L'ETUDIANTE SEVIL SEVIMLI DENONCE LES POURSUITES -IDON D'ANKARA
Ara
armenews.com
mercredi 8 aout 2012
LYON, 7 août 2012 - L'etudiante franco-turque Sevil Sevimli, liberee
lundi par Ankara après des mois de detention, a denonce mardi dans
un entretien a l'AFP la procedure la visant comme "bidon", evoquant
le sort des nombreux etudiants emprisonnes en Turquie en raison de
leurs convictions politiques.
"C'est vraiment complètement bidon. C'est comme si tout etait prevu
depuis le debut, comme si c'etait un film", a declare l'etudiante
lyonnaise, repondant a l'AFP sur son portable depuis Eskisehir,
dans le nord-est de la Turquie.
Selon sa defense, il lui est reproche d'avoir participe au defile
du 1er mai, pourtant legal, a Istanbul, et d'avoir assiste, parmi
350.000 autres spectateurs, a un concert du groupe Yorum, engage a
gauche. Lui sont reproches des liens supposes avec une organisation
clandestine d'extreme gauche.
"Je suis toujours prete pour le procès. Les questions qu'on me pose
sont toujours les memes, comme +Est-ce que vous etes allee a ce concert
le 1er mai ?+... Les faits qu'on nous reproche sont totalement legaux
et democratiques, on n'a pas a avoir peur. On attend juste", a-t-elle
ajoute, evoquant le sort de ses trois codetenues liberees avec elle.
"Je n'ai pas le droit de sortir de Turquie" jusqu'a ce procès prevu
le 26 septembre, a-t-elle dit, confirmant son placement sous contrôle
judiciaire avec interdiction de quitter la Turquie annonce par le
Quai d'Orsay.
Nee en France de parents kurdes installes près de Lyon, elle etait
incarceree depuis le 10 mai, consideree par Ankara, comme Turque de
par sa double-nationalite.
Ara
armenews.com
mercredi 8 aout 2012
LYON, 7 août 2012 - L'etudiante franco-turque Sevil Sevimli, liberee
lundi par Ankara après des mois de detention, a denonce mardi dans
un entretien a l'AFP la procedure la visant comme "bidon", evoquant
le sort des nombreux etudiants emprisonnes en Turquie en raison de
leurs convictions politiques.
"C'est vraiment complètement bidon. C'est comme si tout etait prevu
depuis le debut, comme si c'etait un film", a declare l'etudiante
lyonnaise, repondant a l'AFP sur son portable depuis Eskisehir,
dans le nord-est de la Turquie.
Selon sa defense, il lui est reproche d'avoir participe au defile
du 1er mai, pourtant legal, a Istanbul, et d'avoir assiste, parmi
350.000 autres spectateurs, a un concert du groupe Yorum, engage a
gauche. Lui sont reproches des liens supposes avec une organisation
clandestine d'extreme gauche.
"Je suis toujours prete pour le procès. Les questions qu'on me pose
sont toujours les memes, comme +Est-ce que vous etes allee a ce concert
le 1er mai ?+... Les faits qu'on nous reproche sont totalement legaux
et democratiques, on n'a pas a avoir peur. On attend juste", a-t-elle
ajoute, evoquant le sort de ses trois codetenues liberees avec elle.
"Je n'ai pas le droit de sortir de Turquie" jusqu'a ce procès prevu
le 26 septembre, a-t-elle dit, confirmant son placement sous contrôle
judiciaire avec interdiction de quitter la Turquie annonce par le
Quai d'Orsay.
Nee en France de parents kurdes installes près de Lyon, elle etait
incarceree depuis le 10 mai, consideree par Ankara, comme Turque de
par sa double-nationalite.