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Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation

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    Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66440
    Publié le : 20-08-2012


    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Durant la période
    estivale, le Collectif VAN vous propose de lire ou relire l'un des
    articles qu'il a publié durant les 12 mois écoulés.

    Sollicités par l'Ambassadeur de Turquie en France et des groupes de
    pression franco-turcs, des parlementaires français ont saisi le
    Conseil constitutionnel afin d'obtenir l'invalidation de la loi du 23
    janvier 2012 pénalisant la négation des génocides, dont celle du
    génocide arménien. Les Sages doivent rendre leur verdict ce 28
    février. Jean-Louis Debré va-t-il se déporter comme deux de ses
    collègues épinglés par le Canard enchaîné ? Lors des débats du 18 mai
    2006, celui qui était alors Président de l'Assemblée nationale, avait
    précipitamment levé la séance pour éviter un vote qu'il pressentait
    favorable à l'adoption de la loi pénalisant la négation du génocide
    arménien. Difficile pour lui de prétendre, dans ces conditions, ne pas
    être en porte-Ã-faux. Sans parler de l'affaire de la plaque
    commémorative d'Evreux, posée en 2006, et dont on apprend aujourd'hui
    qu'elle avait été sciée en deux afin de supprimer la partie
    mentionnant le génocide arménien de 1915, parce que « jamais
    Jean-Louis Debré [Maire d'Evreux] n'accepterait ce texte avec une
    référence au génocide des Arméniens ».

    Au-delÃ, comment ne pas s'interroger sur les motivations de ceux qui
    militent avec frénésie pour la liberté de nier le « crime des crimes »
    en France, surtout lorsque le Sénat et l'Assemblée nationale votent au
    même moment - par une troublante coïncidence et sans aucune opposition
    ni répercussion médiatique -, une loi du même ordre protégeant la
    mémoire des Harkis ?

    Peut-on, au nom de la liberté absolue d'expression et de recherche,
    s'engager - avec une passion que certains pourraient juger suspecte -
    aux côtés d'une Turquie régulièrement condamnée pour atteintes aux
    droits de l'homme et qui embastille ses intellectuels progressistes ?
    Et ce d'autant plus lorsque l'on prétend parler au nom des Justes
    turcs qui, eux, appellent de leurs vÅ`ux cette loi malgré les risques
    qu'ils encourent ? [1]

    La Turquie a les moyens d'imposer la négation du génocide arménien de
    1915 comme principe intangible de l'Europe de demain. L'occasion de
    revenir ici sur l'usage fait de la spoliation des biens des Arméniens
    de l'Empire ottoman et de la République de Turquie. Le constat est
    accablant : l'argent du crime finance de facto sa négation.

    Légende photo : Palais Çankaya [Çankaya KöÅ?kü], résidence officielle
    du Président de Turquie

    On l'a vu : les pressions turques ne sont pas étrangères à la saisine
    du Conseil constitutionnel par 65 députés et 77 sénateurs. Ce lobbying
    intensif émane aussi d'entreprises françaises et non des moindres.
    Ankara a ainsi pu compter sur AXA, compagnie associée en Turquie au
    Fonds de Pension de l'Armée turque : son PDG, M. Henri De Castries, a
    co-signé avec Kemal DerviÅ? - en tant que co-président du Comité
    Scientifique du think tank franco-turc « l'Institut du Bosphore » -
    une lettre adressée aux députés français pour les inciter à saisir le
    Conseil constitutionnel « au nom de la relation France-Turquie »
    (notion éminemment constitutionnelle comme chacun le sait).

