TURQUIE-ARMENIENS
Le figurant qui tenait le rôle du soldat Arménien grièvement blessé
lors de la comédie
les balles du tireur étaient réelles...
Le journaliste Engin Artec dans un éditorial paru dans le journal turc
« Sabah » condamne ouvertement les mises en scènes de « la libération
des terres du main des ennemis », des représentations publiques qui
nourrissent la haine envers les Arméniens. E. Artec prend l'exemple de
la France qui n'a jamais procédé à ces mises en scènes pour
représenter la libération du territoire de l'occupant Allemand. Le
journaliste revient sur les faits qui se déroulèrent récemment dans la
ville d'Ardjech près de Van. Lors de la représentation, un « comédien
» censé représenter « l'occupant Arménien » reçut des tirs d'armes à
balles réelles, alors d'une arme factice devait simuler la scène de
guerre.
« Les nôtres sont très avancés, ils ont fait feu sur « l'Arménien »
avec des balles réelles. A Ardjech on fait feu avec un fusil de chasse
sur le comédien qui tient le rôle du soldat arménien. Maintenant ce
dernier est soigné à l'hôpital de Van car les « libérateurs »
d'Ardjéch n'ont pas eu le temps lors de ces 90 dernières années de
btir un hôpital. Le blessé grave est Mourat Alpaslan, un employé
municipal. Personne ne voulant réaliser ce rôle du soldat arménien et
on l'avait obligé à accepter ce rôle » ironise le journaliste de «
Sabah ». Il ajoute qu'au lieu de réparer les traces du séisme du 23
octobre dernier, la municipalité d'Ardjéch « gaspille son temps sur
des mises en scènes anti-arméniennes ». Les autorités d'Ardjéch
désirant célébrer le 94e anniversaire de la « libération de la ville
de l'occupant arménien » avait mise en place cette représentation
vouée à la gloire du soldat turc, le « héros ». Scènes ordinaires
d'une Turquie qui se voit européenne...
Krikor Amirzayan
dimanche 8 avril 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
Le figurant qui tenait le rôle du soldat Arménien grièvement blessé
lors de la comédie
les balles du tireur étaient réelles...
Le journaliste Engin Artec dans un éditorial paru dans le journal turc
« Sabah » condamne ouvertement les mises en scènes de « la libération
des terres du main des ennemis », des représentations publiques qui
nourrissent la haine envers les Arméniens. E. Artec prend l'exemple de
la France qui n'a jamais procédé à ces mises en scènes pour
représenter la libération du territoire de l'occupant Allemand. Le
journaliste revient sur les faits qui se déroulèrent récemment dans la
ville d'Ardjech près de Van. Lors de la représentation, un « comédien
» censé représenter « l'occupant Arménien » reçut des tirs d'armes à
balles réelles, alors d'une arme factice devait simuler la scène de
guerre.
« Les nôtres sont très avancés, ils ont fait feu sur « l'Arménien »
avec des balles réelles. A Ardjech on fait feu avec un fusil de chasse
sur le comédien qui tient le rôle du soldat arménien. Maintenant ce
dernier est soigné à l'hôpital de Van car les « libérateurs »
d'Ardjéch n'ont pas eu le temps lors de ces 90 dernières années de
btir un hôpital. Le blessé grave est Mourat Alpaslan, un employé
municipal. Personne ne voulant réaliser ce rôle du soldat arménien et
on l'avait obligé à accepter ce rôle » ironise le journaliste de «
Sabah ». Il ajoute qu'au lieu de réparer les traces du séisme du 23
octobre dernier, la municipalité d'Ardjéch « gaspille son temps sur
des mises en scènes anti-arméniennes ». Les autorités d'Ardjéch
désirant célébrer le 94e anniversaire de la « libération de la ville
de l'occupant arménien » avait mise en place cette représentation
vouée à la gloire du soldat turc, le « héros ». Scènes ordinaires
d'une Turquie qui se voit européenne...
Krikor Amirzayan
dimanche 8 avril 2012,
Krikor Amirzayan ©armenews.com