MOUVEMENT SOCIAL DANS LA CENTRALE NUCLEAIRE DE MEDZAMOR
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armenews.com
mercredi 28 septembre 2011
ARMENIE
Plus de 140 employes de la centrale nucleaire armenienne de Medzamor,
a l'ouest de Erevan, ont menace d'abandonner leurs postes si la
direction de la centrale n'augmentait pas leurs salaires. Le directeur
de Medzamor, Achot Markosian, a confirme le fait le 23 septembre
devant la presse, en precisant qu'il avait recu des lettres en ce
sens de chacun des employes engages dans ce mouvement social. IL n'a
toutefois pas indique la suite qu'il comptait donner a ces exigences,
se contentant de souligner que la centrale n'avait pas les moyens de
proceder aux augmentations salariales exigees. M.Markosian a indique
que le salaire mensuel moyen des requerants etait de quelque 277 500
drams (750 dollars), soit plus du double du salaire moyen national,
a-t-il precise. Medzamor, qui produit environ 40 % de l'electricite
de l'Armenie, emploie plus de 1 700 personnes, dont le salaire
mensuel va de 145 000 a 277 500 drams. Interroge sur les risques que
pourrait faire courir au fonctionnement de la centrale le depart des
140 employes mecontents, le directeur n'en a pas minimise la portee,
affirmant que " chacun des employes de la centrale a son importance ;
chacun d'entre eux peut affecter son fonctionnement d'une manière ou
d'une autre ". M. Markosian comme le minisère armenien de l'energie
et des ressources naturelles, ont souligne que ces menaces a ce jour
n'ont pas affecte la sûrete de Medzamor. "Malgre leurs revendications
salariales, les employes concernes poursuivent d'ailleurs leurs
activites comme a l'accoutumee", a indique Lusine Harutiunian,
porte-parole du ministère. L'unique reacteur en activite de Medzamor
avait ete arete le 5 septembre mais dans le cadre des activites
maintenance habituelles visant a contrôler la sûrete de cette centrale
datant de la fin des annees 1970 et jugee dangereuse par les Europeens
notamment, qui avaient a plusieurs reprises recommande sa fermeture.
Le reacteur, qui doit aussi etre alimente en combustible nucleaire venu
de Russie, qui gère en grande partie le centrale, devrait redemarrer
a la fin octobre.
Le gouvernement armenien s'est engage a demanteler la centrale a
l'horizon 2017, le temps de construire une nouvelle centrale, plus
puissante, dans un pays a haute sismicite mais pauvre en ressources
energetiques. Le chantier de cet ambitieux projet doit etre lance en
2012, et meme si les moyens financiers requis sont enormes, et les
risques aussi, mis en lumière en debut d'annee par la catastrophe
de Fukushima au Japon, l'Armenie devrait garder le cap du nucleaire,
d'autant que son sous-sol recèlerait d'importants gisements d'uranium
non encore exploites. Mais devant l'ampleur du projet, certains
responsables armeniens avaient indique l'an dernier que la construction
de la nouvelle centrale pourrait etre reportee de plusieurs annees,
et l'esperance de vie de l'actuel reacteur prolongee d'autant. Les
inspecteurs de l'Agence internationale pour l'energie atomique (AIEA)
qui l'avaient visitee en mai dernier, avaient estime que la centrale
presentait un niveau de risque " acceptable " pour l'environnement
et pourrait, en principe, rester en activite au-dela de sa duree de
vie prevue.
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mercredi 28 septembre 2011
ARMENIE
Plus de 140 employes de la centrale nucleaire armenienne de Medzamor,
a l'ouest de Erevan, ont menace d'abandonner leurs postes si la
direction de la centrale n'augmentait pas leurs salaires. Le directeur
de Medzamor, Achot Markosian, a confirme le fait le 23 septembre
devant la presse, en precisant qu'il avait recu des lettres en ce
sens de chacun des employes engages dans ce mouvement social. IL n'a
toutefois pas indique la suite qu'il comptait donner a ces exigences,
se contentant de souligner que la centrale n'avait pas les moyens de
proceder aux augmentations salariales exigees. M.Markosian a indique
que le salaire mensuel moyen des requerants etait de quelque 277 500
drams (750 dollars), soit plus du double du salaire moyen national,
a-t-il precise. Medzamor, qui produit environ 40 % de l'electricite
de l'Armenie, emploie plus de 1 700 personnes, dont le salaire
mensuel va de 145 000 a 277 500 drams. Interroge sur les risques que
pourrait faire courir au fonctionnement de la centrale le depart des
140 employes mecontents, le directeur n'en a pas minimise la portee,
affirmant que " chacun des employes de la centrale a son importance ;
chacun d'entre eux peut affecter son fonctionnement d'une manière ou
d'une autre ". M. Markosian comme le minisère armenien de l'energie
et des ressources naturelles, ont souligne que ces menaces a ce jour
n'ont pas affecte la sûrete de Medzamor. "Malgre leurs revendications
salariales, les employes concernes poursuivent d'ailleurs leurs
activites comme a l'accoutumee", a indique Lusine Harutiunian,
porte-parole du ministère. L'unique reacteur en activite de Medzamor
avait ete arete le 5 septembre mais dans le cadre des activites
maintenance habituelles visant a contrôler la sûrete de cette centrale
datant de la fin des annees 1970 et jugee dangereuse par les Europeens
notamment, qui avaient a plusieurs reprises recommande sa fermeture.
Le reacteur, qui doit aussi etre alimente en combustible nucleaire venu
de Russie, qui gère en grande partie le centrale, devrait redemarrer
a la fin octobre.
Le gouvernement armenien s'est engage a demanteler la centrale a
l'horizon 2017, le temps de construire une nouvelle centrale, plus
puissante, dans un pays a haute sismicite mais pauvre en ressources
energetiques. Le chantier de cet ambitieux projet doit etre lance en
2012, et meme si les moyens financiers requis sont enormes, et les
risques aussi, mis en lumière en debut d'annee par la catastrophe
de Fukushima au Japon, l'Armenie devrait garder le cap du nucleaire,
d'autant que son sous-sol recèlerait d'importants gisements d'uranium
non encore exploites. Mais devant l'ampleur du projet, certains
responsables armeniens avaient indique l'an dernier que la construction
de la nouvelle centrale pourrait etre reportee de plusieurs annees,
et l'esperance de vie de l'actuel reacteur prolongee d'autant. Les
inspecteurs de l'Agence internationale pour l'energie atomique (AIEA)
qui l'avaient visitee en mai dernier, avaient estime que la centrale
presentait un niveau de risque " acceptable " pour l'environnement
et pourrait, en principe, rester en activite au-dela de sa duree de
vie prevue.