DIALOGUE SUR LA MOTION DE RECONNAISSANCE DU GENOCIDE
[email protected]
armenews.com
jeudi 15 septembre 2011
Villiers-le-Bel
Après plus d'un an de blocage, Didier Vaillant, maire de
Villiers-le-Bel, s'est declare pret a envisager le vote en conseil
municipal de la motion de reconnaissance du genocide et de soutien
a la loi de penalisation de sa negation.
Lors d'une rencontre, le 29 août, avec Philippe Haroutiounian
et Daniel Auguste, auteurs du texte et conseillers municipaux de
Gonesse et Villiers-le-Bel, le maire a neanmoins pose une condition :
" il nous a demande de mener un travail de sensibilisation auprès
des Beauvillesois avant de proposer la motion au vote ", raconte
Philippe Haroutiounian. Selon Jean Borzakian, president de l'Union
franco-armenienne de Gonesse, " nous ferons tout pour convaincre du
bien-fonde de notre demarche ". " Esperons que les choses bougent
cette fois ", ajoute Daniel Auguste.
La question du genocide gene Deposee en mai 2010 a Villiers-le-Bel,
la motion n'a encore jamais ete presentee ou debattue en conseil
municipal. Aucune explication officielle n'a ete avancee pour motiver
cette inertie. Il aura fallu attendre fin mai dernier pour que Didier
Vaillant accepte d'ouvrir le dialogue sur la question en recevant une
delegation d'associations armeniennes. Contacte par NAM, a plusieurs
reprises, le maire n'a pas souhaite s'exprimer sur le sujet.
Si les porteurs de la motion paraissent aujourd'hui circonspects c'est
qu'a l'echelle du Val d'Oise, Villiers-le-Bel n'est pas un cas isole.
Deja votee a Gonesse, Arnouville, Sarcelles et, en avril 2011, Sannois,
la motion est bloquee voire rejetee dans d'autres communes telles que
Goussainville, Garges-les-Gonesse, Ecouen, Cergy, Saint-Brice ou le
conseil regional (cf. NAM n°168 - Novembre 2010).
Certains expliquent ne pas vouloir se prononcer sur l'histoire,
d'autres affirment se focaliser uniquement sur les affaires
communales. La question du genocide des Armeniens et du negationnisme
gene.
Motives plus que jamais Une position qui etonne, voire choque, d'autant
plus que les instances les plus recalcitrantes sont dirigees pour la
plupart par des socialistes, habituellement fervents defenseurs de la
cause armenienne sur le plan national. Le texte a meme entraîne une
polemique au c~\ur de la federation socialiste du Val d'Oise. Son
premier secretaire, Dominique Lefebvre a notamment critique les "
injonctions " de Philippe Haroutiounian et Daniel Auguste (cf. NAM
n°170 - Janvier 2011), elus socialistes.
Après ces diverses blocages et la deception du 4 mai au Senat,
les defendeurs de la motion se declarent toutefois " motives plus
que jamais ". " Gonfles a bloc ", leur objectif reste toujours de
presenter le texte dans un maximum de communes au-dela du clivage
gauche-droite. Parmi les dossiers prioritaires de la rentree,
l'instauration d'un monument commemoratif a Gonesse.
Marion Perroud
Credit photo : Marion Perroud Legende : Daniel Auguste, Jean Borzakian
et Philippe Haroutiounian
From: Baghdasarian
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jeudi 15 septembre 2011
Villiers-le-Bel
Après plus d'un an de blocage, Didier Vaillant, maire de
Villiers-le-Bel, s'est declare pret a envisager le vote en conseil
municipal de la motion de reconnaissance du genocide et de soutien
a la loi de penalisation de sa negation.
Lors d'une rencontre, le 29 août, avec Philippe Haroutiounian
et Daniel Auguste, auteurs du texte et conseillers municipaux de
Gonesse et Villiers-le-Bel, le maire a neanmoins pose une condition :
" il nous a demande de mener un travail de sensibilisation auprès
des Beauvillesois avant de proposer la motion au vote ", raconte
Philippe Haroutiounian. Selon Jean Borzakian, president de l'Union
franco-armenienne de Gonesse, " nous ferons tout pour convaincre du
bien-fonde de notre demarche ". " Esperons que les choses bougent
cette fois ", ajoute Daniel Auguste.
La question du genocide gene Deposee en mai 2010 a Villiers-le-Bel,
la motion n'a encore jamais ete presentee ou debattue en conseil
municipal. Aucune explication officielle n'a ete avancee pour motiver
cette inertie. Il aura fallu attendre fin mai dernier pour que Didier
Vaillant accepte d'ouvrir le dialogue sur la question en recevant une
delegation d'associations armeniennes. Contacte par NAM, a plusieurs
reprises, le maire n'a pas souhaite s'exprimer sur le sujet.
Si les porteurs de la motion paraissent aujourd'hui circonspects c'est
qu'a l'echelle du Val d'Oise, Villiers-le-Bel n'est pas un cas isole.
Deja votee a Gonesse, Arnouville, Sarcelles et, en avril 2011, Sannois,
la motion est bloquee voire rejetee dans d'autres communes telles que
Goussainville, Garges-les-Gonesse, Ecouen, Cergy, Saint-Brice ou le
conseil regional (cf. NAM n°168 - Novembre 2010).
Certains expliquent ne pas vouloir se prononcer sur l'histoire,
d'autres affirment se focaliser uniquement sur les affaires
communales. La question du genocide des Armeniens et du negationnisme
gene.
Motives plus que jamais Une position qui etonne, voire choque, d'autant
plus que les instances les plus recalcitrantes sont dirigees pour la
plupart par des socialistes, habituellement fervents defenseurs de la
cause armenienne sur le plan national. Le texte a meme entraîne une
polemique au c~\ur de la federation socialiste du Val d'Oise. Son
premier secretaire, Dominique Lefebvre a notamment critique les "
injonctions " de Philippe Haroutiounian et Daniel Auguste (cf. NAM
n°170 - Janvier 2011), elus socialistes.
Après ces diverses blocages et la deception du 4 mai au Senat,
les defendeurs de la motion se declarent toutefois " motives plus
que jamais ". " Gonfles a bloc ", leur objectif reste toujours de
presenter le texte dans un maximum de communes au-dela du clivage
gauche-droite. Parmi les dossiers prioritaires de la rentree,
l'instauration d'un monument commemoratif a Gonesse.
Marion Perroud
Credit photo : Marion Perroud Legende : Daniel Auguste, Jean Borzakian
et Philippe Haroutiounian
From: Baghdasarian