Agence France Presse
26 novembre 2012 lundi 11:27 AM GMT
L'Arménie, du duduk ancestral au pianiste de jazz Tigran Hamasyan
PARIS 26 nov 2012
La Cité de la Musique présente à Paris un cycle Arménie, avec le 27
novembre une soirée traditionnelle au son du duduk, sorte de hautbois,
et une seconde, le 1er décembre, conçue par le pianiste prodige Tigran
Hamasyan entre jazz, mélodies populaires et classique contemporain.
La soirée de mardi s'ouvrira au son doux et mélodieux du duduk. Ce
petit hautbois en bois d'abricotier à hanche double est à l'Arménie ce
que la kora est au Mali ou le bandonéon à l'Argentine: son instrument
emblématique.
Quatre joueurs de duduk, parmi lesquels Armen Ghazaryan,
interprèteront notamment la musique des ashug, ces bardes qui allaient
de village en village, une tradition qui connut son apogée au sein du
peuple arménien entre les 17e et 19e siècles.
Quelques musiciens occidentaux le pratiquent, tels Didier Malherbe,
saxophoniste et joueur de divers instruments à vent au sein du Hadouk
Trio, formation de world-jazz, ou l'Allemand Stephan Micus dans sa
musique contemporaine.
"C'est un instrument ayant énormément d'expressivité, dont le son a
des capacités émotionnelles très fortes", estime Didier Malherbe.
Les Armenian Voices, un septette d'hommes dirigé par une femme, Sona
Hovhanisyan, sont aussi à l'affiche de cette soirée.
Cet ensemble puise dans le riche répertoire des chants liturgiques
arméniens, qui remontent au 5e siècle et furent enrichis dans la
première moitié du 20e siècle par le compositeur arménien Komitas,
dont les Armenian Voices chanteront quelques pièces.
La soirée de samedi sera plus contemporaine, avec comme maître
d'oeuvre Tigran Hamasyan. Ce pianiste prodige de 25 ans, apparu sur la
scène jazz il y six ans, a explosé l'année dernière avec "A Fable",
son cinquième album, le premier en soliste, alchimie de jazz et d'airs
traditionnels.
Il jouera en première partie en duo avec un pianiste arménien encore
plus jeune que lui, Varduhi Yeritsyan, un répertoire entre jazz et
musique classique.
Il reviendra en trio piano-basse-batterie, agrémenté d'un guitariste
et d'un joueur de duduk, interpréter sa musique fabuleuse, un jazz
contemporain imprégné de mélodies et chants populaires de son pays,
qu'on l'entend parfois fredonner, avec des clins d'oeil à Erik Satie.
From: A. Papazian
26 novembre 2012 lundi 11:27 AM GMT
L'Arménie, du duduk ancestral au pianiste de jazz Tigran Hamasyan
PARIS 26 nov 2012
La Cité de la Musique présente à Paris un cycle Arménie, avec le 27
novembre une soirée traditionnelle au son du duduk, sorte de hautbois,
et une seconde, le 1er décembre, conçue par le pianiste prodige Tigran
Hamasyan entre jazz, mélodies populaires et classique contemporain.
La soirée de mardi s'ouvrira au son doux et mélodieux du duduk. Ce
petit hautbois en bois d'abricotier à hanche double est à l'Arménie ce
que la kora est au Mali ou le bandonéon à l'Argentine: son instrument
emblématique.
Quatre joueurs de duduk, parmi lesquels Armen Ghazaryan,
interprèteront notamment la musique des ashug, ces bardes qui allaient
de village en village, une tradition qui connut son apogée au sein du
peuple arménien entre les 17e et 19e siècles.
Quelques musiciens occidentaux le pratiquent, tels Didier Malherbe,
saxophoniste et joueur de divers instruments à vent au sein du Hadouk
Trio, formation de world-jazz, ou l'Allemand Stephan Micus dans sa
musique contemporaine.
"C'est un instrument ayant énormément d'expressivité, dont le son a
des capacités émotionnelles très fortes", estime Didier Malherbe.
Les Armenian Voices, un septette d'hommes dirigé par une femme, Sona
Hovhanisyan, sont aussi à l'affiche de cette soirée.
Cet ensemble puise dans le riche répertoire des chants liturgiques
arméniens, qui remontent au 5e siècle et furent enrichis dans la
première moitié du 20e siècle par le compositeur arménien Komitas,
dont les Armenian Voices chanteront quelques pièces.
La soirée de samedi sera plus contemporaine, avec comme maître
d'oeuvre Tigran Hamasyan. Ce pianiste prodige de 25 ans, apparu sur la
scène jazz il y six ans, a explosé l'année dernière avec "A Fable",
son cinquième album, le premier en soliste, alchimie de jazz et d'airs
traditionnels.
Il jouera en première partie en duo avec un pianiste arménien encore
plus jeune que lui, Varduhi Yeritsyan, un répertoire entre jazz et
musique classique.
Il reviendra en trio piano-basse-batterie, agrémenté d'un guitariste
et d'un joueur de duduk, interpréter sa musique fabuleuse, un jazz
contemporain imprégné de mélodies et chants populaires de son pays,
qu'on l'entend parfois fredonner, avec des clins d'oeil à Erik Satie.
From: A. Papazian