LE MINISTRE ARMENIEN DE LA DEFENSE REPOND AUX PARENTS DE CONSCRITS MORTS DURANT LEUR SERVICE MILITAIRE
Gari
armenews.com
vendredi 16 septembre 2011
Le ministre armenien de la defense, Seyran Ohanian, a insiste jeudi
15 septembre sur le fait que le nombre des crimes graves commis au
sein de l'armee avait nettement diminue, alors qu'il etait confronte a
la colère de parents et proches de conscrits morts sous les drapeaux
loin des champs de bataille, manifestant a Erevan. Les manifestants
avaient entoure Ohanian alors qu'il sortait du siège du gouvernement
armenien où il assistait au conseil des ministres hebdomadaire preside
par le chef du gouvernement Tigrane Sarkissian. "Pourquoi nos enfants
ont-ils ete tues ?" s'est ecriee une femme, a qui Ohanian a repondu
en indiquant que des " enquetes criminelles avaient ete ouvertes,
et que les instances concernees s'occupaient de ces dossiers ". "Il
n'existe pas un seul cas où les responsables n'ont pas ete identifies
ou arretes ", a precise le ministre, ajoutant que "tout en partageant
la douleur et la souffrance des proches, nous devons faire preuve de
patience et laisser les instances chargees d'appliquer la loi terminer
leur travail". "Si chaque decès [hors-combat] nous cause une grande
peine et si la mort de chaque individu est pour nous une tragedie,
il faut dire que leur nombre ne cesse de diminuer d'annee en annee",
a poursuivi le ministre de la defense, sans convaincre l'auditoire
apparemment puisqu'il a ete aussitôt pris a partie par un manifestant,
s'indignant de ce qu'il faille continuer a deplorer des morts, meme en
nombre reduit, hors condition de combat. " "IL n'y a pas eu et il n'y
a pas de climat d'impunite dans l'armee", a repondu Ohanian, affirmant
que "tout crime recevra la sanction qu'il merite". Cette affirmation
est mise en doute par les militants des associations engagees dans la
lute contre les abus au sein de l'armee et par les parents de certains
des soldats qui sont morts a la suite de harcèlement et de bizutages
et pour d'autres causes non liees aux activites combattantes. Ils
accusent les enqueteurs militaires de dissimuler voire de couvrir
certaines de ces affaires. Ohanian a propose de s'entretenir separement
avec les parents en colère et d'examiner leurs doleances de facon
circonstanciee. Face a la grogne provoquee par ces affaires dans
l'opinion publique, Ohanian a a plusieurs reprises promis des sanctions
plus sevères contre les bizutages et autres abus et sevices constates
dans les rangs de l'armee depuis une annee. Des dizaines d'officiers
ont ete arretes, renvoyes ou degrades. Hrayr Karapetian, le president
de la commission du Parlement armenien sur la defense et la securite,
a pourtant declare la semaine dernière que la hierarchie militaire
n'en faisait pas assez pour resoudre ce problème, et a appele a la
mise en ~\uvre de reformes radicales pour eradiquer le mal qui sape
le moral des troupes qui ont pourtant besoin d'etre encouragees en
ces temps de tension avec les forces azeries...
Gari
armenews.com
vendredi 16 septembre 2011
Le ministre armenien de la defense, Seyran Ohanian, a insiste jeudi
15 septembre sur le fait que le nombre des crimes graves commis au
sein de l'armee avait nettement diminue, alors qu'il etait confronte a
la colère de parents et proches de conscrits morts sous les drapeaux
loin des champs de bataille, manifestant a Erevan. Les manifestants
avaient entoure Ohanian alors qu'il sortait du siège du gouvernement
armenien où il assistait au conseil des ministres hebdomadaire preside
par le chef du gouvernement Tigrane Sarkissian. "Pourquoi nos enfants
ont-ils ete tues ?" s'est ecriee une femme, a qui Ohanian a repondu
en indiquant que des " enquetes criminelles avaient ete ouvertes,
et que les instances concernees s'occupaient de ces dossiers ". "Il
n'existe pas un seul cas où les responsables n'ont pas ete identifies
ou arretes ", a precise le ministre, ajoutant que "tout en partageant
la douleur et la souffrance des proches, nous devons faire preuve de
patience et laisser les instances chargees d'appliquer la loi terminer
leur travail". "Si chaque decès [hors-combat] nous cause une grande
peine et si la mort de chaque individu est pour nous une tragedie,
il faut dire que leur nombre ne cesse de diminuer d'annee en annee",
a poursuivi le ministre de la defense, sans convaincre l'auditoire
apparemment puisqu'il a ete aussitôt pris a partie par un manifestant,
s'indignant de ce qu'il faille continuer a deplorer des morts, meme en
nombre reduit, hors condition de combat. " "IL n'y a pas eu et il n'y
a pas de climat d'impunite dans l'armee", a repondu Ohanian, affirmant
que "tout crime recevra la sanction qu'il merite". Cette affirmation
est mise en doute par les militants des associations engagees dans la
lute contre les abus au sein de l'armee et par les parents de certains
des soldats qui sont morts a la suite de harcèlement et de bizutages
et pour d'autres causes non liees aux activites combattantes. Ils
accusent les enqueteurs militaires de dissimuler voire de couvrir
certaines de ces affaires. Ohanian a propose de s'entretenir separement
avec les parents en colère et d'examiner leurs doleances de facon
circonstanciee. Face a la grogne provoquee par ces affaires dans
l'opinion publique, Ohanian a a plusieurs reprises promis des sanctions
plus sevères contre les bizutages et autres abus et sevices constates
dans les rangs de l'armee depuis une annee. Des dizaines d'officiers
ont ete arretes, renvoyes ou degrades. Hrayr Karapetian, le president
de la commission du Parlement armenien sur la defense et la securite,
a pourtant declare la semaine dernière que la hierarchie militaire
n'en faisait pas assez pour resoudre ce problème, et a appele a la
mise en ~\uvre de reformes radicales pour eradiquer le mal qui sape
le moral des troupes qui ont pourtant besoin d'etre encouragees en
ces temps de tension avec les forces azeries...