Ouest-France
dimanche 2 décembre 2012
nantes Edition
Karen, Arménien, professeur d'anglais et élève en français
Karen Avagyan, Arménien, professeur d'anglais puis assistant social
dans son pays, demandeur d'asile, est arrivé en France il y a un an.
En attendant que l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés
et apatrides) statue enfin sur son sort, il potasse le français depuis
six mois, au Secours catholique. « On apprend par les livres, les
questions. J'aime bien les dictées. Je lis dansOuest-Francetous les
jours, des livres pour enfants, beaucoup de journaux et de magazines
», confie-t-il en vrac, dans un français encore hésitant mais
compréhensible.
Bénévole à Marine accueil (il parle aussi le russe), il progresse
rapidement auprès d'Yves Masse, responsable de l'alphabétisation. Ce
dernier témoigne : « Karen est le premier élève que j'ai depuis sept
ans qui m'a demandé des devoirs à faire à la maison ! »
Ils sont actuellement une dizaine à s'imprégner ainsi de notre langue,
en cours individuels, deux à quatre heures par semaine. Avec souvent
des demandes concrètes : rédiger un courrier, un chèque, un CV, faire
une démarche administrative.
Pour les aider, le Secours catholique dispose d'une bibliothèque
d'environ soixante-dix manuels de tous niveaux, imagiers, méthodes de
lecture. Mais l'oral est d'abord privilégié. « Ils sont très
demandeurs de discussions, ce qui est pour eux très enrichissant. Pour
nous aussi d'ailleurs », remarque Yves Masse.
dimanche 2 décembre 2012
nantes Edition
Karen, Arménien, professeur d'anglais et élève en français
Karen Avagyan, Arménien, professeur d'anglais puis assistant social
dans son pays, demandeur d'asile, est arrivé en France il y a un an.
En attendant que l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés
et apatrides) statue enfin sur son sort, il potasse le français depuis
six mois, au Secours catholique. « On apprend par les livres, les
questions. J'aime bien les dictées. Je lis dansOuest-Francetous les
jours, des livres pour enfants, beaucoup de journaux et de magazines
», confie-t-il en vrac, dans un français encore hésitant mais
compréhensible.
Bénévole à Marine accueil (il parle aussi le russe), il progresse
rapidement auprès d'Yves Masse, responsable de l'alphabétisation. Ce
dernier témoigne : « Karen est le premier élève que j'ai depuis sept
ans qui m'a demandé des devoirs à faire à la maison ! »
Ils sont actuellement une dizaine à s'imprégner ainsi de notre langue,
en cours individuels, deux à quatre heures par semaine. Avec souvent
des demandes concrètes : rédiger un courrier, un chèque, un CV, faire
une démarche administrative.
Pour les aider, le Secours catholique dispose d'une bibliothèque
d'environ soixante-dix manuels de tous niveaux, imagiers, méthodes de
lecture. Mais l'oral est d'abord privilégié. « Ils sont très
demandeurs de discussions, ce qui est pour eux très enrichissant. Pour
nous aussi d'ailleurs », remarque Yves Masse.