    Après l'extermination de la population arménienne de Turquie en 1915,
    la compagnie Union-Vie (rachetée par AXA) avait « omis » de verser les
    rentes dues aux ayant-droits des victimes, alors que nombre
    d'Arméniens de l'Empire ottoman étaient titulaires de polices
    d'assurances françaises contractées chez elle. La multinationale AXA,
    suite à une menace de procès émanant d'un cabinet d'avocats
    américains, avait dû se résoudre en 2005 - au grand dam de son
    partenaire militaire turc - Ã verser 17 millions de dollars
    d'indemnités, Ã répartir entre plusieurs milliers de descendants de
    victimes du génocide arménien dans le monde. Un arrangement qui a dû
    lui coûter au vu de ses alliances¦

    Parmi les autres membres de l'« Institut du Bosphore » créé en
    septembre 2009 par la TÃ`SIAD, notons la présence de Gilles Veinstein
    dont l'élection en 1999 au Collège de France s'était faite, chose
    inédite, Ã une très faible majorité. Il est vrai que ses propos
    controversés sur le génocide arménien dans la revue Histoire (avril
    1995) avaient été qualifiés par Israël Charny, président de l'Institut
    de recherche sur l'Holocauste, "d'exemple clair d'une nouvelle forme
    extrêmement dangereuse de négationnisme sophistiqué".

    Des femmes et des hommes politiques de tous bords ont répondu Ã
    l'appel du patronat turc dans le cadre de cet « espace d'échanges et
    de débat permanent, libre et objectif » qu'est l'« Institut du
    Bosphore » : outre un journaliste connu pour ses diatribes fort peu
    amènes envers les Arméniens, notons à droite, la présence du ministre
    français des Affaires étrangères, Alain Juppé, et celle de
    Jean-François Coppé, Secrétaire général de l'UMP ; pour le PS,
    Elisabeth Guigou, Catherine Tasca, Pierre Moscovici, directeur de
    campagne de François Hollande, et Michel Rocard apportent leur caution
    humaniste au Président de l'Institut du Bosphore qui se félicite de la
    saisine du Conseil Constitutionnel, alors que François Hollande,
    candidat socialiste aux élections présidentielles, soutient la loi.

    Côté turc, remarquons au sein du Comité Scientifique, Mme Güler
    Sabancı, PDG de Sabanci Holding, M. Mustafa V. Koç, PDG de Koç Holding
    et la représentante de la TÃ`SIAD, Association des hommes d'affaires et
    des industriels turcs. L'écrivain turc Erol Ã-zkoray parle d'"une
    nouvelle classe sociale dont la fortune provenait de la propriété des
    Arméniens (par exemple, le portier Haci Omer Sabanci est l'ancêtre de
    la famille Sabanci d'aujourd'hui, et l'épicier Vehbi Koç, le père de
    la famille Koç d'aujourd'hui)". Ariane Bonzon, sur Slate, écrit
    :"Certaines grosses fortunes turques, celle des Koç et celle des
    Sabanci par exemple, se seraient édifiées sur la confiscation des
    biens arméniens. [¦] « C'était flagrant. Ils vivaient très modestement
    et se sont enrichis du jour au lendemain. » [2]. Laure Marchand
    indique dans Le Nouvel Observateur : "La République turque s'est
    construite en dépossédant et en expulsant les minorités non
    musulmanes. L'économie nationale, comme sa nouvelle bourgeoisie, a
    prospéré sur la spoliation massive des biens des Arméniens." [3].

    Selon le professeur turc UÄ?ur Ã`mit Ã`ngör, " Les divers ministères
    profitèrent largement du processus de colonisation. [¦] Exemple
    célèbre d'un bien confisqué aux Arméniens, l'histoire de la Maison des
    Vins Kassabian à Ankara. En décembre 1921, Mustafa Kemal traverse la
    région, lorsqu'il remarque la splendide demeure de Kassabian, opulent
    joaillier et négociant à Ankara. Elle était occupée par la famille
    Bulgurluzâde après que les Kassabian eurent été spoliés et déportés.
    Mustafa Kémal goûta cette demeure et l'acheta à Bulgurzâde Tevfik
    Effendi pour 4 500 livres turques. Depuis, cet ensemble est connu sous
    le nom de Palais Çankaya [Çankaya KöÅ?kü], résidence officielle du
    Président de Turquie". [4]

    Enfin, "Trois citoyens arméno-américains sont en possession des titres
    prouvant qu'ils sont propriétaires des biens immobiliers volés à leurs
    familles pendant le génocide, et demandent des compensations pour
    49,37 hectares de terrains dans la région d'Adana. La base aérienne
    stratégique américaine d'Incirlik est en partie située sur leur
    propriété." rappelle le journaliste arméno-américain Harut Sassounian
    [5].

    Après avoir, dans un premier temps, financé la déportation et
    l'extermination des Arméniens, la confiscation de leurs biens
    contribue nécessairement - puisque la prospérité turque s'est
    construite sur cette dépossession -, Ã financer aujourd'hui la
    négation du crime. Un crime qui a effacé les Arméniens de leurs terres
    ancestrales jusque dans les Archives si l'on en croit le journaliste
    Guillaume Perrier sur son blog du Monde : "Le cadastre ottoman d'avant
    1915, qui a été entièrement traduit en turc et numérisé en 2005, a
    ensuite été confisqué par le MGK (Conseil National de Sécurité) qui
    voyait dans la publication de ces archives, un danger pour la sécurité
    nationale." ? [6]

    En septembre 2011, « un décret gouvernemental a été publié dans le
    journal officiel turc qui préconise que les biens confisqués aux
    fondations religieuses minoritaires par une déclaration datant de 1936
    leur seront restitués dans un délai de plusieurs mois. Plusieurs
    centaines de propriétés devraient être ainsi restituées aux termes de
    ce décret, qui prévoit en outre la restitution de certaines propriétés
    appartenant aux Juifs de Turquie. La décision concerne notamment
    plusieurs hôpitaux, écoles, cimetières et orphelinats listés dans un
    recensement de 1936, appartenant aux minorités arménienne et
    orthodoxe-grecque de Turquie. » [7]

    Car, loin d'être un épiphénomène, la politique d'enrichissement de
    l'Empire ottoman au détriment de ses communautés arménienne, grecque
    et juive, s'est poursuivie au sein de la République de Turquie. Outre
    les lois turques de 1926 et de 1935 qui interdisent l'acquisition de
    propriétés ultérieurement à ces deux dates, le tout renforcé par une
    loi de 1974 qui ne s'adresse qu'aux non musulmans (les minorités ne
    pouvant disposer que des propriétés qu'elles avaient inclues dans une
    liste enregistrée en 1936 [8]), le président turc Ä°smet Ä°nönü a
    institué de 1942 à mars 1944, le Varlık Vergisi. Cet impôt sur la
    fortune reposait sur une base discriminatoire, le montant prélevé sur
    les non musulmans s'avérant bien supérieur à celui prélevé sur les
    musulmans. 87% de ceux qui devaient payer des impôts étaient des non
    musulmans. Les industriels et commerçants arméniens étaient taxés avec
    le plus fort pourcentage : 232% de leur capital. Les industriels juifs
    à 179%, les Grecs à 156% et les industriels musulmans sur la base de
    seulement 4,94%. Les membres des minorités non musulmanes qui n'ont
    pas pu payer leurs impôts ont été envoyés dans les camps de travaux
    forcés d'Askale, Sivrihisar, Karanlikdere [9].

    Les communautés chrétiennes et juive devaient par la suite subir les
    événements du 6`7 septembre 1955 Ã Istanbul, avec un terrible pogrom
    principalement dirigé contre la minorité grecque, mais visant
    également les communautés juive et arménienne de l'ancienne
    Constantinople. Ces exactions ont contribué Ã détruire un peu plus
    l'outil de travail des nombreux commerçants de ces minorités et ont
    acculé ces dernières à l'exil, contraintes de céder à perte leurs
    biens. La communauté grecque est passée de 135 000 membres avant
    l'attaque, à 7 000 en 1978 et à 2 500 en 2006. Avant 1955, environ 40%
    des biens fonciers stambouliotes appartenaient aux minorités. [10]

    Avec cet arrière-plan historique, la fébrilité des hommes d'affaires
    turcs et français en faveur de la liberté de nier pose question. «
    Exploitation des souffrances arméniennes à des fins électoralistes »
    a-t-on entendu dire pour dénigrer toute législation
    anti-négationniste. Mais c'est avec l'exploitation « de la spoliation
    massive des biens des Arméniens » (et des autres minorités massacrées
    ou déplacées), des maisons, des terrains, des magasins, des fabriques,
    des bijoux, des meubles, de l'argent d'un peuple entier, que tout
    business avec la Turquie [ou en Turquie], a nécessairement un lien.

    Conflits d'intérêts ?

    Impossible de ne pas évoquer ici les papiers du Canard Enchaîné qui
    font part de possibles conflits d'intérêt au sein d'un Conseil
    Constitutionnel supposé siéger en toute impartialité : ainsi, l'un des
    Sages, M. Hubert Haenel est membre de ce fameux « Institut du Bosphore
    » qui a incité les parlementaires à saisir¦ le Conseil
    Constitutionnel. Le Canard Enchaîné du 8 février 2012 annonce que M.
    Haenel se « déporte ».

    Parmi ses pairs, Jacqueline de Guillenchmidt - dont la mémoire a été
    rafraîchie par l'hebdomadaire satirique -, a également renoncé Ã voter
    : il est vrai qu'elle s'était engagée en 2008 auprès de Pierre Nora
    contre les « lois mémorielles »¦

    Qui sera le prochain à se désister ? Jean-Louis Debré ? Lors des
    débats du 18 mai 2006 , celui qui était alors Président de l'Assemblée
    nationale, avait précipitamment levé la séance pour éviter un vote
    qu'il pressentait favorable à l'adoption de la loi pénalisant la
    négation du génocide arménien. Difficile pour lui de prétendre, dans
    ces conditions, ne pas être en porte-Ã-faux. Sans parler de l'affaire
    de la plaque commémorative d'Evreux, posée en 2006, et dont on apprend
    aujourd'hui qu'elle avait été sciée en deux afin de supprimer la
    partie mentionnant le génocide arménien de 1915, parce que « jamais
    Jean-Louis Debré [Maire d'Evreux] n'accepterait ce texte avec une
    référence au génocide des Arméniens ».

    Le mécanisme des « récompenses »

    L'historien turc, Taner Akçam, dans son ouvrage Un acte honteux, le
    génocide arménien et la question de la responsabilité turque note que,
    dès 1895, « Avec la création des régiments Hamidiye, nous voyons le
    mécanisme des « récompenses » obtenues en échange du traitement
    impitoyable infligé aux Arméniens commencer à se systématiser. Les
    dépenses de ces unités [Hamidiye] étaient couvertes par les revenus
    tirés de la répression, des vols et des meurtres qu'elles exerçaient.
    » [11]

    Autres temps, autres mÅ`urs. Esther Benbassa, Sénatrice Europe
    Ecologie/Les Verts, pourtant ardente adversaire de la loi, soulève un
    problème capital dans une interview parue ce mois-ci : « Beaucoup
    d'historiens de l'Empire ottoman étaient de grands historiens, mais
    lorsqu'il s'agissait de travailler sur les minorités, ils ne voulaient
    pas s'en mêler car ils avaient peur de ne plus avoir accès aux
    archives turques. Ils voulaient avoir le tapis rouge et la voiture
    officielle qui viendrait les chercher à l'aéroport. » [12]

    Sont-ce là les mêmes historiens qui pourfendent « la vérité d'Etat
    imposée » par la France ?

    Robert Badinter, dont le nom représente la force des plus beaux
    engagements, a - quant à lui - usé de tout son prestige pour s'opposer
    Ã la loi pénalisant la négation des génocides. Nommé en mars 2011
    Doctorat Honoris Causa en Droit de l'Université Galatasaray d'Istanbul
    [13], il est à espérer que l'ancien garde des Sceaux et sénateur mette
    ses nouvelles relations à profit pour exiger la libération de
    l'éditeur turc Ragip Zarakolu. Agé de 64 ans, Zarakolu a été arrêté le
    28 octobre 2011 Ã Istanbul et incarcéré depuis dans une prison de
    haute sécurité en Turquie. Comme des milliers de ses compatriotes, il
    est prétendument inculpé pour terrorisme, mais en réalité, pour ses
    opinions en faveur des Kurdes et des Arméniens. Vous avez dit liberté
    d'expression ?

    En 2006, deux reportages diffusés sur Canal+ (Karl Zéro dans le Vrai
    Journal et surtout « Sibel Edmonds, Une femme à abattre » de Mathieu
    Verboud et Jean-Pierre Viallet), apportaient quelques éléments
    d'informations sur les dessous des « affaires » turques. En avril
    2011, sur Arte, c'est le documentaire "Aghet : 1915 - Le génocide
    arménien" qui éclairait avec force l'histoire du génocide et la
    politique négationniste de l'Etat turc. Une politique récemment
    décrite par Taner Akçam dans une interview magistrale traitant de
    l'industrie de la négation et mise en ligne par le correspondant du
    Monde à Istanbul. [14]

    Mais personne, non personne, ne nous a encore expliqué pourquoi des
    personnalités françaises font autant d'efforts pour que le génocide
    arménien puisse être librement nié dans notre République.

    Séta Papazian
    Présidente du Collectif VAN
    [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
    Boîte vocale : +33 (0)1 77 62 70 77 - BP 20083 - 92133
    Issy-les-Moulineaux - France
    Email: [email protected]
    www.collectifvan.org


    [1] Zarakolu : les limites de la liberté d'expression

    [2] Ariane Bonzon ` Slate, 22/12/2011 - Le génocide arménien, «G word»
    pour les Turcs

    [3] Laure Marchand - Le Nouvel Observateur - Créé le 02-02-2012 Ã
    15h08 - Mis à jour le 03-02-2012 - Génocide arménien : un tabou qui se
    fissure

    [4] « Confiscation et colonisation - La prise des biens arméniens par
    les Jeunes-Turcs » par UÄ?ur Ã`mit Ã`ngör Génocide arménien :
    confiscation et colonisation The Armenian Weekly, avril 2011 -
    Traduction : © Georges Festa - Armenian Trends.

    [5] Procès contre la Turquie pour la base US d'Incirlik, Harut
    Sassounian, éditorial du 23 décembre 2010 ©Traduction de l'anglais C.
    Gardon

    [6] Blog de Guillaume Perrier Alain Juppé en Turquie: « pleinement solidaires »

    [7] La Turquie va restituer des biens saisis à des minorités religieuses

    [8] LES ARMENIENS EN TURQUIE AUJOURD'HUI

    [9] Ayse Hür Cumhuriyet'in `azınlık raporu'

    [10] Istanbul, capitale européenne de la culture et des pogroms

    [11] Taner Akçam, Un acte honteux. Le génocide arménien et la question
    de la responsabilité turque. Paris, Denoël, 2008, p 58.

    [12] Esther Benbassa - France-Arménie N°383 Février 2012.

    [13] Robert Badinter à Istanbul à l'occasion de l'approfondissement de
    la coopération entre Galatasaray et les universités françaises

    [14] Blog de Guillaume Perrier Taner Akçam: « la négation du génocide
    est une industrie »


    « AGHET : 1915 - Le génocide arménien » :


    AGHET : 1915 - le génocide arménien par Richard-MALLIE

    http://www.dailymotion.com/video/xid37z_aghet-1915-le-genocide-armenien_news


    Lire aussi :

    Agenda - Medef International/17 février: Turquie, autour de M. Laurent Bili

    Génocide arménien : un tabou qui se fissure

    Révélations de Sibel Edmonds sur les méthodes turques de corruption aux USA

    USA/Turquie : histoires de corruption

    USA/Turquie : L'affaire Sibel Edmonds

    Génocide arménien : un outil diplomatique et touristique ?

    Les députés adoptent un texte protégeant les "harkis"

    L'institut du Bosphore : le rendez-vous des soutiens français à Ankara

    Minorités de Turquie : un Juif d'Istanbul parle

    Nota : Pour une meilleure information de ce qui se passe sur le
    territoire français, le Collectif VAN alimente depuis 2006 un
    Observatoire du Négationnisme. Les faits les plus marquants ont
    récemment été regroupés ici.






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