Meeting - Débat sur la situation alarmante de l'Arménie
Vendredi 14 décembre à 20h30 à la JAF Marseille
En partenariat avec Nouvelles d'Arménie Magazine, vendredi 14 décembre
2012 à 20h30 se tiendra un meeting-débat sur la situation alarmante de
l'Arménie, les moyens d'en sortir et le rôle de la diaspora, en
présence d'Alec Yenikomchian au Centre Culturel de la Jeunesse
Arménienne de France, 47 Avenue de Toulon, 13006 Marseille.
Avec la présence exceptionnelle en France d'Alec Yénikomshian*, venu
spécialement d'Arménie, membre du Mouvement Sardarabad, directeur du
Fonds Monté Melkonian, figure de la lutte de libération des années
75-80. Avec la participation de l'Association de soutien aux
mouvements civiques en Arménie.
*Alec Yénikomshian a été celui qui le 3 octobre 1980 a donné pour la
première fois un visage et un nom au renouveau de la lutte de
libération du peuple arménien des années 75. Jusqu'alors, une opacité
complète régnait sur les auteurs de la série d'actions qui avait ciblé
les représentants et les intérêts de l'Etat turc dans le monde. Alec,
intellectuel de la communauté arménienne du Liban a été arrêté à
Genève le 3 octobre 1980, en compagnie de Susy Maseredjian (une
Américaine d'origine arménienne), à la suite de la déflagration
accidentelle du détonateur d'un pain de plastic destiné au consulat de
Turquie. Il avait alors 24 ans. Alec a perdu la vue, sa main gauche et
trois doigts de sa main droite dans cette opération de « propagande
armée ».
Son procès, le premier des combattants arméniens, s'est transformé
grce à sa plaidoirie exceptionnelle, en réquisitoire contre l'Etat
fasciste turc. Devenu aveugle et amputé, Alec a expliqué à ses juges
pourquoi et comment il en était venu à prendre la décision de
s'engager dans cette lutte.
Cet événement politico-judiciaire, qui avait fait la `une` des
journaux suisses, largement reproduite partout en Europe, a été un des
premiers révélateurs publics du génocide arménien. Les jurés suisses
ont condamné Alec à une peine symbolique qui lui a permis d'être
libéré à l'issue de l'audience, après quelques mois de détention. Suzy
a également été relchée au même moment.
Cette double décision de clémence, saluée par l'opinion de l'époque, a
été la première victoire politique institutionnelle du peuple arménien
depuis le procès de Téhlirian, exécuteur à Berlin en 1921 de Talaat
Pacha, ex-premier ministre turc, principal instigateur du génocide.
En 1983 il dénonce la dérive terroriste de l'ASALA et se solidarise de
la scission dans ses rangs proclamée le 15 juillet de la même année
par Monté Melkonian. Alec s'installe en Arménie dans l'année qui a
suivi la mort en héros de Monté, le 13 juin 1993, sur le front du
Karabagh. Il devient alors, entres autres activités, directeur du
fonds Monté Melkonian
Il décide enfin de s'engager dans le mouvement Sardarabad, une
organisation citoyenne et populaire qui lutte pour l'instauration d'un
état de droit en Arménie, la défense des droits des droits de l'homme
et des intérêts nationaux du pays.
Infos JAF Marseille 04 91 802 820
mercredi 12 décembre 2012,
Aurélie Ohanian ©armenews.com
Vendredi 14 décembre à 20h30 à la JAF Marseille
En partenariat avec Nouvelles d'Arménie Magazine, vendredi 14 décembre
2012 à 20h30 se tiendra un meeting-débat sur la situation alarmante de
l'Arménie, les moyens d'en sortir et le rôle de la diaspora, en
présence d'Alec Yenikomchian au Centre Culturel de la Jeunesse
Arménienne de France, 47 Avenue de Toulon, 13006 Marseille.
Avec la présence exceptionnelle en France d'Alec Yénikomshian*, venu
spécialement d'Arménie, membre du Mouvement Sardarabad, directeur du
Fonds Monté Melkonian, figure de la lutte de libération des années
75-80. Avec la participation de l'Association de soutien aux
mouvements civiques en Arménie.
*Alec Yénikomshian a été celui qui le 3 octobre 1980 a donné pour la
première fois un visage et un nom au renouveau de la lutte de
libération du peuple arménien des années 75. Jusqu'alors, une opacité
complète régnait sur les auteurs de la série d'actions qui avait ciblé
les représentants et les intérêts de l'Etat turc dans le monde. Alec,
intellectuel de la communauté arménienne du Liban a été arrêté à
Genève le 3 octobre 1980, en compagnie de Susy Maseredjian (une
Américaine d'origine arménienne), à la suite de la déflagration
accidentelle du détonateur d'un pain de plastic destiné au consulat de
Turquie. Il avait alors 24 ans. Alec a perdu la vue, sa main gauche et
trois doigts de sa main droite dans cette opération de « propagande
armée ».
Son procès, le premier des combattants arméniens, s'est transformé
grce à sa plaidoirie exceptionnelle, en réquisitoire contre l'Etat
fasciste turc. Devenu aveugle et amputé, Alec a expliqué à ses juges
pourquoi et comment il en était venu à prendre la décision de
s'engager dans cette lutte.
Cet événement politico-judiciaire, qui avait fait la `une` des
journaux suisses, largement reproduite partout en Europe, a été un des
premiers révélateurs publics du génocide arménien. Les jurés suisses
ont condamné Alec à une peine symbolique qui lui a permis d'être
libéré à l'issue de l'audience, après quelques mois de détention. Suzy
a également été relchée au même moment.
Cette double décision de clémence, saluée par l'opinion de l'époque, a
été la première victoire politique institutionnelle du peuple arménien
depuis le procès de Téhlirian, exécuteur à Berlin en 1921 de Talaat
Pacha, ex-premier ministre turc, principal instigateur du génocide.
En 1983 il dénonce la dérive terroriste de l'ASALA et se solidarise de
la scission dans ses rangs proclamée le 15 juillet de la même année
par Monté Melkonian. Alec s'installe en Arménie dans l'année qui a
suivi la mort en héros de Monté, le 13 juin 1993, sur le front du
Karabagh. Il devient alors, entres autres activités, directeur du
fonds Monté Melkonian
Il décide enfin de s'engager dans le mouvement Sardarabad, une
organisation citoyenne et populaire qui lutte pour l'instauration d'un
état de droit en Arménie, la défense des droits des droits de l'homme
et des intérêts nationaux du pays.
Infos JAF Marseille 04 91 802 820
mercredi 12 décembre 2012,
Aurélie Ohanian ©armenews.com