meme
sort. Je n'ai pas pu la reconnaître car sa tete etait enflee ".
Les Turcs, au lieu de s'emouvoir a ce spectacle, disaient avec mepris
" Que font ton Christ et ta Panaghia, que tu evoquais en route ?
Comment n'ont-ils pas porte secours a ces filles ? ". " L'eglise
avait ete pillee et saccagee. Les images saintes gisaient a terre,
lacerees ".
L'horrible massacre ne suffisait pas aux Turcs et ils ont incendie
Smyrne, le mercredi 13 septembre 1922. Cet incendie dura jusqu'au 16
septembre. Alors commenca l'exode : beaucoup de Smyrniotes debarquèrent
en France.
De nombreux passages sont extraits du livre de Rene Puaux "Les derniers
jours de
Le genocide de Smyrne : 850 000 a 1 000 000 de victimes sur une
population de 2 000 000 d'habitants.
POUR L'HISTOIRE : Dans le port de Smyrne, se trouvaient 28 navires
de guerre, 3 americains et les autres europeens. Pendant les 5 jours
durant lesquels Smyrne brûlait, ils n'ont fait que prendre des photos !
D´autres informations disponibles : sur Disapora Grecque.com