Nice Premium, France
24 sept 2011
Dévoilement de la stèle commémorative dédiée à « Roupen Sevag », à la
mémoire des victimes du génocide des Arméniens de 1915
Renato Ferrari - Nice Premium
Ce vendredi 23 septembre au Jardin d'Arménie 1, l'émotion (et quelques
larmes) était fortement présente parmi les représentants de la
communnauté armenienne de Nice lors du dévoilement de la stèle à la
mémoire Roupen Sevag . Cette cerémonie s' inscrit dans le cadre du
pacte d'amitié scellé entre la Ville de Nice et la Ville d'Erevan,
capitale de l'Arménie, jumelées depuis 2007, et de la célébration du
20e Anniversaire de l'Indépendance de la République de l'Arménie.
Christian Estrosi, dans son allocution, a mis à l'honneur les fortes
relations d'amitié, de solidarité et de coopération nouées entre la
Ville de Nice et l'Arménie.
Des relations basées sur des valeurs communes de démocratie,
d'humanisme et de solidarité, qui s'appuient sur des racines
historiques séculaires qui unissent les deux pays.
Karen Karapetyan, Maire d'Erevan, capitale de l'Arménie et sa
délégation, a fait état des sentiments de reconnaisance du peuple
armenien envers la France qui a reconnu en 2001 le génocide de 1 500
000 personnes en 1915 et de satisfaction pour les liens entre les deux
villes, Erevan et Nice.
Une visite exceptionnelle car c'est l'une des premières visites
officielles qu'il effectue en France depuis sa nomination à la tête de
la capitale arménienne.
Il était accompagné par l'Ambassadeur de l'Arménie en France, Viguen
Tchitetchian.
La stèle commémorative qui a été dévoilée, est édifiée à la mémoire
des victimes du génocide des Arméniens de 1915, perpétré sous l'Empire
Ottoman.
Cette stèle est dédiée au martyr arménien Roupen Sevag, poète et
médecin, qui fut exécuté en 1915.
Sa fille, Shamiram Sevag, niçoise d'adoption, aujourd'hui gée de 97
ans et présente à la cerémonie , a survécu au génocide et mène un
combat sans relche pour la reconnaissance du génocide arménien.
Pendant la cérémonie, les enfants de l'Ecole Barsamian de Nice ont
intérpreté les hymnes nationaux arménien et français.
La France qui compte près de 500 000 personnes d'origine arménienne,
est l'un des premiers pays où la diaspora arménienne s'est réfugiée et
en particulier depuis les années 1920.
Aujourd'hui, environ 5 000 personnes composent la communauté
arménienne de Nice et ses environs, sa contribution au rayonnement
économique et culturel local est indiscutable.
L'Arménie est membre de l'Organisation Internationale de la
Francophonie depuis 2008. Cette très jeune république, née le 21
septembre 1991, vit une étape importante dans son évolution et cherche
à développer et valoriser son vaste potentiel touristique en
aménageant son territoire urbain et en réhabilitant son riche
patrimoine matériel et immatériel.
Tourisme, culture et francophonie sont les principaux axes de
coopération définis entre la Ville de Nice et celle d'Erevan qui sont
jumelée depuis 2007.
La Communauté arménienne de Nice
Les premières arrivée se font en 1923 à la recherche du travail. Les
premiers immigrants se voient bientôt rejoints par leurs familles.
Peu à peu, les arméniens de Nice se rassemblent dans un quartier
excentré, la partie médiane du vallon de la Madeleine et développent
de nouvelles activités industrielles.
En 1928, une école et une église ( l'une des pemières églises de
l'Eglise Apostolique Arménienne de France) sont construites.
C'est autour de ce centre que s'organisa progressivement une forte et
active vie communautaire.
En 1988 fut inauguré le complèxe-école Barsamian qui est aussi le
siège du Conseil Communaitaire Arménien de la Côte d'Azur.
