REVUE DE PRESSE
Samira Kadiri : « Mon objectif est de mixer les chants d'Arménie et de l'Atlas »
La cantatrice Samira Kadiri était au rendez-vous avec le public de
`Timitar`, le Festival de la ville d'Agadir où elle a interprété
quelques-uns de ses récitals et où, notamment, elle a chanté en
amazigh.
Le fait de chanter dans cette langue n'est pas un événement en soi,
puisque Samira Kadiri est constamment à la recherche de nouvelles
mélodies, de chants originaux surtout en ce qui concerne des chants
lyriques, andalous, hébraïques et autres. Son répertoire est puisé
dans l'histoire et s'étend sur une grande partie de l'Europe et de la
Méditerranée, là où naquirent des mouvements, tendances et écoles de
chants. D'ailleurs, chanter en amazigh s'inscrit dans le cadre de la
recherche permanente de Samira Kadiri. La cantatrice a tout un projet
où elle entend développer et explorer des chants de contrées
lointaines qui, tout au long de l'histoire, ont connu tour à tour des
croisements et des ruptures. Le projet s'intitule `Rythmes de
mémoire`.
` Dans ce projet, précise-t-elle, j'ai développé des chants de
montagnes en vue d'initier un voyage culturel entre l'Arménie, la
Grèce et l'Algérie. Les chants sont soit enregistrés dans les
montagnes, soit basés sur leur thématique. Il me permet de chanter
pour la première fois en berbère, et je suis contente de le présenter
au Festival Timitar. L'objectif est de mixer entre les différents
chants de plusieurs pays, en l'occurrence les chants de l'Arménie et
de l'Atlas`.
Samira Kadiri ne cesse de voyager et d'interpeller l'histoire, la
culture, les langues et les chants. Son périple musical ne s'arrête
jamais ; plus elle avance dans sa carrière, plus elle se rend compte
qu'il y a encore beaucoup de choses à découvrir et à connaître. `Tout
vient de ma formation, explique-t-elle. Je suis spécialiste en chants
antiques et j'interprète des répertoires médiévaux ou antiques. J'ai
toujours cherché Ã partager des moments de plaisir, Ã travers une
certaine recherche musicale. Je chante en `Hakaytia` (ladino), en
syriaque, en araméen et ma recherche est axée sur un répertoire très
ancien, mais qui risque de tomber dans l'oubli. J'essaie de voyager
avec le public entre l'Occident et l'Orient. C'est dommage que l'on ne
soit pas attentif à ces chansons. C'est?pour cela que j'ai essayé de
rapprocher le public marocain de ce genre de chants`.
L'artiste a, également, des responsabilités administratives
puisqu'elle est directrice de la Maison de la culture de Tétouan et
directrice artistique du Festival international de luth à Tétouan.
Mais elle parvient à gérer toutes ces responsabilités puisque, comme
elle le souligne, elles sont complémentaires.
`Chaque mission est au service de l'autre et chaque mission est une
occasion pour de belles rencontres. Ces casquettes me poussent à être
en mouvement, m'apportent de l'inspiration et me facilitent le contact
avec les gens`, avoue-t-elle.
Une expérience originale qui gagnerait à se faire connaître davantage,
car elle fait revivre l'histoire et la culture surtout que des pans
entiers de ce répertoire sont menacés de disparition.
Samedi 14 Juillet 2012
http://www.libe.ma/Samira-Kadiri-Mon-objectif-est-de-mixer-les-chants-d-Armenie-et-de-l-Atlas_a28976.html
dimanche 19 août 2012,
Stéphane ©armenews.com
Samira Kadiri : « Mon objectif est de mixer les chants d'Arménie et de l'Atlas »
La cantatrice Samira Kadiri était au rendez-vous avec le public de
`Timitar`, le Festival de la ville d'Agadir où elle a interprété
quelques-uns de ses récitals et où, notamment, elle a chanté en
amazigh.
Le fait de chanter dans cette langue n'est pas un événement en soi,
puisque Samira Kadiri est constamment à la recherche de nouvelles
mélodies, de chants originaux surtout en ce qui concerne des chants
lyriques, andalous, hébraïques et autres. Son répertoire est puisé
dans l'histoire et s'étend sur une grande partie de l'Europe et de la
Méditerranée, là où naquirent des mouvements, tendances et écoles de
chants. D'ailleurs, chanter en amazigh s'inscrit dans le cadre de la
recherche permanente de Samira Kadiri. La cantatrice a tout un projet
où elle entend développer et explorer des chants de contrées
lointaines qui, tout au long de l'histoire, ont connu tour à tour des
croisements et des ruptures. Le projet s'intitule `Rythmes de
mémoire`.
` Dans ce projet, précise-t-elle, j'ai développé des chants de
montagnes en vue d'initier un voyage culturel entre l'Arménie, la
Grèce et l'Algérie. Les chants sont soit enregistrés dans les
montagnes, soit basés sur leur thématique. Il me permet de chanter
pour la première fois en berbère, et je suis contente de le présenter
au Festival Timitar. L'objectif est de mixer entre les différents
chants de plusieurs pays, en l'occurrence les chants de l'Arménie et
de l'Atlas`.
Samira Kadiri ne cesse de voyager et d'interpeller l'histoire, la
culture, les langues et les chants. Son périple musical ne s'arrête
jamais ; plus elle avance dans sa carrière, plus elle se rend compte
qu'il y a encore beaucoup de choses à découvrir et à connaître. `Tout
vient de ma formation, explique-t-elle. Je suis spécialiste en chants
antiques et j'interprète des répertoires médiévaux ou antiques. J'ai
toujours cherché Ã partager des moments de plaisir, Ã travers une
certaine recherche musicale. Je chante en `Hakaytia` (ladino), en
syriaque, en araméen et ma recherche est axée sur un répertoire très
ancien, mais qui risque de tomber dans l'oubli. J'essaie de voyager
avec le public entre l'Occident et l'Orient. C'est dommage que l'on ne
soit pas attentif à ces chansons. C'est?pour cela que j'ai essayé de
rapprocher le public marocain de ce genre de chants`.
L'artiste a, également, des responsabilités administratives
puisqu'elle est directrice de la Maison de la culture de Tétouan et
directrice artistique du Festival international de luth à Tétouan.
Mais elle parvient à gérer toutes ces responsabilités puisque, comme
elle le souligne, elles sont complémentaires.
`Chaque mission est au service de l'autre et chaque mission est une
occasion pour de belles rencontres. Ces casquettes me poussent à être
en mouvement, m'apportent de l'inspiration et me facilitent le contact
avec les gens`, avoue-t-elle.
Une expérience originale qui gagnerait à se faire connaître davantage,
car elle fait revivre l'histoire et la culture surtout que des pans
entiers de ce répertoire sont menacés de disparition.
Samedi 14 Juillet 2012
http://www.libe.ma/Samira-Kadiri-Mon-objectif-est-de-mixer-les-chants-d-Armenie-et-de-l-Atlas_a28976.html
dimanche 19 août 2012,
Stéphane ©armenews.com