ARMENIE
Soldats tués par les forces azerbaïdjanaises : l'Arménie prône une riposte
Le président arménien Serge Sarkissian a prôné vendredi une riposte
aux tirs azerbaïdjanais, après que trois soldats arméniens ont été
tués par les forces azerbaïdjanaises à la frontière entre les deux
pays.
`Les tirs azerbaïdjanais visant notre territoire se poursuivent (...)
Une réaction appropriée est inévitable`, a déclaré M. Sarkissian,
selon un communiqué diffusé par son service de presse.
`Je ne crois pas que quelqu'un doute de la puissance de nos forces
armées`, a-t-il ajouté.
Trois soldats arméniens ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi
par les forces azerbaïdjanaises dans la région de Tavouch, dans le
nord du pays, où deux autres soldats avaient été tués le mois dernier,
a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
M. Sarkissian a également accusé la partie azerbaïdjanaise d'avoir
tiré sur une école maternelle et une ambulance ces derniers jours.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a rejeté ces
accusations, qualifiant l'Arménie d'`agresseur`.
`Les autorités arméniennes essayent d'induire en erreur la communauté
internationale`, a déclaré le porte-parole du ministère, Elman
Abdullayev, à l'agence Interfax-Azerbaïdjan.
De son côté, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a accusé
vendredi les forces arméniennes d'avoir tué un officier azerbaïdjanais
à Agdam, près de la ligne de front du Nagorny Karabakh.
Des échanges de tirs impliquant des troupes arméniennes et
azerbaïdjanaises ont lieu régulièrement le long de la ligne de front
du Nagorny Karabakh, enclave séparatiste en Azerbaïdjan peuplée
majoritairement d'Arméniens.
La dernière attaque visant les trois soldats arméniens s'est cependant
produite loin de ce territoire revendiqué par Bakou et Erevan.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
s'est dite vendredi `profondément inquiète` de la montée de la tension
dans cette région.
`De tels actes de violences absurdes violent l'engagement des parties
de s'abstenir du recours à la force et de chercher un règlement
pacifique`, a indiqué dans un communiqué le groupe de Minsk de l'OSCE,
le médiateur du conflit azerbaïdjano-arménien concernant le territoire
rebelle.
Rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, le Nagorny
Karabakh a proclamé son indépendance, non reconnue par la communauté
internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts et des
centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région qui reste une
source de tension dans le Caucase du Sud, une zone stratégique située
entre l'Iran, la Russie et la Turquie.
samedi 28 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com
Soldats tués par les forces azerbaïdjanaises : l'Arménie prône une riposte
Le président arménien Serge Sarkissian a prôné vendredi une riposte
aux tirs azerbaïdjanais, après que trois soldats arméniens ont été
tués par les forces azerbaïdjanaises à la frontière entre les deux
pays.
`Les tirs azerbaïdjanais visant notre territoire se poursuivent (...)
Une réaction appropriée est inévitable`, a déclaré M. Sarkissian,
selon un communiqué diffusé par son service de presse.
`Je ne crois pas que quelqu'un doute de la puissance de nos forces
armées`, a-t-il ajouté.
Trois soldats arméniens ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi
par les forces azerbaïdjanaises dans la région de Tavouch, dans le
nord du pays, où deux autres soldats avaient été tués le mois dernier,
a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
M. Sarkissian a également accusé la partie azerbaïdjanaise d'avoir
tiré sur une école maternelle et une ambulance ces derniers jours.
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a rejeté ces
accusations, qualifiant l'Arménie d'`agresseur`.
`Les autorités arméniennes essayent d'induire en erreur la communauté
internationale`, a déclaré le porte-parole du ministère, Elman
Abdullayev, à l'agence Interfax-Azerbaïdjan.
De son côté, le ministère azerbaïdjanais de la Défense a accusé
vendredi les forces arméniennes d'avoir tué un officier azerbaïdjanais
à Agdam, près de la ligne de front du Nagorny Karabakh.
Des échanges de tirs impliquant des troupes arméniennes et
azerbaïdjanaises ont lieu régulièrement le long de la ligne de front
du Nagorny Karabakh, enclave séparatiste en Azerbaïdjan peuplée
majoritairement d'Arméniens.
La dernière attaque visant les trois soldats arméniens s'est cependant
produite loin de ce territoire revendiqué par Bakou et Erevan.
L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
s'est dite vendredi `profondément inquiète` de la montée de la tension
dans cette région.
`De tels actes de violences absurdes violent l'engagement des parties
de s'abstenir du recours à la force et de chercher un règlement
pacifique`, a indiqué dans un communiqué le groupe de Minsk de l'OSCE,
le médiateur du conflit azerbaïdjano-arménien concernant le territoire
rebelle.
Rattaché à l'Azerbaïdjan pendant la période soviétique, le Nagorny
Karabakh a proclamé son indépendance, non reconnue par la communauté
internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts et des
centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
Un cessez-le-feu a été signé en 1994, mais Bakou et Erevan n'arrivent
pas à se mettre d'accord sur le statut de la région qui reste une
source de tension dans le Caucase du Sud, une zone stratégique située
entre l'Iran, la Russie et la Turquie.
samedi 28 avril 2012,
Stéphane ©armenews.com