Ce Conseil organise diverses manifestations d'ordre général, comme la
Fête de l'Indépendence qui se celèbre le 21 septembre.
http://www.nice-premium.com/actualite,42/communautes,75/devoilement-de-la-stele-commemorative-dediee-a-roupen-sevag-a-la-memoire-des-victimes-du-genocide,8031.html
From: A. Papazian
24 sept 2011
Dévoilement de la stèle commémorative dédiée à « Roupen Sevag », à la
mémoire des victimes du génocide des Arméniens de 1915
Renato Ferrari - Nice Premium
Ce vendredi 23 septembre au Jardin d'Arménie 1, l'émotion (et quelques
larmes) était fortement présente parmi les représentants de la
communnauté armenienne de Nice lors du dévoilement de la stèle à la
mémoire Roupen Sevag . Cette cerémonie s' inscrit dans le cadre du
pacte d'amitié scellé entre la Ville de Nice et la Ville d'Erevan,
capitale de l'Arménie, jumelées depuis 2007, et de la célébration du
20e Anniversaire de l'Indépendance de la République de l'Arménie.
Christian Estrosi, dans son allocution, a mis à l'honneur les fortes
relations d'amitié, de solidarité et de coopération nouées entre la
Ville de Nice et l'Arménie.
Des relations basées sur des valeurs communes de démocratie,
d'humanisme et de solidarité, qui s'appuient sur des racines
historiques séculaires qui unissent les deux pays.
Karen Karapetyan, Maire d'Erevan, capitale de l'Arménie et sa
délégation, a fait état des sentiments de reconnaisance du peuple
armenien envers la France qui a reconnu en 2001 le génocide de 1 500
000 personnes en 1915 et de satisfaction pour les liens entre les deux
villes, Erevan et Nice.
Une visite exceptionnelle car c'est l'une des premières visites
officielles qu'il effectue en France depuis sa nomination à la tête de
la capitale arménienne.
Il était accompagné par l'Ambassadeur de l'Arménie en France, Viguen
Tchitetchian.
La stèle commémorative qui a été dévoilée, est édifiée à la mémoire
des victimes du génocide des Arméniens de 1915, perpétré sous l'Empire
Ottoman.
Cette stèle est dédiée au martyr arménien Roupen Sevag, poète et
médecin, qui fut exécuté en 1915.
Sa fille, Shamiram Sevag, niçoise d'adoption, aujourd'hui gée de 97
ans et présente à la cerémonie , a survécu au génocide et mène un
combat sans relche pour la reconnaissance du génocide arménien.
Pendant la cérémonie, les enfants de l'Ecole Barsamian de Nice ont
intérpreté les hymnes nationaux arménien et français.
La France qui compte près de 500 000 personnes d'origine arménienne,
est l'un des premiers pays où la diaspora arménienne s'est réfugiée et
en particulier depuis les années 1920.
Aujourd'hui, environ 5 000 personnes composent la communauté
arménienne de Nice et ses environs, sa contribution au rayonnement
économique et culturel local est indiscutable.
L'Arménie est membre de l'Organisation Internationale de la
Francophonie depuis 2008. Cette très jeune république, née le 21
septembre 1991, vit une étape importante dans son évolution et cherche
à développer et valoriser son vaste potentiel touristique en
aménageant son territoire urbain et en réhabilitant son riche
patrimoine matériel et immatériel.
Tourisme, culture et francophonie sont les principaux axes de
coopération définis entre la Ville de Nice et celle d'Erevan qui sont
jumelée depuis 2007.
La Communauté arménienne de Nice
Les premières arrivée se font en 1923 à la recherche du travail. Les
premiers immigrants se voient bientôt rejoints par leurs familles.
Peu à peu, les arméniens de Nice se rassemblent dans un quartier
excentré, la partie médiane du vallon de la Madeleine et développent
de nouvelles activités industrielles.
En 1928, une école et une église ( l'une des pemières églises de
l'Eglise Apostolique Arménienne de France) sont construites.
C'est autour de ce centre que s'organisa progressivement une forte et
active vie communautaire.
En 1988 fut inauguré le complèxe-école Barsamian qui est aussi le
siège du Conseil Communaitaire Arménien de la Côte d'Azur.
Ce Conseil organise diverses manifestations d'ordre général, comme la
Fête de l'Indépendence qui se celèbre le 21 septembre.
http://www.nice-premium.com/actualite,42/communautes,75/devoilement-de-la-stele-commemorative-dediee-a-roupen-sevag-a-la-memoire-des-victimes-du-genocide,8031.html
From: A. Papazian