L'URUGUAY SUR LA VOIE D'UNE RECONNAISSANCE DU HAUT KARABAGH
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=69591
Publie le : 07-12-2012
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite a lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualite politique,
economique et culturelle du Haut-Karabagh mise a notre disposition
par la Representation de la Republique du Haut-Karabagh en France.
Legende photo: le president du Parlement uruguayen Jorge Orrico
Representation du Haut-Karabagh en France
En visite officielle a Stepanakert, le president du Parlement uruguayen
apporte son soutien a la reconnaissance du Haut Karabagh
Le 12 novembre, le president du Parlement uruguayen Jorge Orrico
se rendait a la tete d'une delegation parlementaire dans le Haut
Karabagh. Durant cette visite de 3 jours, il a rencontre le president
Bako Sahakian et d'autres responsables du Haut Karabagh, confirmant
l'engagement de son pays a reconnaître l'independance de l'Artsakh.
L'Uruguay, qui avait ete le premier Etat a reconnaître le genocide
des Armeniens, est aussi le premier a s'engager sur la voie d'une
reconnaissance du Haut Karabagh.
C'est une foule nombreuse et enthousiaste qui a accueilli le 12
novembre a son arrivee a Stepanakert le president du Parlement de
l'Uruguay, Jorge Orrico, en visite officielle pour trois jours dans le
Haut Karabagh a la tete d'une delegation parlementaire. Un accueil a la
mesure de l'importance du visiteur, qui est le plus haut responsable
etranger a se rendre dans le Haut Karabagh. Un enthousiasme a la
hauteur aussi des engagements pris par M. Orrico, qui est sans doute
le responsable etranger a etre alle le plus loin sur la voie d'une
reconnaissance par un Etat tiers de l'independance du Haut Karabagh,
meme si les visites de deputes et senateurs de differents pays qui
l'ont precede a Stepanakert, comme celle de legislateurs suisses
en septembre, constituent en soi un soutien explicite aux autorites
de l'Artsakh.
La visite de M. Orrico confirme plus generalement les liens d'amitie
tisses entre la nation armenienne et l'Uruguay, qui fut le premier
Etat a reconnaître le genocide des Armeniens et pourrait bien etre
le premier aussi a reconnaître le Karabagh. Ignorant superbement les
menaces et interdits de Bakou, qui inscrit sur sa "liste noire" des
personnes indesirables en Azerbaïdjan toute personnalite se rendant
en Artsakh, M. Orrico a reaffirme le soutien de son pays au Karabagh
lors de son entretien avec le president Bako Sahakian, avec qui il a
evoque les perspectives de developpement des relations bilaterales. MM.
Sahakian et Orrico ont souligne a cette occasion la necessite de
renforcer leurs relations et d'entreprendre des mesures concrètes dans
cet objectif. Pour ce qui est de l'eventualite d'une reconnaissance
de l'Artsakh par l'Uruguay, elle a ete ouvertement confirmee par M.
Huelmo, president de la Commission des affaires etrangères du Parlement
uruguayen qui, en reponse a la question d'un journaliste a declare :
"En toute sincerite, je peux dire que 'oui' theoriquement, Montevideo
pourrait a terme reconnaître l'independance de l'Artsakh".
Mais "c'est un processus politique, et il faut le suivre etape par
etape", a ajoute le parlementaire uruguayen, en precisant que sa visite
a Stepanakert devait etre consideree comme une "etape" en ce sens,
renforcant les liens d'amitie entre l'Uruguay et le peuple armenien.
Ces propos renvoient l'echo des declarations du ministre uruguayen
des affaires etrangères Luis Almagro, qui avait annonce en septembre
2011 que son gouvernement engageait le processus en vue d'une prise
de position officielle sur le statut du Karabagh. "Je suis convaincu
que le Haut Karabagh est une partie historique de l'Armenie et doit
etre independant...", avait declare alors le chef de la diplomatie
uruguayenne. C'etait sans nul doute la première fois qu'un ministre
au nom d'un Etat, se prononcait si clairement en faveur de la
reconnaissance du Karabagh et la visite de M. Orrico confirme la
volonte de l'Uruguay de perseverer dans ce sens. Les resolutions
adoptees par l'Etat de Rhodes Island aux Etats-Unis et plus recemment
par le Parlement de l'Etat australien de Nouvelle Galles du Sud,
appelant a reconnaître le Haut Karabagh, montre que l'Uruguay n'est
pas isole dans ce processus de reconnaissance du Karabagh, meme
s'il est a la pointe du mouvement, comme il le fut de celui de la
reconnaissance du genocide.
Il va sans dire que la visite de la delegation uruguayenne a
profondement irrite l'Azerbaïdjan qui a adresse une note de
protestation au ministère des affaires etrangères de Montevideo.
Celui-ci a repondu a Bakou, en soulignant que cette visite relevait
de la "politique internationale de l'Uruguay, fondee sur des valeurs
et principes universels de respect de la souverainete des Etats, de
l'integrite territoriale, du droit des peuples a l'autodetermination,
de non ingerence et de resolution pacifique des conflits et sur
d'autres principes de l'Onu dont l'Uruguay est un membre fondateur".
