REVUE DE PRESSE
Le papier encens de Francis Kurkdjian
M le magazine du Monde | 10.08.2012 à 11h53
Par Mariana Reali (Propos recueillis)
`A force de voyager, j'ai pris l'habitude d'emporter avec moi un peu
de mon univers pour recréer un environnement intime. Les chambres
d'hôtel, aussi belles soient-elles, sont souvent impersonnelles. Sans
compter que l'on peut rarement ouvrir les fenêtres et que je déteste
l'odeur de la climatisation. Alors, partout où je me rends, j'emmène
une odeur familière. J'ai commencé à utiliser du papier d'Arménie en
2006, lorsque j'ai redessiné la jaquette à l'occasion de l'Année de
l'Arménie en France. Quand j'ai ouvert ma maison, j'ai créé ma propre
version du papier d'Arménie, rebaptisé `papier encens`.
Pour le rendre plus pratique, j'ai eu l'idée de le prédécouper, de le
préperforer et surtout, comme il me manquait toujours un briquet pour
l'allumer, j'y ai intégré une boîte d'allumettes. Ces papiers encens
sont donc directement inspirés de mes voyages. Brûler du papier est
l'un de mes premiers gestes lorsque je prends possession de ma chambre
d'hôtel. C'est une façon de l'humaniser, de lui donner une me. Un peu
comme l'odeur de la tarte qui sort du four dans un appartement témoin
! Les gens connaissent le papier d'Arménie mais ont rarement le
réflexe de l'utiliser. C'est pourtant plus pratique à transporter
qu'une bougie, et le parfum se diffuse beaucoup plus rapidement. J'en
ai toujours une boîte qui traîne dans mes sacs de voyage. J'utilise
Lumière Noire, aux odeurs de rose et de coing. C'est un peu ma
madeleine de Proust. L'odeur m'évoque instantanément la confiture de
roses de ma grand-mère. `
A voir `L'or bleu`, de Francis Kurkdjian et Yann Toma, espace EDF
Bazacle, Toulouse. Jusqu'au 9 septembre. bazacle.edf.com
Mariana Reali (Propos recueillis)
dimanche 19 août 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian
Le papier encens de Francis Kurkdjian
M le magazine du Monde | 10.08.2012 à 11h53
Par Mariana Reali (Propos recueillis)
`A force de voyager, j'ai pris l'habitude d'emporter avec moi un peu
de mon univers pour recréer un environnement intime. Les chambres
d'hôtel, aussi belles soient-elles, sont souvent impersonnelles. Sans
compter que l'on peut rarement ouvrir les fenêtres et que je déteste
l'odeur de la climatisation. Alors, partout où je me rends, j'emmène
une odeur familière. J'ai commencé à utiliser du papier d'Arménie en
2006, lorsque j'ai redessiné la jaquette à l'occasion de l'Année de
l'Arménie en France. Quand j'ai ouvert ma maison, j'ai créé ma propre
version du papier d'Arménie, rebaptisé `papier encens`.
Pour le rendre plus pratique, j'ai eu l'idée de le prédécouper, de le
préperforer et surtout, comme il me manquait toujours un briquet pour
l'allumer, j'y ai intégré une boîte d'allumettes. Ces papiers encens
sont donc directement inspirés de mes voyages. Brûler du papier est
l'un de mes premiers gestes lorsque je prends possession de ma chambre
d'hôtel. C'est une façon de l'humaniser, de lui donner une me. Un peu
comme l'odeur de la tarte qui sort du four dans un appartement témoin
! Les gens connaissent le papier d'Arménie mais ont rarement le
réflexe de l'utiliser. C'est pourtant plus pratique à transporter
qu'une bougie, et le parfum se diffuse beaucoup plus rapidement. J'en
ai toujours une boîte qui traîne dans mes sacs de voyage. J'utilise
Lumière Noire, aux odeurs de rose et de coing. C'est un peu ma
madeleine de Proust. L'odeur m'évoque instantanément la confiture de
roses de ma grand-mère. `
A voir `L'or bleu`, de Francis Kurkdjian et Yann Toma, espace EDF
Bazacle, Toulouse. Jusqu'au 9 septembre. bazacle.edf.com
Mariana Reali (Propos recueillis)
dimanche 19 août 2012,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian