Laurent Fabius a visité des pays voisins de la Syrie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66523
Publié le : 23-08-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose la traduction des extraits des articles en anglais publiée sur
le site Chroniques Diplomatiques.
Chroniques Diplomatiques
Traduction de Gérard Merdjanian
Le ministre français des Affaires étrangère, Laurent Fabius, et son
homologue turc, Ahmed Davutoglu, se sont rencontrés pour discuter de
l'aggravation de la crise en Syrie, après qu'il ait effectué une
visite au camp de réfugiés le plus important à la frontière
turco-syrienne.
"Nous devons travailler sur une nouvelle structure pour remplacer le
régime du président Bachar al-Assad, et cette transformation doit se
produire sous contrôle. Nous ne voulons pas le chaos après Assad, ce
qui nécessite la coopération de toutes les parties concernées," a-t-il
déclaré lors d'une conférence de presse commune.
Fabius a également défendu le refus de la France d'envoyer des armes à
l'opposition syrienne, en dépit de leurs appels à une aide militaire.
"D'abord, il y a une certain nombre de pays qui donnent des armes aux
rebelles. Le Qatar, l'Arabie Saoudite et d'autres font passer des
armes, bien qu'il n'y ait pas de preuves de l'amélioration de la
puissance de feu des forces anti-gouvernementales. Nous, les
Européens, nous avons décidé d'un embargo sur les armes. On ne va pas
contredire nos positions", a-t-il souligné.
"Le régime syrien doit être abattu et rapidement. Après avoir entendu
les témoignages bouleversants des personnes ici (...) quand on entend
ça et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de
dire: M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre.
Songez que la guerre coûte à peu près un milliard d'euros par mois à
Bachar al-Assad, il a de moins en moins de réserves. On a compté qu'il
n'en avait que pour quelques mois, sauf appui de la Russie et de
l'Iran. C'est la raison pour laquelle il y a aussi des discussions qui
doivent être menées, au moins avec la Russie", a-t-il ajouté.
Avant de terminer, il a fait référence à la détérioration des
relations turco-françaises sur la question du génocide arménien.
"Cette question a causé la détérioration des relations entre nos deux
pays, je suis sûr que nous pouvons trouver une solution en retenant
les passions inutiles."
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Publié le : 23-08-2012
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Traduction de Gérard Merdjanian
Le ministre français des Affaires étrangère, Laurent Fabius, et son
homologue turc, Ahmed Davutoglu, se sont rencontrés pour discuter de
l'aggravation de la crise en Syrie, après qu'il ait effectué une
visite au camp de réfugiés le plus important à la frontière
turco-syrienne.
"Nous devons travailler sur une nouvelle structure pour remplacer le
régime du président Bachar al-Assad, et cette transformation doit se
produire sous contrôle. Nous ne voulons pas le chaos après Assad, ce
qui nécessite la coopération de toutes les parties concernées," a-t-il
déclaré lors d'une conférence de presse commune.
Fabius a également défendu le refus de la France d'envoyer des armes à
l'opposition syrienne, en dépit de leurs appels à une aide militaire.
"D'abord, il y a une certain nombre de pays qui donnent des armes aux
rebelles. Le Qatar, l'Arabie Saoudite et d'autres font passer des
armes, bien qu'il n'y ait pas de preuves de l'amélioration de la
puissance de feu des forces anti-gouvernementales. Nous, les
Européens, nous avons décidé d'un embargo sur les armes. On ne va pas
contredire nos positions", a-t-il souligné.
"Le régime syrien doit être abattu et rapidement. Après avoir entendu
les témoignages bouleversants des personnes ici (...) quand on entend
ça et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de
dire: M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d'être sur la Terre.
Songez que la guerre coûte à peu près un milliard d'euros par mois à
Bachar al-Assad, il a de moins en moins de réserves. On a compté qu'il
n'en avait que pour quelques mois, sauf appui de la Russie et de
l'Iran. C'est la raison pour laquelle il y a aussi des discussions qui
doivent être menées, au moins avec la Russie", a-t-il ajouté.
Avant de terminer, il a fait référence à la détérioration des
relations turco-françaises sur la question du génocide arménien.
"Cette question a causé la détérioration des relations entre nos deux
pays, je suis sûr que nous pouvons trouver une solution en retenant
les passions inutiles."