LES SOUHAITS DU CCAF POUR LES 20 ANS D'INDéPENDANCE DE L'ARENIE
[email protected]
armenews.com
mercredi 21 septembre 2011
COMMUNIQUE
Les 20 ans d'indépendance de l'Arménie constituent pour tous les
Arméniens a travers le monde une source de joie et de fierté. Cet
état s'inscrit dans l'histoire de notre nation comme l'aboutissement
d'un idéal de souveraineté rarement atteint dans le passé, mais
aussi comme un point de départ pour des lendemains meilleurs. Nous
le voyons comme le résultat de la lutte pour la survie des Arméniens
et le cadre privilégié de leur sécurité et de leur identité tant
de fois menacée.
Mais nous l'espérons également comme l'écrin de leur épanouissement
politique, économique, culturel et social, un tremplin pour leur
entrée dans la modernité.
Cependant, si pour les Arméniens plus que pour tout autre peuple
l'Etat-nation représente une revanche sur l'histoire, pas plus que
pour les autres peuples il ne constitue une fin en soi. Expression
de notre existence sur la scène mondiale, l'Arménie contrarierait
en effet sa vocation si elle ne se faisait pas aussi l'instrument
de l'émancipation de ses citoyens enfin libéré de siècles de
dominations étrangères et d'oppression.
Nous savons toutefois qu'un Etat, aussi puissant soit-il, ne dispose
pas de l'ensemble des cartes pour garantir en tant que tel la maîtrise
du destin national. Sa souveraineté est assujettie a un certain nombre
de facteurs externes, indépendant de sa volonté, comme son voisinage
qui peut être une source de guerre ou de paix, de valeur ajoutée ou
de menace. Elle est aussi tributaire de données économiques liées a
ses richesses naturelles, a ses ressources... Mais au-dela de tous ces
éléments, cette liberté retrouvée nous renvoie par-dessus tout a
notre capacité a nous gérer nous-mêmes, a créer entre nous, entre
l'ensemble de nos composantes, diaspora comprise, les conditions
d'un ordresocial juste, solidaire. A nous doter d'institutions
intègres qui, a travers notamment la séparation des pouvoirs, soient
susceptibles de protéger la dignité humaine, inscrite au fronton
de toutes les luttes qui ont forgé notre identité collective. Cette
ambition passe par une valorisation de la démocratie et la formation
d'un véritable Etat de droit, condition sine qua non pour venir a bout
de l'inquiétante hémorragie démographique et renverser la tendance.
Puisse ce projet, qui s'inscrit comme une suite logique de notre
trajectoire multimillénaire, faire vivre cette vieille idée qui
est au cÅ"ur de l'attachement a leur pays de tous les Arméniens
où qu'ils se trouventâ~@~I : le primat de l'intérêt général sur
l'intérêt particulier, la défense du bien commun comme condition
du bien-être individuel, et le respect de l'individu comme facteur
de cohésion du collectif.
L'Arménie est un pays merveilleux. Nous avons une chance insoupconnée
d'avoir pu sauver cette terre du génocide et de la libérer du
totalitarisme. A nous de savoir en faire le vivier de notre génie
national qui nous a permis de survivre a tant d'épreuves et d'en
faire le meilleur endroit au monde pour les Arméniens.
Conseil national du CCAF
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mercredi 21 septembre 2011
COMMUNIQUE
Les 20 ans d'indépendance de l'Arménie constituent pour tous les
Arméniens a travers le monde une source de joie et de fierté. Cet
état s'inscrit dans l'histoire de notre nation comme l'aboutissement
d'un idéal de souveraineté rarement atteint dans le passé, mais
aussi comme un point de départ pour des lendemains meilleurs. Nous
le voyons comme le résultat de la lutte pour la survie des Arméniens
et le cadre privilégié de leur sécurité et de leur identité tant
de fois menacée.
Mais nous l'espérons également comme l'écrin de leur épanouissement
politique, économique, culturel et social, un tremplin pour leur
entrée dans la modernité.
Cependant, si pour les Arméniens plus que pour tout autre peuple
l'Etat-nation représente une revanche sur l'histoire, pas plus que
pour les autres peuples il ne constitue une fin en soi. Expression
de notre existence sur la scène mondiale, l'Arménie contrarierait
en effet sa vocation si elle ne se faisait pas aussi l'instrument
de l'émancipation de ses citoyens enfin libéré de siècles de
dominations étrangères et d'oppression.
Nous savons toutefois qu'un Etat, aussi puissant soit-il, ne dispose
pas de l'ensemble des cartes pour garantir en tant que tel la maîtrise
du destin national. Sa souveraineté est assujettie a un certain nombre
de facteurs externes, indépendant de sa volonté, comme son voisinage
qui peut être une source de guerre ou de paix, de valeur ajoutée ou
de menace. Elle est aussi tributaire de données économiques liées a
ses richesses naturelles, a ses ressources... Mais au-dela de tous ces
éléments, cette liberté retrouvée nous renvoie par-dessus tout a
notre capacité a nous gérer nous-mêmes, a créer entre nous, entre
l'ensemble de nos composantes, diaspora comprise, les conditions
d'un ordresocial juste, solidaire. A nous doter d'institutions
intègres qui, a travers notamment la séparation des pouvoirs, soient
susceptibles de protéger la dignité humaine, inscrite au fronton
de toutes les luttes qui ont forgé notre identité collective. Cette
ambition passe par une valorisation de la démocratie et la formation
d'un véritable Etat de droit, condition sine qua non pour venir a bout
de l'inquiétante hémorragie démographique et renverser la tendance.
Puisse ce projet, qui s'inscrit comme une suite logique de notre
trajectoire multimillénaire, faire vivre cette vieille idée qui
est au cÅ"ur de l'attachement a leur pays de tous les Arméniens
où qu'ils se trouventâ~@~I : le primat de l'intérêt général sur
l'intérêt particulier, la défense du bien commun comme condition
du bien-être individuel, et le respect de l'individu comme facteur
de cohésion du collectif.
L'Arménie est un pays merveilleux. Nous avons une chance insoupconnée
d'avoir pu sauver cette terre du génocide et de la libérer du
totalitarisme. A nous de savoir en faire le vivier de notre génie
national qui nous a permis de survivre a tant d'épreuves et d'en
faire le meilleur endroit au monde pour les Arméniens.
Conseil national du CCAF