Retour a la rubrique
Source/Lien : Representation du Haut-Karabagh en France
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En visite officielle a Stepanakert, le president du Parlement uruguayen
apporte son soutien a la reconnaissance du Haut Karabagh
Le 12 novembre, le president du Parlement uruguayen Jorge Orrico
se rendait a la tete d'une delegation parlementaire dans le Haut
Karabagh. Durant cette visite de 3 jours, il a rencontre le president
Bako Sahakian et d'autres responsables du Haut Karabagh, confirmant
l'engagement de son pays a reconnaître l'independance de l'Artsakh.
L'Uruguay, qui avait ete le premier Etat a reconnaître le genocide
des Armeniens, est aussi le premier a s'engager sur la voie d'une
reconnaissance du Haut Karabagh.
C'est une foule nombreuse et enthousiaste qui a accueilli le 12
novembre a son arrivee a Stepanakert le president du Parlement de
l'Uruguay, Jorge Orrico, en visite officielle pour trois jours dans le
Haut Karabagh a la tete d'une delegation parlementaire. Un accueil a la
mesure de l'importance du visiteur, qui est le plus haut responsable
etranger a se rendre dans le Haut Karabagh. Un enthousiasme a la
hauteur aussi des engagements pris par M. Orrico, qui est sans doute
le responsable etranger a etre alle le plus loin sur la voie d'une
reconnaissance par un Etat tiers de l'independance du Haut Karabagh,
meme si les visites de deputes et senateurs de differents pays qui
l'ont precede a Stepanakert, comme celle de legislateurs suisses
en septembre, constituent en soi un soutien explicite aux autorites
de l'Artsakh.
La visite de M. Orrico confirme plus generalement les liens d'amitie
tisses entre la nation armenienne et l'Uruguay, qui fut le premier
Etat a reconnaître le genocide des Armeniens et pourrait bien etre
le premier aussi a reconnaître le Karabagh. Ignorant superbement les
menaces et interdits de Bakou, qui inscrit sur sa "liste noire" des
personnes indesirables en Azerbaïdjan toute personnalite se rendant
en Artsakh, M. Orrico a reaffirme le soutien de son pays au Karabagh
lors de son entretien avec le president Bako Sahakian, avec qui il a
evoque les perspectives de developpement des relations bilaterales. MM.
Sahakian et Orrico ont souligne a cette occasion la necessite de
renforcer leurs relations et d'entreprendre des mesures concrètes dans
cet objectif. Pour ce qui est de l'eventualite d'une reconnaissance
de l'Artsakh par l'Uruguay, elle a ete ouvertement confirmee par M.
Huelmo, president de la Commission des affaires etrangères du Parlement
uruguayen qui, en reponse a la question d'un journaliste a declare :
"En toute sincerite, je peux dire que 'oui' theoriquement, Montevideo
pourrait a terme reconnaître l'independance de l'Artsakh".
Mais "c'est un processus politique, et il faut le suivre etape par
etape", a ajoute le parlementaire uruguayen, en precisant que sa visite
a Stepanakert devait etre consideree comme une "etape" en ce sens,
renforcant les liens d'amitie entre l'Uruguay et le peuple armenien.
Ces propos renvoient l'echo des declarations du ministre uruguayen
des affaires etrangères Luis Almagro, qui avait annonce en septembre
2011 que son gouvernement engageait le processus en vue d'une prise
de position officielle sur le statut du Karabagh. "Je suis convaincu
que le Haut Karabagh est une partie historique de l'Armenie et doit
etre independant...", avait declare alors le chef de la diplomatie
uruguayenne. C'etait sans nul doute la première fois qu'un ministre
au nom d'un Etat, se prononcait si clairement en faveur de la
reconnaissance du Karabagh et la visite de M. Orrico confirme la
volonte de l'Uruguay de perseverer dans ce sens. Les resolutions
adoptees par l'Etat de Rhodes Island aux Etats-Unis et plus recemment
par le Parlement de l'Etat australien de Nouvelle Galles du Sud,
appelant a reconnaître le Haut Karabagh, montre que l'Uruguay n'est
pas isole dans ce processus de reconnaissance du Karabagh, meme
s'il est a la pointe du mouvement, comme il le fut de celui de la
reconnaissance du genocide.
Il va sans dire que la visite de la delegation uruguayenne a
profondement irrite l'Azerbaïdjan qui a adresse une note de
protestation au ministère des affaires etrangères de Montevideo.
Celui-ci a repondu a Bakou, en soulignant que cette visite relevait
de la "politique internationale de l'Uruguay, fondee sur des valeurs
et principes universels de respect de la souverainete des Etats, de
l'integrite territoriale, du droit des peuples a l'autodetermination,
de non ingerence et de resolution pacifique des conflits et sur
d'autres principes de l'Onu dont l'Uruguay est un membre fondateur".
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